Sport/Foot Magazine est parti à la rencontre de Nabil Dirar à Monaco. L'ancien ailier de Bruges y coule des jours heureux, après avoir signé un contrat plantureux dans la formation de Ligue 2. Le Marocain a évoqué sa nouvelle vie mais aussi l'équipe nationale marocaine. Sans langue de bois... vraiment sans langue de bois!
Le Maroc se remet toujours péniblement de son élimination sans gloire à la CAN, dès le premier tour. Un tournoi auquel n'a pas pris part Nabil Dirar. Dans Sport/Foot Magazine, le fantasque ailier a reconnu qu'il n'était même pas déçu d'être resté à la maison. Au contraire.
"Un voyage scolaire ou quoi?"
"Hé, ho, j'ai ma fierté. Je ne voulais pas aller à la CAN pour être sur le banc ou dans la tribune. Y aller regarder les autres, ça ne m'intéressait pas. Ma femme enceinte a plus besoin de moi qu'une équipe qui ne veut pas me faire jouer. Passer autant de temps en Afrique pour ne pas être repris sur la pelouse: ça va pas, non? C'est un voyage scolaire ou quoi? J'ai dit dans une interview que je ne voulais pas aller à la CAN pour faire du bronzage, que je préférais alors rester à Bruges. Eric Gerets l'a mal pris. L'explication de ma non-sélection, elle est surtout là. Il a eu peur que je réagisse mal si je ne jouais pas. Quelques jours plus tôt, c'était encore fort probable que j'y aille. Un responsable de la Fédération m'avait appelé: "Prépare ton passeport, faxe-moi ceci et cela." Puis, il y a eu la parution de cette interview et ça a tout changé."
"Je devais être à la CAN"
Sportivement parlant, Dirar estime qu'il avait largement sa place dans la sélection de Gerets. Surtout qu'il était en train de réaliser une grosse saison à Bruges. "Arrête, y'a pas photo, je devais y être. Je peux jouer à tous les postes offensifs, ça veut dire que je dois être au minimum sur le banc. Des gars qui sont toujours réservistes dans leur club ont été sélectionnés et ont joué. Mais c'est pas la fin du monde. Gerets n'a pas besoin de moi, je n'ai pas besoin de lui, c'est la vie."
"Que des faux culs"
D'après certains bruits qui circulent, Dirar serait trop renfermé en sélection, ce qui ne faciliterait pas sa tâche au sein du groupe des Lions de l'Atlas. "Je ne vais pas là pour rigoler avec tout le monde, je ne suis plus un gamin. Je n'ai pas besoin de prendre tous mes coéquipiers dans les bras, c'est pas mes potes. (...) Dans un club ou dans une sélection, tu n'as pas d'amis, tu n'as que des faux culs. Tout le monde ne pense qu'à sa gueule."
"Gerets pas coupable"
Malgré toutes ces critiques, le Bruxellois d'adoption ne veut pas pointer du doigt le Lion de Rekem. "Ca n'aurait pas de sens de dégommer Gerets. Il n'est pas responsable de l'échec à la CAN. Et il a gagné des trophées partout où il est passé, ça en dit assez sur ses qualités. (...) Ca a foiré parce qu'il y a beaucoup d'égoïsme dans le groupe, des gars qui ne pensent qu'à eux. J'en vois qui font des petits trucs pour le fun. Moi aussi, je peux dribbler quatre adversaires puis perdre le ballon. Je le faisais quand je jouais au futsal à 18 ans. C'est joli, mais à quoi ça sert?"
Le Maroc se remet toujours péniblement de son élimination sans gloire à la CAN, dès le premier tour. Un tournoi auquel n'a pas pris part Nabil Dirar. Dans Sport/Foot Magazine, le fantasque ailier a reconnu qu'il n'était même pas déçu d'être resté à la maison. Au contraire.
"Un voyage scolaire ou quoi?"
"Hé, ho, j'ai ma fierté. Je ne voulais pas aller à la CAN pour être sur le banc ou dans la tribune. Y aller regarder les autres, ça ne m'intéressait pas. Ma femme enceinte a plus besoin de moi qu'une équipe qui ne veut pas me faire jouer. Passer autant de temps en Afrique pour ne pas être repris sur la pelouse: ça va pas, non? C'est un voyage scolaire ou quoi? J'ai dit dans une interview que je ne voulais pas aller à la CAN pour faire du bronzage, que je préférais alors rester à Bruges. Eric Gerets l'a mal pris. L'explication de ma non-sélection, elle est surtout là. Il a eu peur que je réagisse mal si je ne jouais pas. Quelques jours plus tôt, c'était encore fort probable que j'y aille. Un responsable de la Fédération m'avait appelé: "Prépare ton passeport, faxe-moi ceci et cela." Puis, il y a eu la parution de cette interview et ça a tout changé."
"Je devais être à la CAN"
Sportivement parlant, Dirar estime qu'il avait largement sa place dans la sélection de Gerets. Surtout qu'il était en train de réaliser une grosse saison à Bruges. "Arrête, y'a pas photo, je devais y être. Je peux jouer à tous les postes offensifs, ça veut dire que je dois être au minimum sur le banc. Des gars qui sont toujours réservistes dans leur club ont été sélectionnés et ont joué. Mais c'est pas la fin du monde. Gerets n'a pas besoin de moi, je n'ai pas besoin de lui, c'est la vie."
"Que des faux culs"
D'après certains bruits qui circulent, Dirar serait trop renfermé en sélection, ce qui ne faciliterait pas sa tâche au sein du groupe des Lions de l'Atlas. "Je ne vais pas là pour rigoler avec tout le monde, je ne suis plus un gamin. Je n'ai pas besoin de prendre tous mes coéquipiers dans les bras, c'est pas mes potes. (...) Dans un club ou dans une sélection, tu n'as pas d'amis, tu n'as que des faux culs. Tout le monde ne pense qu'à sa gueule."
"Gerets pas coupable"
Malgré toutes ces critiques, le Bruxellois d'adoption ne veut pas pointer du doigt le Lion de Rekem. "Ca n'aurait pas de sens de dégommer Gerets. Il n'est pas responsable de l'échec à la CAN. Et il a gagné des trophées partout où il est passé, ça en dit assez sur ses qualités. (...) Ca a foiré parce qu'il y a beaucoup d'égoïsme dans le groupe, des gars qui ne pensent qu'à eux. J'en vois qui font des petits trucs pour le fun. Moi aussi, je peux dribbler quatre adversaires puis perdre le ballon. Je le faisais quand je jouais au futsal à 18 ans. C'est joli, mais à quoi ça sert?"