L’agression russe de l’Ukraine a mis en évidence la menace qui pèse sur la petite Moldavie. L’ancienne république soviétique n’a pas de forces armées significatives et ne fait pas partie d’une alliance défensive. Par contre, des troupes russes sont stationnées en Transnistrie, la partie séparatiste du pays à l’est. Si Vladimir Poutine poursuivait sa conquête au-delà de l’Ukraine, la Moldavie serait la cible la plus évidente.
Non seulement militairement faible, mais aussi extrêmement vulnérable à toute influence russe. Suite aux déportations/importations staliniennes, la Moldavie abrite une importante minorité russophone et des forces politiques influentes ont des liens avec Moscou. En outre, le pays est fortement dépendant de la Russie pour ses besoins énergétiques et, comme l’un des pays les plus pauvres d’Europe, n’a pratiquement pas de réserves pour réagir aux bouleversements économiques.
Cette menace est particulièrement aiguë en ce moment, et la Russie augmente la pression. Après plusieurs hausses drastiques des prix à l'importation, l’entreprise publique Gazprom a réduit ses livraisons de gaz à la Moldavie de 30 % en octobre. Maintenant, Moscou menace d’arrêter complètement les livraisons si la Moldavie ne paie pas les dettes impayées.
La compagnie gazière publique Moldovagaz est détenue à 51% par Gazprom. Le véritable débiteur est en fait la Transnistrie. La région séparatiste, qui échappe à l’influence du gouvernement moldave et dépend fortement de Moscou, achète du gaz depuis des années sans le payer. Néanmoins, la Russie exige maintenant le payement de Chisinau qui n'a aucun contrôle sur la Transnistrie bien industrialisée.
Depuis l’été, un parti d’opposition ayant des liens avec Moscou organise également des manifestations contre les coûts élevés de l’énergie prétendument causés par la politique gouvernementale. Les journalistes d’investigation ont révélé que la plupart des manifestants sont payés pour participer. Néanmoins, la pression est grande. L’inflation dans le pays est actuellement de 34 pour cent.
La Moldavie, pays pauvre de 2,6 millions d'habitants accueille 100'000 ukrainiens ayant dû fuir la guerre.
Non seulement militairement faible, mais aussi extrêmement vulnérable à toute influence russe. Suite aux déportations/importations staliniennes, la Moldavie abrite une importante minorité russophone et des forces politiques influentes ont des liens avec Moscou. En outre, le pays est fortement dépendant de la Russie pour ses besoins énergétiques et, comme l’un des pays les plus pauvres d’Europe, n’a pratiquement pas de réserves pour réagir aux bouleversements économiques.
Cette menace est particulièrement aiguë en ce moment, et la Russie augmente la pression. Après plusieurs hausses drastiques des prix à l'importation, l’entreprise publique Gazprom a réduit ses livraisons de gaz à la Moldavie de 30 % en octobre. Maintenant, Moscou menace d’arrêter complètement les livraisons si la Moldavie ne paie pas les dettes impayées.
La compagnie gazière publique Moldovagaz est détenue à 51% par Gazprom. Le véritable débiteur est en fait la Transnistrie. La région séparatiste, qui échappe à l’influence du gouvernement moldave et dépend fortement de Moscou, achète du gaz depuis des années sans le payer. Néanmoins, la Russie exige maintenant le payement de Chisinau qui n'a aucun contrôle sur la Transnistrie bien industrialisée.
Depuis l’été, un parti d’opposition ayant des liens avec Moscou organise également des manifestations contre les coûts élevés de l’énergie prétendument causés par la politique gouvernementale. Les journalistes d’investigation ont révélé que la plupart des manifestants sont payés pour participer. Néanmoins, la pression est grande. L’inflation dans le pays est actuellement de 34 pour cent.
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