JOHANNESBURG (AFP) Près de 400 ouvriers sur un millier employés sur le chantier d'un des stades destinés à accueillir la Coupe du monde de football 2010, en Afrique du Sud, ont été licenciés après un mouvement de grève illégal, ont indiqué jeudi leur syndicat et la direction.
Ces ouvriers du stade de Mbombela/Nelspruit (nord-est) ont été licenciés mardi, une dizaine de jours après le début d'une grève pour des revendications salariales, a déclaré à l'AFP George Ledwaba, représentant local du Syndicat national des mineurs (NUM).
Selon lui, ils ont participé à une grève "illégale et irresponsable", en ne respectant pas les règles sur les préavis. Le syndicat est toutefois engagé dans des négociations pour obtenir l'annulation des licenciements.
Ce mouvement social pourrait peser sur le calendrier des travaux, a regretté le responsable du projet de construction, Neil Fourie. "Nous avons pour objectif de terminer le stade en juillet, a-t-il rappelé. Mais nous devrons sans doute repousser cette échéance à cause de la grève."
Ce stade de 46.000 places a déjà connu plusieurs mouvements sociaux, notamment en février 2008 et en fin d'année dernière.
En 2007, des grèves avaient également ralenti les travaux sur les stades de Durban (est) et du Cap (sud-ouest). Mais les organisateurs ont toujours affirmé que les préparatifs pour ce premier Mondial jamais organisé en Afrique étaient dans les délais.
Quelque 20.000 personnes sont actuellement embauchées sur les dix chantiers des stades à travers l'Afrique du Sud. Cinq nouveaux stades sont en construction et cinq sont en cours de rénovation.
Ces ouvriers du stade de Mbombela/Nelspruit (nord-est) ont été licenciés mardi, une dizaine de jours après le début d'une grève pour des revendications salariales, a déclaré à l'AFP George Ledwaba, représentant local du Syndicat national des mineurs (NUM).
Selon lui, ils ont participé à une grève "illégale et irresponsable", en ne respectant pas les règles sur les préavis. Le syndicat est toutefois engagé dans des négociations pour obtenir l'annulation des licenciements.
Ce mouvement social pourrait peser sur le calendrier des travaux, a regretté le responsable du projet de construction, Neil Fourie. "Nous avons pour objectif de terminer le stade en juillet, a-t-il rappelé. Mais nous devrons sans doute repousser cette échéance à cause de la grève."
Ce stade de 46.000 places a déjà connu plusieurs mouvements sociaux, notamment en février 2008 et en fin d'année dernière.
En 2007, des grèves avaient également ralenti les travaux sur les stades de Durban (est) et du Cap (sud-ouest). Mais les organisateurs ont toujours affirmé que les préparatifs pour ce premier Mondial jamais organisé en Afrique étaient dans les délais.
Quelque 20.000 personnes sont actuellement embauchées sur les dix chantiers des stades à travers l'Afrique du Sud. Cinq nouveaux stades sont en construction et cinq sont en cours de rénovation.