Mobilisation pour convertir les français au «doggy bag»

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mam80

la rose et le réséda
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Alors que les Français restent réfractaires au «doggy bag» pour emporter à la maison les restes d'un repas au restaurant, restaurateurs, entrepreneurs et sites Internet militent pour cet outil anti-gaspi.

Et si le «doggy bag» méritait mieux que des moqueries? Cette invention anglo-saxonne, permettant de ramener chez soi dans un sac les restes de son repas au restaurant, est à ce jour plutôt mal vue par les Français. Pourtant, en cette année européenne de lutte contre le gaspillage, les choses pourraient changer. Alors que selon une étude menée en 2011, chaque habitant de l'Hexagone jette 21% des aliments qu'il achète (soit près de 90 kg de nourriture par an!), ce gaspillage commence à être de plus en plus fermement dénoncé. Et les initiatives se multiplient pour populariser cette fameuse boîte ou sac.

Les restaurateurs, par l'intermédiaire de leur syndicat majoritaire, l'Umih, commencent à se mobiliser sur la question pour diffuser cette pratique. Selon un sondage mené auprès de 2700 établissements dans la région Rhône-Alpes, l'un des principaux freins invoqués par les commerçants est qu'il craignent que leurs clients ne tombent malades avec des restes mal conservés chez eux. D'un point de vue juridique, pourtant, la responsabilité du restaurateur n'est plus engagée une fois que l'on emporte un plat commencé sur place. Au total 31% des personnes interrogées proposent ou envisagent de proposer une telle boîte à emporter. Il le font ou le feraient, principalement (86%) «car le client a payé, il est libre d'emporter ses restes» mais aussi car ils préfèrent cela plutôt que de jeter (77%). Accessoirement, c'est aussi une bonne préparation pour 2016, lorsque les restaurateurs auront l'obligation de revaloriser leurs déchets organiques. Mieux vaut alors en produire le moins possible.

La rolls du doggy bag
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Par ailleurs de jeunes entrepreneurs se lancent sur le créneau essayant de rendre la fameuse boîte plus attrayante. C'est le cas de Trop bon pour gaspiller, projet lancé par Laurent et Rabaïa Calvayrac. Ils comptent diffuser leur doggy bag d'ici la fin octobre. «Nous avons vécu en Amérique du Nord où cette pratique est courante, souligne Rabaïa Calvayrac. À notre retour en France, nous avons voulu la populariser notamment en se penchant sur la qualité de la boîte, un sujet auquel nous sommes très sensibles.» À les écouter, ils ont conçu la Rolls du doggy bag. Une boîte rigide, recyclable, compostable, capable de passer au micro-ondes et même au four (jusqu'à 180°C) et fabriquée en France. Problème: avec toutes ces qualités et un petit volume pour commencer (5000 exemplaires), le prix de revient de la fameuse boîte est tout près de 1 euro. Encore un peu cher pour espérer un succès de masse même si les premiers restaurants intéressés sont prêts à faire un effort.

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De son côté, Rest-o-Resto, une société grenobloise développe un annuaire en ligne des restaurants proposant un doggy bag. Il compte actuellement 130 adresses sur dix villes et poursuit son expansion. «L'accueil est très variable d'un restaurant à l'autre, admet Alexandre Teodosio. Certains sont très enthousiastes mais, pour d'autres, il est impensable que leur repas finisse dans un sac ou une boîte.» La société compte fournir un emballage, en cours de développement, mais l'approche devrait être moins haut de gamme que celle de Trop bon pour gaspiller.

Quant à nos voisins belges, ils tentent une dernière approche pour populariser le doggy bag: lui trouver un nom plus francophone et moins lié aux animaux puisque la plupart de ces restes ont vocation à être mangés par des hommes. Le site a lancé une consultation sur Facebook où l'on retrouve parmi les suggestions: Restopack, Restrobon (restes trop bons pour être jetés…) voire un Gaspipa. Exercice délicat.

mam
 
Peut être que les français ont peur que ça fasse rappia de ramener son doggy bag. Moi je me rappelle l'avoir fait une fois et avoir été regardé bizarrement par les serveurs, après j'ai plus osé recommencer.
La premiere fois que j ai vu ca, ca m a fait bizarre aussi ...
J étais quasiment géné que mon ex demande au serveur :)
Alors que c est courant au Canada. C est culturel ...
 
La premiere fois que j ai vu ca, ca m a fait bizarre aussi ...
J étais quasiment géné que mon ex demande au serveur :)
Alors que c est courant au Canada. C est culturel ...

Oui en plus c'est en revenant du Quebec ou j'avais passé un an que j'ai décidé d'utiliser un doggy bag en France à force de voir des gens s'en servir là bas:)
 
Je vois pas le problème avec ces doggy bags, au contraire, c'est très pratique. Et comme ça si tu as peur de ne pas avoir assez temps pour manger, hop, tu prends ton doggy bag !
 
Ça doit jouer, c est certain.
Pour ma part, quand j entend "doggy", je pense a tout autre chose que de la bouffe :)
Le seul point commun c est que ça a 4 pattes .

Ah, je parlais pas de la bête à deux dos.

Mais juste que le terme "doggy bag" serait perçu comme des restes à donner au chien de famille, alors prendre les restes pour soi, ça fait tâche, etc...
 
Ah, je parlais pas de la bête à deux dos.

Mais juste que le terme "doggy bag" serait perçu comme des restes à donner au chien de famille, alors prendre les restes pour soi, ça fait tâche, etc...

