Naim, 18 ans, de Molenbeek: «J'ai été frappé au commissariat»

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion compteblad
  • Date de début Date de début

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
http://www.sudinfo.be/721493/articl...-de-molenbeek-j-ai-ete-frappe-au-commissariat


Naim, 18 ans, de Molenbeek: «J'ai été frappé au commissariat»

David Baudoux



Assiste-t-on à une nouvelle affaire de bavure policière à Molenbeek ? C’est ce qu’affirme Naim, 18 ans, qui assure avoir été brutalisé par un agent de police au commissariat situé quai des Charbonnages, ce mercredi soir. Soutenu par sa sœur, le jeune homme se déplace en tout cas avec une béquille depuis lors et porte les stigmates de coups au niveau de l’abdomen, des oreilles et des bras. Ils ont déposé plainte au Comité P et ont déjà sollicité les pouvoirs publics.



5 réactions











Envoyer à
Imprimer

Depuis, Naim se déplace en béquilles.







Depuis, Naim se déplace en béquilles.
Pauline Cantal

Depuis, Naim se déplace en béquilles.







Mercredi en début de soirée, un arrachage de sac a eu lieu non loin de la place de la Duchesse de Brabant à Molenbeek. Une patrouille de police entreprend un ratissage dans les environs. C’est lors de cette recherche que les agents aperçoivent Naim et deux de ses amis, dans un hall d’immeuble à l’intersection des rues des Quatre-Vents et Jean-Baptiste Decock. Pendant la fouille du bâtiment, les policiers découvrent le sac à main dérobé et décident d’embarquer les trois jeunes.

Dès le début, Naim clame son innocence. « Je n’ai même pas remarqué ce sac, j’étais en train d’aider une famille à montrer des courses, quand les policiers sont arrivés. J’ai essayé de leur expliquer que je n’avais aucune idée de ce qu’il se passait. Et ils m’ont répondu de la fermer sous peine de m’en prendre plein la gueule », raconte Naim. Lui et ses deux amis, dont un mineur, sont emmenés au commissariat de police du quai des Charbonnages, où ils sont interrogés.

Dans sa version des faits le jeune homme explique : « Quasiment dès le début, un policier en particulier a commencé à être violent. On était contre le mur, les jambes écartées et il m’a crié dessus que j’étais coupable. J’ai répondu que non. Là, j’ai pris des coups de poing dans les côtes et des baffes. » Pendant plusieurs heures, Naim est détenu et interrogé. « J’ai reçu énormément de coups. À un moment, j’ai voulu m’asseoir parce que je suis asthmatique. Le policier en question m’a frappé dans les jambes de façon répétée », se souvient Naim, qui depuis lors utilise une béquille pour se déplacer. Et il continue de nier les faits qui lui sont reprochés, malgré la confrontation avec la dame qui s’est fait voler son sac et qui assure le reconnaître formellement. « J’ai essayé d’expliquer aux enquêteurs que c’est sa parole contre la mienne, que je comprenais qu’elle pouvait être sous le coup de l’émotion. Mais, ça n’a fait qu’empirer les choses. J’ai aussi eu droit aux insultes racistes », regrette l’adolescent. « Heureusement, un autre policier est intervenu pour faire cesser les coups . »

Naim a donc passé la nuit au poste, selon lui sans boire ni manger, avant d’être transféré au parquet de Bruxelles où il sera finalement libéré. « Le procureur a remarqué que la première description de la dame ne correspondait pas avec moi.


suite ici http://www.sudinfo.be/721493/articl...-de-molenbeek-j-ai-ete-frappe-au-commissariat
 
encore un autre cas....:wazaa:

http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/434119/comme-en-irak-au-commissariat.html

“Comme en Irak” au commissariat !

(14/05/2013)


EXCLUSIF
Des photos hallucinantes à l’appui d’accusations portées contre des policiers
BRUXELLES Le Comité P, sur instruction du juge de Bruxelles, M. Jean Coumans, enquête sur des faits d’extrême violence policière présumés avoir eu lieu le 14 janvier dernier et jamais révélés à la presse, à la division centrale de la police Bruxelles-Capitale-Ixelles, un passage à tabac en cellule, par trois policiers, d’un Ixellois de 44 ans.

