B
belgika
Non connecté
Contrairement aux nombreux opposants aux discussions sur la dégressivité des allocations familiales, le ministre bruxellois Open VLD sest dit « ouvert » au débat.
Vincent De Wolf avait posé, à titre personnel, la question de la dégressivité des allocations familiales face au défi démographique sur les ondes de Bel RTL. Contrairement aux nombreux détracteurs, le ministre bruxellois Open VLD Guy Vanhengel est ouvert à une discussion. « On peut se demander sil faut encourager les très grandes familles », se demande notamment le ministre qui ajoute quil sagit « dun raisonnement qui date de plusieurs décennies ». Le ministre ajoute quune éventuelle adaptation de la règle devra toutefois être socialement responsable. Il note aussi que le transfert effectif des allocations familiales à la Commission communautaire commune prendra encore du temps.
« Pour le MR, un enfant est un enfant »
Le MR a, de son côté, clos une série de réactions à la prise de position de Vincent De Wolf.
« Pour le MR, un enfant est un enfant. Nous nous opposons à toute dégressivité des allocations familiales. Le choix davoir un enfant est un droit inaliénable », a rappelé Charles Michel.
Le président du MR a « condamné la malhonnêteté de certains qui tentent de détourner les propos de Vincent De Wolf ».
De nombreux détracteurs au débat proposé par De Wolf
La proposition de Vincent De Wolf est jugée « inacceptable » pour le Secrétaire dEtat aux Familles, Philippe Courard qui dénonce « des attaques contre les enfants et les familles les moins favorisées. »
Les allocations familiales sont « dans de trop nombreux cas un moyen de lutte contre la pauvreté infantile », fait dès lors observer Courard.
« En rendant les montants dégressifs, on augmenterait clairement cette pauvreté infantile, et particulièrement à Bruxelles, où lon retrouve certaines des communes les plus pauvres du pays », ajoute-t-il.
Pour le ministre bruxellois Benoît Cerexhe, « estimer, comme semble le penser M. De Wolf, que lon résoudrait un problème de natalité en abaissant les allocations familiales, est particulièrement déplacé et revient à dire que les enfants seraient considérés par leurs parents comme une source de financement dans le budget des ménages »
(considération à laquelle De Wolf a cependant nié vouloir adhérer lors de son entretien sur Bel RTL, ndlr).
http://www.lesoir.be/91911/article/...d’allocs-familiales-vanhengel-ouvert-au-débat
Vincent De Wolf avait posé, à titre personnel, la question de la dégressivité des allocations familiales face au défi démographique sur les ondes de Bel RTL. Contrairement aux nombreux détracteurs, le ministre bruxellois Open VLD Guy Vanhengel est ouvert à une discussion. « On peut se demander sil faut encourager les très grandes familles », se demande notamment le ministre qui ajoute quil sagit « dun raisonnement qui date de plusieurs décennies ». Le ministre ajoute quune éventuelle adaptation de la règle devra toutefois être socialement responsable. Il note aussi que le transfert effectif des allocations familiales à la Commission communautaire commune prendra encore du temps.
« Pour le MR, un enfant est un enfant »
Le MR a, de son côté, clos une série de réactions à la prise de position de Vincent De Wolf.
« Pour le MR, un enfant est un enfant. Nous nous opposons à toute dégressivité des allocations familiales. Le choix davoir un enfant est un droit inaliénable », a rappelé Charles Michel.
Le président du MR a « condamné la malhonnêteté de certains qui tentent de détourner les propos de Vincent De Wolf ».
De nombreux détracteurs au débat proposé par De Wolf
La proposition de Vincent De Wolf est jugée « inacceptable » pour le Secrétaire dEtat aux Familles, Philippe Courard qui dénonce « des attaques contre les enfants et les familles les moins favorisées. »
Les allocations familiales sont « dans de trop nombreux cas un moyen de lutte contre la pauvreté infantile », fait dès lors observer Courard.
« En rendant les montants dégressifs, on augmenterait clairement cette pauvreté infantile, et particulièrement à Bruxelles, où lon retrouve certaines des communes les plus pauvres du pays », ajoute-t-il.
Pour le ministre bruxellois Benoît Cerexhe, « estimer, comme semble le penser M. De Wolf, que lon résoudrait un problème de natalité en abaissant les allocations familiales, est particulièrement déplacé et revient à dire que les enfants seraient considérés par leurs parents comme une source de financement dans le budget des ménages »
(considération à laquelle De Wolf a cependant nié vouloir adhérer lors de son entretien sur Bel RTL, ndlr).
http://www.lesoir.be/91911/article/...d’allocs-familiales-vanhengel-ouvert-au-débat