Le préfet de la Meuse a présenté un plan départemental de prévention et de lutte contre les addictions. L'objectif est de lutter notamment contre la consommation d'héroïne, très courante dans ce département rural marqué par les difficultés économiques et sociales. La Meuse "est particulièrement concernée" par la consommation d'alcool et de stupéfiants en raison de "la situation économique et sociale du département", a expliqué le préfet, Alexandre Rochatte, vendredi 30 novembre, lors d'une conférence de presse.
"On a un lien très fort avec la pauvreté, la précarité, le logement, l'habitat et la difficulté à trouver de l'emploi", a encore expliqué le préfet. Le plan départemental de prévention et de lutte prévoit donc la coordination de tous les partenaires : élus, procureur, police, gendarmerie, douanes, protection judiciaire de la jeunesse, professionnels de santé, acteurs de l'addictologie, associations, l'Agence régionale de santé, la Caisse d'allocations familiales et l'Education nationale notamment.
L'héroïne représente un tiers des saisies
La proximité avec la Belgique et les Pays-Bas entraîne "une facilité à se procurer de la drogue à des prix qui sont moins élevés que dans les grandes villes", notamment pour l'héroïne, a souligné le préfet. En Meuse, "on a moins de consommation de cannabis que d'héroïne en proportion quand on compare avec le reste de la France". Les interpellations liées aux infractions à la législation sur les stupéfiants sont plus élevées dans le département que dans le Grand-Est (45,3 contre 39,6 interpellations pour 10 000 habitants) et l'héroïne représente 36% des saisies sur la période 2014-2018, contre 5% à l'échelle nationale.
"On a un lien très fort avec la pauvreté, la précarité, le logement, l'habitat et la difficulté à trouver de l'emploi", a encore expliqué le préfet. Le plan départemental de prévention et de lutte prévoit donc la coordination de tous les partenaires : élus, procureur, police, gendarmerie, douanes, protection judiciaire de la jeunesse, professionnels de santé, acteurs de l'addictologie, associations, l'Agence régionale de santé, la Caisse d'allocations familiales et l'Education nationale notamment.
L'héroïne représente un tiers des saisies
La proximité avec la Belgique et les Pays-Bas entraîne "une facilité à se procurer de la drogue à des prix qui sont moins élevés que dans les grandes villes", notamment pour l'héroïne, a souligné le préfet. En Meuse, "on a moins de consommation de cannabis que d'héroïne en proportion quand on compare avec le reste de la France". Les interpellations liées aux infractions à la législation sur les stupéfiants sont plus élevées dans le département que dans le Grand-Est (45,3 contre 39,6 interpellations pour 10 000 habitants) et l'héroïne représente 36% des saisies sur la période 2014-2018, contre 5% à l'échelle nationale.
Franceinfo - Actualités en temps réel et info en direct
Pour savoir ce qui se passe maintenant - Toutes les infos livrées minute par minute par la rédaction de Franceinfo. Photos, vidéos, tweets et vos interventions
www.francetvinfo.fr