Lors dune rencontre-débat organisée samedi 9 mai, à Bruxelles, plusieurs Marocains expulsés dAlgérie ont appelé pour une reconnaissance internationale et des excuses officielles de la part des autorités algériennes.
Les Marocains expulsés d'Algérie sont déterminés à faire valoir leur cause auprès de la communauté internationale. Lors d'un débat organisé, samedi 9 mai, à Bruxelles, par des acteurs associatifs en Belgique, plusieurs Marocains expulsés d'Algérie ont plaidé pour une reconnaissance internationale. Ils ont réitéré, en outre, leur appel aux autorités algériennes pour présenter des excuses officielles.
Les divers participants à ce débat, tenu sous le thème «Marocains d'Algérie : en quête de mémoire», ont fait état des souffrances des Marocains qui ont fait l'objet, le 18 décembre 1975, d'une expulsion massive de la part des autorités algériennes. Des expulsions qui ont causé des déchirures tragiques des familles. Cette rencontre a été marquée par la présence de plusieurs membres de la société civile, d'élus belges et de membres des associations des victimes des expulsions d'Algérie venus de France et de Belgique. «C'était la fête du sacrifice et les autorités algériennes nous ont sacrifiés, humiliés et privés de nos biens et de nos proches», a déploré Mohamed Cherfaoui, président de l'Association des Marocains expulsés d'Algérie (ADMEA). M. Cherfaoui a précisé que son association, à l'instar d'autres acteurs militants pour la même cause, demande des excuses officielles de la part des autorités algériennes et qu'elle réclame une reconnaissance internationale de cette «tragédie humaine».
«Nous envisageons en plus de porter plainte au niveau international pour que l'histoire retienne qu'en 1975 des personnes innocentes avaient été déportées et pour que de tels actes ne se reproduisent plus», a-t-il ajouté. La rencontre a été également l'occasion pour suivre les témoignages de plusieurs Marocains qui ont vécu le drame.
«A chaque Aïd Al Kébir, je me remémore ces moments avec beaucoup d'amertume», a affirmé la journaliste marocaine Kaima Belaouchi, qui se remémore toujours, avec peine et tristesse, les agissements des autorités algériennes.
D'autres participants à la rencontre n'ont pas manqué d'évoquer le devoir de mémoire et la nécessité de demander réparation aux autorités algériennes. Ils ont également plaidé pour la mise en place d'une commission d'enquête internationale pour éclairer l'opinion publique internationale sur les circonstances de l'expulsion arbitraire de la part des autorités algériennes et faire ainsi entendre la voix des milliers de familles marocaines victimes d'expulsion.
Il faut rappeler que l'ADMEA avait remis au bureau des Nations Unies à Rabat un message adressé au secrétaire général de l'ONU, l'invitant à ouvrir une enquête sur les crimes contre l'humanité perpétrés dans la ville de Sebkha, près d'Oran. Elle avait de même appelé le secrétaire général de l'ONU à mettre en place une commission d'enquête internationale sur les crimes commis dans cette région où se trouvent plusieurs fosses communes de victimes marocaines et d'autres nationalités remontant aux années 1963, 1965, 1968 et 1975. L'Association, qui évalue à 45.000 les victimes de la seule année 1975, ne cesse d'exhorter les organisations de la société civile, politiques et des droits de l'Homme à l'aider à concrétiser ses revendications légitimes.
Par : Mohamed Aswab
Les Marocains expulsés d'Algérie sont déterminés à faire valoir leur cause auprès de la communauté internationale. Lors d'un débat organisé, samedi 9 mai, à Bruxelles, par des acteurs associatifs en Belgique, plusieurs Marocains expulsés d'Algérie ont plaidé pour une reconnaissance internationale. Ils ont réitéré, en outre, leur appel aux autorités algériennes pour présenter des excuses officielles.
Les divers participants à ce débat, tenu sous le thème «Marocains d'Algérie : en quête de mémoire», ont fait état des souffrances des Marocains qui ont fait l'objet, le 18 décembre 1975, d'une expulsion massive de la part des autorités algériennes. Des expulsions qui ont causé des déchirures tragiques des familles. Cette rencontre a été marquée par la présence de plusieurs membres de la société civile, d'élus belges et de membres des associations des victimes des expulsions d'Algérie venus de France et de Belgique. «C'était la fête du sacrifice et les autorités algériennes nous ont sacrifiés, humiliés et privés de nos biens et de nos proches», a déploré Mohamed Cherfaoui, président de l'Association des Marocains expulsés d'Algérie (ADMEA). M. Cherfaoui a précisé que son association, à l'instar d'autres acteurs militants pour la même cause, demande des excuses officielles de la part des autorités algériennes et qu'elle réclame une reconnaissance internationale de cette «tragédie humaine».
«Nous envisageons en plus de porter plainte au niveau international pour que l'histoire retienne qu'en 1975 des personnes innocentes avaient été déportées et pour que de tels actes ne se reproduisent plus», a-t-il ajouté. La rencontre a été également l'occasion pour suivre les témoignages de plusieurs Marocains qui ont vécu le drame.
«A chaque Aïd Al Kébir, je me remémore ces moments avec beaucoup d'amertume», a affirmé la journaliste marocaine Kaima Belaouchi, qui se remémore toujours, avec peine et tristesse, les agissements des autorités algériennes.
D'autres participants à la rencontre n'ont pas manqué d'évoquer le devoir de mémoire et la nécessité de demander réparation aux autorités algériennes. Ils ont également plaidé pour la mise en place d'une commission d'enquête internationale pour éclairer l'opinion publique internationale sur les circonstances de l'expulsion arbitraire de la part des autorités algériennes et faire ainsi entendre la voix des milliers de familles marocaines victimes d'expulsion.
Il faut rappeler que l'ADMEA avait remis au bureau des Nations Unies à Rabat un message adressé au secrétaire général de l'ONU, l'invitant à ouvrir une enquête sur les crimes contre l'humanité perpétrés dans la ville de Sebkha, près d'Oran. Elle avait de même appelé le secrétaire général de l'ONU à mettre en place une commission d'enquête internationale sur les crimes commis dans cette région où se trouvent plusieurs fosses communes de victimes marocaines et d'autres nationalités remontant aux années 1963, 1965, 1968 et 1975. L'Association, qui évalue à 45.000 les victimes de la seule année 1975, ne cesse d'exhorter les organisations de la société civile, politiques et des droits de l'Homme à l'aider à concrétiser ses revendications légitimes.
Par : Mohamed Aswab