Ben utilisez d'autres termes, contentez-vous de dire "est-ce que c'est possible d'emballer mon X -nom du plat consommé- pour l'emporter?" C'est tout... :D :D
 
la différence n'est pas seulement culturelle, elle se fait aussi en terme de quantités. En Amérique Nord on peut nourrir 4 personnes de chez nous avec l'assiette de pâtes servie à une seule ! Pas étonnant qu'il en reste et qu'on en rapporte chez soi...
Tu as tout a fait raison la quantite sans qualite.
 
C'est une question d'offre. Si les restaurants n'offrent pas cette possibilité, on ne va pas leur demander.

Au conseil d'administration du collège, je demandais benoitement pourquoi il n'existait pas de cours de russe.

Ben, c'est parce que personne ne le demande, m'a-t-on cavalièrement rétorqué.

Si personne ne le propose, personne ne va le demander.
 
Alors que les Français restent réfractaires au «doggy bag» pour emporter à la maison les restes d'un repas au restaurant, restaurateurs, entrepreneurs et sites Internet militent pour cet outil anti-gaspi.

Et si le «doggy bag» méritait mieux que des moqueries? Cette invention anglo-saxonne, permettant de ramener chez soi dans un sac les restes de son repas au restaurant, est à ce jour plutôt mal vue par les Français. Pourtant, en cette année européenne de lutte contre le gaspillage, les choses pourraient changer. Alors que selon une étude menée en 2011, chaque habitant de l'Hexagone jette 21% des aliments qu'il achète (soit près de 90 kg de nourriture par an!), ce gaspillage commence à être de plus en plus fermement dénoncé. Et les initiatives se multiplient pour populariser cette fameuse boîte ou sac.

Les restaurateurs, par l'intermédiaire de leur syndicat majoritaire, l'Umih, commencent à se mobiliser sur la question pour diffuser cette pratique. Selon un sondage mené auprès de 2700 établissements dans la région Rhône-Alpes, l'un des principaux freins invoqués par les commerçants est qu'il craignent que leurs clients ne tombent malades avec des restes mal conservés chez eux. D'un point de vue juridique, pourtant, la responsabilité du restaurateur n'est plus engagée une fois que l'on emporte un plat commencé sur place. Au total 31% des personnes interrogées proposent ou envisagent de proposer une telle boîte à emporter. Il le font ou le feraient, principalement (86%) «car le client a payé, il est libre d'emporter ses restes» mais aussi car ils préfèrent cela plutôt que de jeter (77%). Accessoirement, c'est aussi une bonne préparation pour 2016, lorsque les restaurateurs auront l'obligation de revaloriser leurs déchets organiques. Mieux vaut alors en produire le moins possible.

La rolls du doggy bag
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Par ailleurs de jeunes entrepreneurs se lancent sur le créneau essayant de rendre la fameuse boîte plus attrayante. C'est le cas de Trop bon pour gaspiller, projet lancé par Laurent et Rabaïa Calvayrac. Ils comptent diffuser leur doggy bag d'ici la fin octobre. «Nous avons vécu en Amérique du Nord où cette pratique est courante, souligne Rabaïa Calvayrac. À notre retour en France, nous avons voulu la populariser notamment en se penchant sur la qualité de la boîte, un sujet auquel nous sommes très sensibles.» À les écouter, ils ont conçu la Rolls du doggy bag. Une boîte rigide, recyclable, compostable, capable de passer au micro-ondes et même au four (jusqu'à 180°C) et fabriquée en France. Problème: avec toutes ces qualités et un petit volume pour commencer (5000 exemplaires), le prix de revient de la fameuse boîte est tout près de 1 euro. Encore un peu cher pour espérer un succès de masse même si les premiers restaurants intéressés sont prêts à faire un effort.

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De son côté, Rest-o-Resto, une société grenobloise développe un annuaire en ligne des restaurants proposant un doggy bag. Il compte actuellement 130 adresses sur dix villes et poursuit son expansion. «L'accueil est très variable d'un restaurant à l'autre, admet Alexandre Teodosio. Certains sont très enthousiastes mais, pour d'autres, il est impensable que leur repas finisse dans un sac ou une boîte.» La société compte fournir un emballage, en cours de développement, mais l'approche devrait être moins haut de gamme que celle de Trop bon pour gaspiller.

Quant à nos voisins belges, ils tentent une dernière approche pour populariser le doggy bag: lui trouver un nom plus francophone et moins lié aux animaux puisque la plupart de ces restes ont vocation à être mangés par des hommes. Le site a lancé une consultation sur Facebook où l'on retrouve parmi les suggestions: Restopack, Restrobon (restes trop bons pour être jetés…) voire un Gaspipa. Exercice délicat.

mam
Je connaissais pas le nom maiq au risque de paraître creve faim j'ai tjr pratiqué sans gene pask je deteste gaspiller
Je me souviens mm il y a qq années deja du malaise du restaurateur qui n'avait rien pour mettre ce que je demandais. ..men fiche moi apres tt si c'est pour quz ca aille a la poubelle hein!!
 
Je comprends pas… quels restes ? Ceux qui sont dans l’assiette ? Il y a vraiment des gens qui laissent quelque chose dans l’assiette quand ils vont au resto ?

Ou c’est autre chose et j’ai mal compris ?
 
Je comprends pas… quels restes ? Ceux qui sont dans l’assiette ? Il y a vraiment des gens qui laissent quelque chose dans l’assiette quand ils vont au resto ?

Ou c’est autre chose et j’ai mal compris ?

Non tu as bien compris ! Pas en France ou on a des portions normal mais aux states ou c'est des portions énorme là le doggy bag s'impose si on veut pas finir obèse:D
 
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