Poème de Solidarité
Ce poème est la version en langue française de ( Nachid almafkhara! ).
Il fait bien preuve de ma solidarité continuelle et sans frontières
avec Vous, pour défendre le droit du peuple marocain au savoir,
à la culture instructive et constructive
qui est le seul, le plus court, et le meilleur chemin
qui mène vraiment au progrès
pour une vie humaine saine, libre et heureuse:
vraiment démocratique et non délocratique!
Interdictions !
A mon cher ami Le Professeur Mahdi ELMANDJRA.
O ! Sire Empereur démocrate de lextrême gauche,
Je me prosternais à vos pieds sacrés et nobles,
Pour pardonner mes péchés maudis et très moches ;
Mais, soudain, vous voilà terroriste très ignoble !
Autoritaire sauvage dans le monde des mensonges,
Vous voulez que léponge soit toujours une éponge,
Et quelle absorbe goutte à goutte la colère des pauvres ;
Que le mal voit le monde plus soumis et plus sobre !
Interdire la liberté de tout dire sans rire,
Semparer du discours pour chasser les vautours,
Démolir et casser tous les ponts de lamour,
Est pour vous la fierté et la joie de lEmpire !
Si le voile dune femme se reflète dans vos yeux,
Vous voyez dans ses yeux un gros monstre affolé
Et le sexe qui vous hante, dans son âme congelé !
Cest cela qui vous fait trébucher sur les lieux !
Quand le mot, le vrai mot qui apporte le bonheur,
Vient éclairer par son charme lesprit et le cur,
La police, la malice, et vos chiens très méchants,
Se dépêchent pour la pêche et la chasse des enfants !
Pourquoi, Sire Empereur, interdire le sourire ?
Pourquoi, Sire, voulez-vous que la joie doit mourir ?
Propagez le savoir, travaillez pour la paix.
Le chemin du progrès c est lamour qui le fait !
El Mahdi ma bien dit : ( Le futur est très sûr ;
Et les lettres que je porte ouvriront toutes les portes.
Mais ces chiens très méchants interdisent tous les chants,
Et ravagent sans relâche toutes les plantes dans les champs !
Ils se dressent sur ma voie jour et nuit comme un mur !
Que ferai-je, donc, au milieu de cette nature morte ?
Que pourrai-je contre la force du plus fort la plus forte ?
Je me sens accablé, prisonnier, sans élan !
Minterdire, minterdire, et toujours minterdire !
On dirait que je suis le plus pire du plus pire !
O ! Sire Empereur, je dois vous dire pour finir :
« Baraka, Basta, Cela suffit au vampire » ! )
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Salamdag Jelloul DAGDAG
Taza Maroc. Vendredi 16 Décembre 2005