Municipales : les défections se suivent et se ressemblent au fn

Un « choc de réalité ». C'est ce qu'ont vécu des « transfuges » qui ont rejoint le Front national pour les municipales, attirés par la tentative de dédiabolisation du parti de Marine Le Pen. Plusieurs d'entre eux ont témoigné ces derniers mois avoir trouvé un parti marqué par un racisme profond qui tranche avec les déclarations publiques des leaders du parti.

Vincent Morelle est le dernier en date à avoir jeté l'éponge, comme il l'explique dans une interview à 24 ans, était, jusqu'au 11 janvier, le directeur de campagne de Béatrice Roullaud, la candidate FN pour les municipales à Meaux. Cet ancien militant UMP pensait que le FN était <« la eilleure offre pour faire gagner le souverainisme »« heurté »« amateurisme »« modérés »avoir démissionné de ses fonctions et dit à la candidate et son équipe

Nadia Portheault était candidate du Front national pour les municipales à Saint-Alban. D'origine algérienne, elle a renoncé à briguer la mairie de cette commune au nord de Toulouse, dégoûtée par le racisme et l'homophobie d'une partie des cadres et militants locaux, a-t-elle indiqué, le 4 novembre 2013,

Arnaud Cléré, tête de liste RBM à Gamaches (Somme), commune d'un peu moins de 3 000 habitants, a pris sa décision en mai. Il souhaitait faire une liste commune avec le FN. L'UMP, que cet ancien militant villiériste avait rejoint en 2007, a annoncé son exclusion. Du coup, il a sauté le pas. Cet éleveur caprin de 34 ans a adhéré à Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL), un microparti, composante du RBM. <« a liste pour Gamaches comporte 7 UMP. Si le parti les exclut tous, ça va faire beaucoup

Anna Rosso-Roig, candidate du Parti communiste aux dernières législatives dans les Bouches-du-Rhône, a décidé de rejoindre le Front national pour être candidate à l'élection municipale de Marseille en 2014, justifiant son choix par <« un ensemble »<« C'est l'étincelle finale qui m'a fait changer d'avis« ce qui se passe autour du mariage pour tous »« Ça a été un ensemble. Ce n'est pas par opportunisme. Je ne vis pas de la politique et je ne compte pas en vivre »« brutal »« sexiste »




 
Un « choc de réalité ». C'est ce qu'ont vécu des « transfuges » qui ont rejoint le Front national pour les municipales, attirés par la tentative de dédiabolisation du parti de Marine Le Pen. Plusieurs d'entre eux ont témoigné ces derniers mois avoir trouvé un parti marqué par un racisme profond qui tranche avec les déclarations publiques des leaders du parti.

Vincent Morelle est le dernier en date à avoir jeté l'éponge, comme il l'explique dans une interview à 24 ans, était, jusqu'au 11 janvier, le directeur de campagne de Béatrice Roullaud, la candidate FN pour les municipales à Meaux. Cet ancien militant UMP pensait que le FN était <« la eilleure offre pour faire gagner le souverainisme »« heurté »« amateurisme »« modérés »avoir démissionné de ses fonctions et dit à la candidate et son équipe

Nadia Portheault était candidate du Front national pour les municipales à Saint-Alban. D'origine algérienne, elle a renoncé à briguer la mairie de cette commune au nord de Toulouse, dégoûtée par le racisme et l'homophobie d'une partie des cadres et militants locaux, a-t-elle indiqué, le 4 novembre 2013,

Arnaud Cléré, tête de liste RBM à Gamaches (Somme), commune d'un peu moins de 3 000 habitants, a pris sa décision en mai. Il souhaitait faire une liste commune avec le FN. L'UMP, que cet ancien militant villiériste avait rejoint en 2007, a annoncé son exclusion. Du coup, il a sauté le pas. Cet éleveur caprin de 34 ans a adhéré à Souveraineté, indépendance et libertés (SIEL), un microparti, composante du RBM. <« a liste pour Gamaches comporte 7 UMP. Si le parti les exclut tous, ça va faire beaucoup

Anna Rosso-Roig, candidate du Parti communiste aux dernières législatives dans les Bouches-du-Rhône, a décidé de rejoindre le Front national pour être candidate à l'élection municipale de Marseille en 2014, justifiant son choix par <« un ensemble »<« C'est l'étincelle finale qui m'a fait changer d'avis« ce qui se passe autour du mariage pour tous »« Ça a été un ensemble. Ce n'est pas par opportunisme. Je ne vis pas de la politique et je ne compte pas en vivre »« brutal »« sexiste »






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