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[QUOTE="h_meo, post: 15869320, member: 7806"] C'est la plus grande douleur qu'un homme ou femme puisse vivre. Voir son enfant souffrir ou partir. Ce n'est pas dans la logique des choses.... Ils sont jeunes et nous devons partir avant. Mais toujours est il que cela arrive et cela fait partie des événements douleureux auxquels nous pouvons être confrontés. Notre fragilité d'humains est valable pour nos enfants et le plus dur à accepter c'est que ce n'est pas à notre main pas plus que ne l'est l'évolution de notre douleur.. On peut rester enfermé dans la mélancolie et replié sur nous mêmes face à un manque ou une blessure que nous voudrions unique et injuste face au monde. Face aux autres heureux autour de nous... Sauf que ce n'est pas unique, c'est injuste mais d'autres vivent des douleurs bien pire encore... Et même cet être cher disparu ne voudrait nous voir sombrer dans cet isolement... Ce n'est pas lui rendre justice que de se perdre vivant... Oui d'autres tout aussi chéris et tout aussi uniques aux yeux de leur proches sont partis... Et partent tous les jours. Mais d'aucun ne voudraient nous voir mourir socialement avec eux .. Ceux qui nous entourent ne sont coupables en rien de ce qui nous arrive. Et c'est injuste de leur faire payer notre douleur... Tout d'abord cela ne la fait pas disparaître et cela nous isolé socialement... Il faut comprendre qu'une personne qui n'a pas vécu ce que tu vis n'a pas à voir ses petites douleurs banalisées et disqualifiées. L'isolement social est une double peine que tu t'infliges. Et te renfermer sur le seul souvenir de douleur t'empêche de te rappeler des autres chaleur et douceurs vécues... Courage dans ta remontée à la surface.. La lumière y est vive et apaisante. [/QUOTE]
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