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Mohamed Marouani, arrêté dans le cadre de l’affaire Belliraj, a appris le 28 septembre que sa présence n’est pas souhaitable sur territoire. Et pour cause, depuis son interpellation en mai 2008, le Maroc a fait circuler une note dans laquelle il lui est interdit de rentrer dans tous les pays qui ont des partenariats de sécurité avec le Maroc, précise Marouani dans un communiqué parvenu à H24info.
Marouani qui était invité du Centre arabe de recherche et d'études politiques pour un colloque a été refoulé dans l'aéroport de Doha, malgré le visa signé par les autorités qataries. Ces dernières lui ont appris sur place qu'il est interdit d'entrée sur leur territoire, en raison des directives émises par Rabat.
Cette note publiée en juillet 2009 n’a pas été actualisée après la libération de Marouani, suite aux pressions lors des manifestations du 20 février. L'ancien chef d'Al Oumma déclare avoir mené sa petite enquête, et déclare qu’il va rencontrer le même sort avec tous les pays qui ont des conventions sécuritaires avec le Maroc, ce qui est une atteinte à ses droits fondamentaux, précise le communiqué.
Par ailleurs, considérant qu’il s’agit d’une décision délibérée et non une erreur de procédure, Marouani déclare qu’il a envoyé une correspondance à la primature, le ministère des Affaires étrangères ainsi qu’au ministère de la Justice pour les mettre face à leurs responsabilités politiques et juridiques, conclut le communiqué.
