Un jeune homme qui s'était pendu lundi soir dans la cellule d'un commissariat de police de la Loire selon la version officielle est décédé mercredi, apprend-on auprès de la préfecture.
La tentative de suicide de Mohamed Benmouna, 21 ans, contestée par la famille, était à l'origine de violences urbaines autour de Firminy, près de Saint-Etienne (Loire).
"Le CHU de Saint-Etienne nous a indiqué que le décès du jeune homme a été constaté en fin d'après-midi", a dit à Reuters Sébastien Lime, directeur de cabinet du préfet de la Loire.
Neuf personnes on été arrêtées et placées en garde à vue après une nuit de violences provoquées par cette tentative présumée de suicide dans un commissariat. Ces jeunes gens sont soupçonnés d'avoir participé à l'incendie de 32 voitures, à des feux de poubelles et incidents avec la police qui ont duré une partie de la nuit de mardi à mercredi.
Des violences se sont aussi déroulées au Chambon-Feugerolles et à La Ricamarie, deux communes proches. Les CRS ont fait usage de gaz lacrymogène. Il n'y a pas eu de blessés.
Des renforts de gardes mobiles ont été appelés pour le dispositif de sécurité de la nuit de mercredi à jeudi.
Les violences ont débuté lorsqu'a circulé la nouvelle que Mohamed Benmouna, placé en garde à vue pour "tentative d'extorsion de fond", était tombé dans le coma.
Il a fait une tentative de suicide, selon la version officielle. Une enquête a été ouverte par le parquet et confiée à l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN, la "police des polices").
Abdelkader Benmouna, père de la victime, a exprimé ses doutes. "Mon fils ne s'est pas donné la mort, il était plein de vie. Ils étaient où les policiers ? (...) Je ne comprends pas ce qui s'est passé, je veux la vérité", a-t-il dit sur RTL.
Les parents du jeune homme ont lancé un appel au calme pour les prochaines nuits.
Le procureur de Saint-Etienne, Jacques Pin, a contesté l'hypothèse de violences policières tout en admettant que l'enregistrement vidéo de cette cellule était inutilisable.
Les caméras de surveillance ne fonctionnent pas bien, a-t-il dit. L'enregistrement vidéo est jugé inutilisable par les enquêteurs de l'IGPN en raison de sa mauvaise qualité.
Selon les éléments de l'enquête évoqués officiellement, le jeune homme a utilisé des lanières de son matelas qu'il a accrochées au mur très dégradé pour se pendre. La scène aurait échappé à la vigilance des surveillants, dit-on au parquet.
Catherine Lagrange, édité par Yves Clarisse
La tentative de suicide de Mohamed Benmouna, 21 ans, contestée par la famille, était à l'origine de violences urbaines autour de Firminy, près de Saint-Etienne (Loire).
"Le CHU de Saint-Etienne nous a indiqué que le décès du jeune homme a été constaté en fin d'après-midi", a dit à Reuters Sébastien Lime, directeur de cabinet du préfet de la Loire.
Neuf personnes on été arrêtées et placées en garde à vue après une nuit de violences provoquées par cette tentative présumée de suicide dans un commissariat. Ces jeunes gens sont soupçonnés d'avoir participé à l'incendie de 32 voitures, à des feux de poubelles et incidents avec la police qui ont duré une partie de la nuit de mardi à mercredi.
Des violences se sont aussi déroulées au Chambon-Feugerolles et à La Ricamarie, deux communes proches. Les CRS ont fait usage de gaz lacrymogène. Il n'y a pas eu de blessés.
Des renforts de gardes mobiles ont été appelés pour le dispositif de sécurité de la nuit de mercredi à jeudi.
Les violences ont débuté lorsqu'a circulé la nouvelle que Mohamed Benmouna, placé en garde à vue pour "tentative d'extorsion de fond", était tombé dans le coma.
Il a fait une tentative de suicide, selon la version officielle. Une enquête a été ouverte par le parquet et confiée à l'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN, la "police des polices").
Abdelkader Benmouna, père de la victime, a exprimé ses doutes. "Mon fils ne s'est pas donné la mort, il était plein de vie. Ils étaient où les policiers ? (...) Je ne comprends pas ce qui s'est passé, je veux la vérité", a-t-il dit sur RTL.
Les parents du jeune homme ont lancé un appel au calme pour les prochaines nuits.
Le procureur de Saint-Etienne, Jacques Pin, a contesté l'hypothèse de violences policières tout en admettant que l'enregistrement vidéo de cette cellule était inutilisable.
Les caméras de surveillance ne fonctionnent pas bien, a-t-il dit. L'enregistrement vidéo est jugé inutilisable par les enquêteurs de l'IGPN en raison de sa mauvaise qualité.
Selon les éléments de l'enquête évoqués officiellement, le jeune homme a utilisé des lanières de son matelas qu'il a accrochées au mur très dégradé pour se pendre. La scène aurait échappé à la vigilance des surveillants, dit-on au parquet.
Catherine Lagrange, édité par Yves Clarisse