Posted by : Actualutte
ShareSource : Le Nouvel Observateur
Plus dun millier de soldats saoudiens faisant partie de la force commune du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont arrivés à Bahreïn, en proie à des troubles, a indiqué lundi 14 mars un responsable saoudien à lAFP.
« La force est arrivée à Bahreïn dimanche soir », a affirmé ce responsable qui a requis lanonymat.
Bahreïn : blindés de l'armée dans le centre de Manama, 17/2/11 © AFP
Le quotidien bahreïni Alyam, proche de la famille royale des Al-Khalifa, avait affirmé lundi que « des forces du Conseil de coopération du Golfe doivent arriver à Bahreïn pour participer au maintien de lordre« . En effet, au cas où larmée bahreïnie ne pourrait faire face, larticle 1 de la charte du Conseil de coopération du Golfe permet à Riyad dintervenir militairement.
Crainte dune contagion à lArabie saoudite
LArabie saoudite est le chef de file du CCG, groupement des monarchies arabes du Golfe dont fait partie Bahreïn. Le CCG a exprimé plus dune fois sa solidarité avec les autorités bahreïnies qui font face à une contestation grandissante, animée essentiellement par des activistes chiites. Ryiad craint une contagion de la révolte à sa population chiite, qui représente un tiers des habitants dans sa province Est, là où se trouve ses réserves de pétrole. Barheïn est relié au territoire saoudien par un pont digue.
Les soldats saoudiens font partie dune force commune du CCG, appelée « Bouclier de la péninsule », mise en place en 1984.
Outre lArabie saoudite et Bahreïn, le CCG est composé des Emirats arabes unis, du Qatar, dOman et du Koweït.
La capitale paralysée
Manama, la capitale, était quasi paralysée lundi à la suite dun appel à une grève générale. Les rues étaient désertes et les écoles fermées tandis que le quartier des affaires, au coeur de la ville, était placé sous haute protection policière. Des manifestants ont bloqué dimanche le quartier des affaires de Manama avant dêtre dispersés par la police. Mais en soirée, dautres manifestants ont coupé des routes menant à ce quartier.
Les activistes demandent des réformes politiques et une véritable monarchie constitutionnelle. Certains nhésitent pas à demander le départ de la dynastie sunnite des Al-Khalifa qui gouverne ce pays dont la population locale est en majorité de confession chiite.
Le prince héritier Salman ben Hamad Al-Khalifa a pourtant accepté dimanche soir que le dialogue avec lopposition porte « sur un Parlement aux pleins pouvoirs » et sur « un gouvernement qui représente la volonté du peuple ».
Mais quinze élus proches du pouvoir ont appelé le roi Hamad Ben Salmane Al-Khalifa à décréter létat durgence et a confié à larmée la mission de maintien de lordre en accusant, dans un communiqué, les opposants davoir rejeté « le dialogue et les tentatives dapaisement ».
Nouvelobs.com
ShareSource : Le Nouvel Observateur
Plus dun millier de soldats saoudiens faisant partie de la force commune du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont arrivés à Bahreïn, en proie à des troubles, a indiqué lundi 14 mars un responsable saoudien à lAFP.
« La force est arrivée à Bahreïn dimanche soir », a affirmé ce responsable qui a requis lanonymat.
Bahreïn : blindés de l'armée dans le centre de Manama, 17/2/11 © AFP
Le quotidien bahreïni Alyam, proche de la famille royale des Al-Khalifa, avait affirmé lundi que « des forces du Conseil de coopération du Golfe doivent arriver à Bahreïn pour participer au maintien de lordre« . En effet, au cas où larmée bahreïnie ne pourrait faire face, larticle 1 de la charte du Conseil de coopération du Golfe permet à Riyad dintervenir militairement.
Crainte dune contagion à lArabie saoudite
LArabie saoudite est le chef de file du CCG, groupement des monarchies arabes du Golfe dont fait partie Bahreïn. Le CCG a exprimé plus dune fois sa solidarité avec les autorités bahreïnies qui font face à une contestation grandissante, animée essentiellement par des activistes chiites. Ryiad craint une contagion de la révolte à sa population chiite, qui représente un tiers des habitants dans sa province Est, là où se trouve ses réserves de pétrole. Barheïn est relié au territoire saoudien par un pont digue.
Les soldats saoudiens font partie dune force commune du CCG, appelée « Bouclier de la péninsule », mise en place en 1984.
Outre lArabie saoudite et Bahreïn, le CCG est composé des Emirats arabes unis, du Qatar, dOman et du Koweït.
La capitale paralysée
Manama, la capitale, était quasi paralysée lundi à la suite dun appel à une grève générale. Les rues étaient désertes et les écoles fermées tandis que le quartier des affaires, au coeur de la ville, était placé sous haute protection policière. Des manifestants ont bloqué dimanche le quartier des affaires de Manama avant dêtre dispersés par la police. Mais en soirée, dautres manifestants ont coupé des routes menant à ce quartier.
Les activistes demandent des réformes politiques et une véritable monarchie constitutionnelle. Certains nhésitent pas à demander le départ de la dynastie sunnite des Al-Khalifa qui gouverne ce pays dont la population locale est en majorité de confession chiite.
Le prince héritier Salman ben Hamad Al-Khalifa a pourtant accepté dimanche soir que le dialogue avec lopposition porte « sur un Parlement aux pleins pouvoirs » et sur « un gouvernement qui représente la volonté du peuple ».
Mais quinze élus proches du pouvoir ont appelé le roi Hamad Ben Salmane Al-Khalifa à décréter létat durgence et a confié à larmée la mission de maintien de lordre en accusant, dans un communiqué, les opposants davoir rejeté « le dialogue et les tentatives dapaisement ».
Nouvelobs.com