Hannah Kadhafi est-elle vraiment morte? Cest la question que se pose ce vendredi lIrish Times après que son envoyée spéciale à Tripoli, Mary Fitzgerald, a mis la main sur des preuves de vie retrouvées dans les décombres de la résidence fortifiée du dirigeant libyen.
Hannah, cest lhistoire dun mythe soigneusement entretenu depuis 1986 par Mouammar Kadhafi, son père adoptif. Cette année-là, en avril, laviation américaine avait bombardé son QG de Tripoli en représailles à lattentat commis par des agents libyens dans une discothèque de Berlin.
Hannah, symbole des souffrances endurées par la Libye
Après le raid ordonné par Ronald Reagan, le «Guide» de la révolution avait annoncé la mort dHannah, âgée de six mois, devenue immédiatement le symbole des souffrances endurées par lui et son peuple face à cette «agression militaire occidentale». Pour commémorer les vingt ans de lattaque américaine, le régime avait ainsi organisé le «Festival Hannah pour la liberté et la paix».
Cependant, même si le corps sans vie dun bébé avait été montré pour preuve à un journaliste américain, les doutes ont toujours subsisté, aussi bien à létranger quen Libye. Le dirigeant libyen avait en effet été prévenu du raid par le président du Conseil des ministres italien de lépoque.
Etudes de médecine et shopping à Londres
«Toute cette histoire fait partie de la propagande de Kadhafi», avait indiqué à la journaliste de lIrish Times un insurgé libyen de Benghazi quelques mois plus tôt, ajoutant, comme dautres, quHannah avait fait des études de médecine et quelle exerçait à Tripoli. Des sources diplomatiques basées dans la capitale libyenne ont confié les mêmes hypothèses à Mary Fitzgerald.
En 1999, lagence de presse chinoise Xinhua signalait la présence de la fille adoptive de Mouammar Kadhafi sur la photo dun déjeuner réunissant Nelson Mandela et la femme du dirigeant libyen, accompagnée de ses deux filles. En février dernier, le quotidien allemand Welt am Sonntag a lui affirmé quHannah se trouvait sur la liste des personnes dont les avoirs en Suisse ont été gelés. Le journal indiquait également que la jeune femme occupait une place de choix au sein du ministère libyen de la Santé, quelle parlait couramment langlais, voyageant régulièrement à Londres pour y faire du shopping.
Hannah, cest lhistoire dun mythe soigneusement entretenu depuis 1986 par Mouammar Kadhafi, son père adoptif. Cette année-là, en avril, laviation américaine avait bombardé son QG de Tripoli en représailles à lattentat commis par des agents libyens dans une discothèque de Berlin.
Hannah, symbole des souffrances endurées par la Libye
Après le raid ordonné par Ronald Reagan, le «Guide» de la révolution avait annoncé la mort dHannah, âgée de six mois, devenue immédiatement le symbole des souffrances endurées par lui et son peuple face à cette «agression militaire occidentale». Pour commémorer les vingt ans de lattaque américaine, le régime avait ainsi organisé le «Festival Hannah pour la liberté et la paix».
Cependant, même si le corps sans vie dun bébé avait été montré pour preuve à un journaliste américain, les doutes ont toujours subsisté, aussi bien à létranger quen Libye. Le dirigeant libyen avait en effet été prévenu du raid par le président du Conseil des ministres italien de lépoque.
Etudes de médecine et shopping à Londres
«Toute cette histoire fait partie de la propagande de Kadhafi», avait indiqué à la journaliste de lIrish Times un insurgé libyen de Benghazi quelques mois plus tôt, ajoutant, comme dautres, quHannah avait fait des études de médecine et quelle exerçait à Tripoli. Des sources diplomatiques basées dans la capitale libyenne ont confié les mêmes hypothèses à Mary Fitzgerald.
En 1999, lagence de presse chinoise Xinhua signalait la présence de la fille adoptive de Mouammar Kadhafi sur la photo dun déjeuner réunissant Nelson Mandela et la femme du dirigeant libyen, accompagnée de ses deux filles. En février dernier, le quotidien allemand Welt am Sonntag a lui affirmé quHannah se trouvait sur la liste des personnes dont les avoirs en Suisse ont été gelés. Le journal indiquait également que la jeune femme occupait une place de choix au sein du ministère libyen de la Santé, quelle parlait couramment langlais, voyageant régulièrement à Londres pour y faire du shopping.