amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Il fallait le faire. Et c’est déjà fait. Mieux, cela restera dans les annales des épreuves du baccalauréat au Maroc.
Lors des épreuves d’éducation islamique de cette année, l’académie régionale de Guelmim a choisi de revenir sur le baiser de Nador pour tester le degré de connaissances des élèves et surtout leurs idées, leur ouverture d’esprit, leur fermeture de champ, leurs limites face à des attentes bien annoncées, au-delà desquelles, les retombées pourraient être néfastes. Et c’est ce qui a eu lieu. Le début de l’énoncé de l’examen régional de l’éducation islamique de la première année du baccalauréat de l’académie régional Guelmim-Essmara, dont une copie circule sur Internet dit en substance ce qui suit : «Sur le réseau social Facebook, vous avez pu remarquer la photo de deux lycéens mineurs (un garçon et une fille) s’échangeant des baisers à côté de leur établissement.
Cette photo avait créé une polémique et des divergences entre ceux qui considéraient que cet acte s’inscrit dans le cadre des libertés individuelles et ceux qui qualifiaient ce baiser d’offense à la religion musulmane et au Maroc qui interdit ce genre de procédés. Êtes-vous pour ou contre que deux mineurs s’échangent des baisers à côté de leurs écoles ? » Imaginez un élève qui va dire : « oui, je suis pour que les deux lycéens, la fille et le garçon échangent un tendre baiser, parce que c’est bien, c’est cool et qu’il n’y a pas mort d’homme ».
C’est non seulement double zéro pointés, mais on va ameuter la police locale, on va le trainer au commissariat et on va ficher en l’air son avenir. Evidemment que tout le monde va dire qu’il n’est pas d’accord et que c’est mal, voire « hram ». Il a même été demandé aux lycéens de proposer deux solutions pour « expurger l’instinct sexuel et ce en se référant à un texte soit du Coran soit du hadith ». On aimerait bien lire les réponses des élèves et voir à quel point tout ceci semble pour le moins incroyable. Quoi qu’il en soit, ça a bien eu lieu et c’est passé comme une lettre à la poste. La suite, vous la connaissez. Que pensez-vous donc de ces examens et de leurs orientations idéologiques ?
Abdelhak Najib
www.lavieeco.com
Lors des épreuves d’éducation islamique de cette année, l’académie régionale de Guelmim a choisi de revenir sur le baiser de Nador pour tester le degré de connaissances des élèves et surtout leurs idées, leur ouverture d’esprit, leur fermeture de champ, leurs limites face à des attentes bien annoncées, au-delà desquelles, les retombées pourraient être néfastes. Et c’est ce qui a eu lieu. Le début de l’énoncé de l’examen régional de l’éducation islamique de la première année du baccalauréat de l’académie régional Guelmim-Essmara, dont une copie circule sur Internet dit en substance ce qui suit : «Sur le réseau social Facebook, vous avez pu remarquer la photo de deux lycéens mineurs (un garçon et une fille) s’échangeant des baisers à côté de leur établissement.
Cette photo avait créé une polémique et des divergences entre ceux qui considéraient que cet acte s’inscrit dans le cadre des libertés individuelles et ceux qui qualifiaient ce baiser d’offense à la religion musulmane et au Maroc qui interdit ce genre de procédés. Êtes-vous pour ou contre que deux mineurs s’échangent des baisers à côté de leurs écoles ? » Imaginez un élève qui va dire : « oui, je suis pour que les deux lycéens, la fille et le garçon échangent un tendre baiser, parce que c’est bien, c’est cool et qu’il n’y a pas mort d’homme ».
C’est non seulement double zéro pointés, mais on va ameuter la police locale, on va le trainer au commissariat et on va ficher en l’air son avenir. Evidemment que tout le monde va dire qu’il n’est pas d’accord et que c’est mal, voire « hram ». Il a même été demandé aux lycéens de proposer deux solutions pour « expurger l’instinct sexuel et ce en se référant à un texte soit du Coran soit du hadith ». On aimerait bien lire les réponses des élèves et voir à quel point tout ceci semble pour le moins incroyable. Quoi qu’il en soit, ça a bien eu lieu et c’est passé comme une lettre à la poste. La suite, vous la connaissez. Que pensez-vous donc de ces examens et de leurs orientations idéologiques ?
Abdelhak Najib
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