La bande à sarko comme la fausse affaire merah pour avoir essayé de gagner les présidentielles de 2012
Ce guéant avait déjà un comportement douteux
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Selon les informations de France Inter, les déclarations de Claude Guéant à la juge d'instruction confirment les incohérences dans la version officielle de la mort de Robert Boulin, en 1979, celle d'un suicide.
L'ancien ministre Claude Guéant au tribunal de Paris pour le procès de soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, le 13 janvier 2025. (LP/OLIVIER LEJEUNE / MAXPPP)
L'ancien ministre Claude Guéant a été entendu comme témoin le 10 janvier dernier par la juge d'instruction à propos de la mort en 1979 de Robert Boulin, alors ministre du Travail, selon les informations de France Inter(Nouvelle fenêtre), dévoilées lundi 20 janvier. Le corps de Robert Boulin avait été retrouvé le 30 octobre 1979, en partie immergé dans un étang de la forêt de Rambouillet, dans les Yvelines.
: à lire aussi Affaire Robert Boulin : plus de 40 ans après la mort du ministre du Travail, un nouveau témoignage relance l'enquête
Toujours selon les informations récoltées par France Inter, les déclarations de Claude Guéant à la juge d'instruction confirment les incohérences dans la version officielle de sa mort, celle d'un suicide. Une thèse remise en cause par la famille qui affirme qu'il a été assassiné.
En 1979, au moment des faits, Robert Boulin (RPR) venait d'être mis en cause pour les conditions dans lesquelles il avait acheté un terrain à Ramatuelle, dans le Var, ce dont il s'apprêtait à se défendre. L'enquête a été rouverte en 2015, après une nouvelle plainte de Fabienne Boulin-Burgeat, fille de Robert Boulin.
"Les procès-verbaux de l'époque versés au dossier affirment que la découverte du corps de Robert Boulin est effective à 8h40 du matin et qu'à 8h35, on découvre son véhicule ; ce qui est absolument incompatible avec le fait que le ministère de l'Intérieur, lui, est informé de la découverte du cadavre de Robert Boulin dans la nuit", rappelle l'avocate, qui demandait depuis 2015, date de la réouverture du dossier, l'audition de Claude Guéant par la justice.
Claude Guéant est aussi jugé depuis le 6 janvier pour une autre affaire, celle des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007
Ce guéant avait déjà un comportement douteux
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Selon les informations de France Inter, les déclarations de Claude Guéant à la juge d'instruction confirment les incohérences dans la version officielle de la mort de Robert Boulin, en 1979, celle d'un suicide.
L'ancien ministre Claude Guéant a été entendu comme témoin le 10 janvier dernier par la juge d'instruction à propos de la mort en 1979 de Robert Boulin, alors ministre du Travail, selon les informations de France Inter(Nouvelle fenêtre), dévoilées lundi 20 janvier. Le corps de Robert Boulin avait été retrouvé le 30 octobre 1979, en partie immergé dans un étang de la forêt de Rambouillet, dans les Yvelines.
: à lire aussi Affaire Robert Boulin : plus de 40 ans après la mort du ministre du Travail, un nouveau témoignage relance l'enquête
Toujours selon les informations récoltées par France Inter, les déclarations de Claude Guéant à la juge d'instruction confirment les incohérences dans la version officielle de sa mort, celle d'un suicide. Une thèse remise en cause par la famille qui affirme qu'il a été assassiné.
En 1979, au moment des faits, Robert Boulin (RPR) venait d'être mis en cause pour les conditions dans lesquelles il avait acheté un terrain à Ramatuelle, dans le Var, ce dont il s'apprêtait à se défendre. L'enquête a été rouverte en 2015, après une nouvelle plainte de Fabienne Boulin-Burgeat, fille de Robert Boulin.
Une déclaration "incompatible"
Le 30 octobre 1979, Claude Guéant, 34 ans, était conseiller technique au ministère de l'Intérieur. Devant la juge d'instruction, il s'est souvenu du moment où une réunion a été organisée d'urgence au ministère de l'Intérieur, vers 8 heures. "Dans mon souvenir, le ministre nous informait de la découverte du corps (de Robert Boulin) cette nuit-là", a déclaré Claude Guéant. Ce nouveau témoignage met, lui aussi, à mal la version officielle, constate Marie Dosé, avocate de Fabienne Boulin-Burgeat, auprès de France Inter."Les procès-verbaux de l'époque versés au dossier affirment que la découverte du corps de Robert Boulin est effective à 8h40 du matin et qu'à 8h35, on découvre son véhicule ; ce qui est absolument incompatible avec le fait que le ministère de l'Intérieur, lui, est informé de la découverte du cadavre de Robert Boulin dans la nuit", rappelle l'avocate, qui demandait depuis 2015, date de la réouverture du dossier, l'audition de Claude Guéant par la justice.
Une autre figure du RPR convoquée par la justice
Gaston Flosse, autre figure du RPR et député au moment des faits, a également été convoqué récemment par la justice dans cette affaire, rapporte France Inter. Le proche de Jacques Chirac et de Charles Pasqua est le dernier à avoir vu Robert Boulin vivant dans son ministère. Un homme qui n'avait pas du tout l'air préoccupé, s'est souvenu Gaston Flosse. "La thèse du suicide, en moi-même, je n'y ai pas cru", a admis cette autre figure de la droite face à la juge d'instruction, faisant part de sa perplexité. "J'ai été très étonné", a-t-il dit, "de ne pas avoir été convoqué ni entendu jusqu'à aujourd'hui".Claude Guéant est aussi jugé depuis le 6 janvier pour une autre affaire, celle des soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007