Wighine
Aknari
Mgr Jean Abboud interpelle la Commission européenne sur les violations des droits de l'Homme commises par le "polisario"
Bruxelles, 15/12/08- Le Prélat Ecclésiastique Catholique belge Mgr Jean Abboud a interpellé la Commission européenne sur les violations des droits de l'Homme commises par le "polisario" et les souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie.
Dans une lettre ouverte au président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso, et à la commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique de voisinage, Mme Benita Ferrero-Waldner, dont la MAP a eu lundi une copie, Mgr Jean Abboud affirme que la visite du dirigeant du "polisario" à la Commission européenne "est en contradiction flagrante avec les principes fondamentaux de l'Union européenne et les valeurs qu'elle défend".
"Le chef du polisario que vous avez reçu doit répondre des crimes qu'il continue toujours de commettre en toute impunité avec la complicité des autorités algériennes qui mettent d'ailleurs à sa disposition toute la logistique nécessaire", a souligné Mgr Jean Abboud, ajoutant que les institutions de l'Union européenne ne peuvent ignorer les dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
L'Union européenne, a poursuivi Mgr Jean Abboud, "a pour vocation de jouer un rôle positif dans cette question et d'aider à mettre un terme aux souffrances des populations et de trouver une issue au conflit du Sahara qui a engendré depuis plus de trente ans des conséquences humanitaires dramatiques".
Mgr Jean Abboud rappelle qu'en sa qualité de Prélat Ecclésiastique Catholique (Archimandrite) et de juriste en droit pénal international, auteur d'un rapport sur les violations des droits de l'Homme commises par le polisario, il a pu constater par "des preuves irréfutables que des violations dangereuses des droits de l'Homme, assimilables à des crimes contre l'humanité", ont été perpétrées par les membres du polisario dans le sud algérien à l'encontre de personnes innocentes.
Il rappelle également qu'il a présenté son rapport au secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki Moon, afin qu'il puisse ordonner une enquête internationale sur les violations gravissimes des droits de l'Homme commises par le polisario.
La visite du dirigeant du polisario à Bruxelles a également suscité l'indignation de la société civile en Belgique.
Pour l'association AMOME, l'UE ne pouvait ignorer "les responsabilités du polisario soutenu militairement, financièrement, politiquement et diplomatiquement par l'Algérie dans les exactions commises à l'encontre des populations sahraouies dans les camps de Tindouf en territoire algérien".
L'AMOME dénonce dans un communiqué "l'exploitation politique d'un dossier aussi douloureux que celui de la souffrance et du déracinement imposé que vivent les populations sahraouies dans les camps de Tindouf en Algérie depuis plus de 30 ans", mettant en garde contre toute "déstabilisation de la région qui risque bien de compromettre l'équilibre euro-méditerranéen dans lequel le Maroc joue un rôle essentiel".
Bruxelles, 15/12/08- Le Prélat Ecclésiastique Catholique belge Mgr Jean Abboud a interpellé la Commission européenne sur les violations des droits de l'Homme commises par le "polisario" et les souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie.
Dans une lettre ouverte au président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso, et à la commissaire européenne aux relations extérieures et à la politique de voisinage, Mme Benita Ferrero-Waldner, dont la MAP a eu lundi une copie, Mgr Jean Abboud affirme que la visite du dirigeant du "polisario" à la Commission européenne "est en contradiction flagrante avec les principes fondamentaux de l'Union européenne et les valeurs qu'elle défend".
"Le chef du polisario que vous avez reçu doit répondre des crimes qu'il continue toujours de commettre en toute impunité avec la complicité des autorités algériennes qui mettent d'ailleurs à sa disposition toute la logistique nécessaire", a souligné Mgr Jean Abboud, ajoutant que les institutions de l'Union européenne ne peuvent ignorer les dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
L'Union européenne, a poursuivi Mgr Jean Abboud, "a pour vocation de jouer un rôle positif dans cette question et d'aider à mettre un terme aux souffrances des populations et de trouver une issue au conflit du Sahara qui a engendré depuis plus de trente ans des conséquences humanitaires dramatiques".
Mgr Jean Abboud rappelle qu'en sa qualité de Prélat Ecclésiastique Catholique (Archimandrite) et de juriste en droit pénal international, auteur d'un rapport sur les violations des droits de l'Homme commises par le polisario, il a pu constater par "des preuves irréfutables que des violations dangereuses des droits de l'Homme, assimilables à des crimes contre l'humanité", ont été perpétrées par les membres du polisario dans le sud algérien à l'encontre de personnes innocentes.
Il rappelle également qu'il a présenté son rapport au secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki Moon, afin qu'il puisse ordonner une enquête internationale sur les violations gravissimes des droits de l'Homme commises par le polisario.
La visite du dirigeant du polisario à Bruxelles a également suscité l'indignation de la société civile en Belgique.
Pour l'association AMOME, l'UE ne pouvait ignorer "les responsabilités du polisario soutenu militairement, financièrement, politiquement et diplomatiquement par l'Algérie dans les exactions commises à l'encontre des populations sahraouies dans les camps de Tindouf en territoire algérien".
L'AMOME dénonce dans un communiqué "l'exploitation politique d'un dossier aussi douloureux que celui de la souffrance et du déracinement imposé que vivent les populations sahraouies dans les camps de Tindouf en Algérie depuis plus de 30 ans", mettant en garde contre toute "déstabilisation de la région qui risque bien de compromettre l'équilibre euro-méditerranéen dans lequel le Maroc joue un rôle essentiel".