"Musulmans et non-musulmans ne se parlent plus "

boptitprince

je ne suis qu'un prince..
Musulmans et non-musulmans ne se parlent plus
Mis en ligne le 21/08/2010

Peurs et incompréhensions alimentent une islamophobie et une “occidentophobie” inquiétantes. Il faut se connaître mieux et se rencontrer vraiment. D’homme à homme. Passer du multiculturel à l’interculturel.
Dans le débat entre musulmans et non-musulmans mené dans plusieurs pays européens, dont la Belgique, on assiste malheureusement, durant ces dernières années, à un certain durcissement des positions, des deux côtés.

D’un côté, on s’interroge : "Que deviendront nos grandes villes quand la majorité de leurs habitants seront musulmans ? Ne vont-ils pas alors imposer les lois de l’islam à la place des lois belges, menaçant alors le consensus social minimal ?"

Les musulmans, quant à eux, ne sont pas moins inquiets, face à l’aggravation de l’islamophobie. Ils sont nombreux à ne pas trouver de travail, en partie par manque de qualification adéquate, mais aussi à cause des discriminations. Cette situation crée de l’amertume, voire de la révolte à l’égard de la société. A cette frustration d’ordre socio-économique s’ajoute souvent un mécontentement d’ordre religieux exploité, il est vrai, par certains fauteurs de troubles.

Un exemple parmi d’autres concerne encore et toujours l’interdiction du foulard dans la plupart des écoles. La décision récente d’interdiction générale prise par une majorité des conseillers communaux de Charleroi pour les écoles communales, y compris dans le secondaire supérieur, est perçue comme un nouveau signe d’intolérance à l’égard de la culture et de la religion musulmanes. Les politiciens qui prennent de telles décisions d’interdiction générale en sont-ils assez conscients ? Bien sûr, la communauté concernée se pliera, une fois de plus, devant la majorité, mais la révolte gronde dans les cœurs, et c’est se faire illusion que de penser que "ça passera" sans laisser des cicatrices.

L’argument idéologique le plus souvent utilisé est-il le plus indiqué ? "Le foulard islamique est contraire à l’égalité entre hommes et femmes", dit-on, "nous ne pouvons pas céder sur un point aussi fondamental de notre civilisation". C’est ne pas tenir compte du fait que la plupart de ces filles font ce choix en toute liberté et ressentent donc cette interdiction comme contraire à nos principes déclarés de liberté de conscience et de neutralité de l’Etat par rapport aux religions. Cette contradiction entame notre crédibilité. Si, par contre, dans une école, la question du voile cause des troubles que le corps professoral ne parvient pas à apaiser autrement, alors l’interdiction me semblerait mieux justifiée et mieux admise. De même, s’il n’y a plus que quelques écoles qui l’autorisent encore, il y a un problème de ghetto qui a été créé par toutes les autres. Cela devrait être discuté avec la communauté musulmane comme un problème pédagogique.

Quelles que soient nos difficultés de comprendre une pratique religieuse, le problème est que l’interdire (même formulée dans les écoles comme interdiction "de tout couvre-chef", mais dont l’intention réelle ne trompe personne) provoque chez les musulmans un sentiment de n’être pas respectés dans leur religion, et donc une agressivité à l’égard de cette société jugée intolérante. Cela produit donc le contraire même de ce qu’on vise.(1)

On aurait tort de minimiser la gravité de l’impact psychologique de telles mesures coercitives, en particulier sur des jeunes vivant dans des quartiers devenus malheureusement des ghettos. Faut-il s’étonner si, de temps à autre, à Bruxelles ou Anvers, la marmite explose contre la police ? Tout récemment encore, à Grenoble, des dizaines de voitures ont été incendiées en une seule nuit et la police a même été attaquée avec des armes. De telles explosions de violence ne sont possibles que sur un terreau de colère rentrée.

SUITE de l'article ici :

http://www.lalibre.be/debats/opinio...mans-et-non-musulmans-ne-se-parlent-plus.html
 
A la terrasse d'un café en prenant un verre entre amis, voisins ou collègues?
Au restaurant autour d'une bonne table?

Chez l'un ou chez l'autre, en familles?
En bêchant son jardin ou en sarclant ses salades?

A la sortie des écoles en attendant ses enfants?

Sur un terrain de sport?

Pourquoi ne pourraient-ils pas se parler?
 
A la terrasse d'un café en prenant un verre entre amis, voisins ou collègues?
Au restaurant autour d'une bonne table?

Chez l'un ou chez l'autre, en familles?
En bêchant son jardin ou en sarclant ses salades?

A la sortie des écoles en attendant ses enfants?

Sur un terrain de sport?

Pourquoi ne pourraient-ils pas se parler?



amis uniquement du meme groupe ethnique

café hallal pour les uns, avec thé et msemen, café de bourin pour les autres avec jupiler et maes

restaurant hallal/ resto tout court avec plein de cochon et de biere dans les recettes

a bruxelles les jardins sont peux nombreux et sont séparé d'un mur de 3m

terrain de sport??? au foot ils virent les khollotos, au mini foot il y a que des khollotos

à l'ecole, les mamans marocaines avec les marocaines, et ainsi de suite

:D
 
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