Arrivé intact au commissariat du Marché au Charbon, O. N. en est sorti le corps tuméfié, avec notamment une fracture du crâne, une fracture de l’os temporal droit, les os du nez cassés et les tympans perforés.

Selon les premiers éléments d’enquête connus de nous, les faits auraient donc eu lieu dans un local du commissariat central près des cellules Amigo. Et la police des polices envisage qu’il y ait eu concert préalable : les trois policiers savaient parfaitement, ils avaient convenu de ce qui allait se passer. Ils ont enfilé des gants noirs et prévenu avant que ça ne débute : “On va te faire comme en Irak.” Il y avait deux collègues, dont une policière. Ceux-là se sont retirés plutôt que de voir ça.

O.N. est à terre, menotté dans le dos. Coups de pied, coups de poing, puis coups de télescopique dans les parties génitales, insultes et crachats, puis un policier lui aurait encore bondi et rebondi sur le ventre à plusieurs reprises.

Le privé de liberté avait été interpellé après un incident dans un café et suspicion de vente de stupéfiants. Mais il dit avoir été piégé. Selon lui, le pacson de 4 grammes qui a été saisi ne lui appartenait pas. Déjà dans le véhicule de patrouille, menotté, il dit avoir reçu dans l’oreille un premier coup violent du plat de la main. La patrouille de trois se composait d’une policière qui est descendue et est rentrée à pied, pour se désolidariser.

Au commissariat, O. N. aurait été traîné par terre comme un chien, sous les crachats déjà et les insultes. Et une autre policière est aussi intervenue pour dire aux collègues de cesser immédiatement. O. N. ajoute avoir eu un voile et s’être évanoui. La réponse de la police est toujours la même : une enquête est ouverte, on attend les conclusions et si celles-ci montrent que le plaignant a menti, la police déposera plainte contre lui pour calomnie et diffamation.

L’hôpital d’Etterbeek-Ixelles confirme : fracture du crâne avec commotion cérébrale associée, perforation tympanique bilatérale, fracture des os du nez avec déviation du nez et hématome nasal franc, contusions et hématomes multiples au niveau thoracique, dorsal et des membres, etc.

Le cabinet de l’avocat Jean-Paul Tieleman confirme le dépôt de plainte avec constitution de partie civile, pour coups et blessures volontaires avec incapacité, traitements inhumains et dégradants et tortures.



Gilbert Dupont

© La Dernière Heure 2013
 
cas similaire....


http://www.sudinfo.be/742748/articl...te-maltraite-par-la-police-de-bruxelles-video


vidéo sur le lien http://videos.sudpresse.be/video/c9b5bdf641as.html

Fayçal: "Handicapé, j’ai été maltraité par la police de Bruxelles" (vidéo)

Deborah Van Boterdael


Deux Bruxellois, Fayçal et Ahmed, disent avoir été victimes de violences policières, mardi soir, place De Brouckère. Le premier souffre d’un handicap physique. Mais cela n’a rien changé, nous raconte-t-il.


75 réactions
Envoyer à
Imprimer



Fayçal et Ahmed disent avoir été maltraités par la police. Les faits se seraient produits mardi vers minuit à De brouckere. « Nous étions au restaurant avec une amie », nous explique Ahmed. « Après le repas, nous voulions la ramener chez elle en voiture. Mais nous étions en Smart. Mon amie est donc montée sur mes genoux ».

Lors de leur trajet, ils se font arrêter par la police. « Nous étions en infraction, ce que nous avons reconnu », admet notre interlocuteur. « Notre amie est sortie du véhicule mais deux autres voitures de police sont arrivées ». Et c’est à ce moment-là que les choses auraient mal tourné. « Un des policiers a commencé à m’aveugler avec sa lampe », explique l’homme. « Ils nous ont ensuite demandé nos papiers ». Mais Ahmed ne les avait pas sur lui. « Les policiers ont alors voulu me fouiller, ce que j’ai refusé. Je voulais qu’ils le fassent au commissariat. Ils m’ont donc passé les menottes et m’ont jeté dans leur camionnette ».

Pendant ce temps, Fayçal, souffrant d’une maladie musculaire qui l’empêche de tenir debout si on le pousse, tentait de comprendre ce qui se passait. « J’ai dit aux policiers que j’étais handicapé, ils s’en foutaient », confie-t-il en nous montrant sa carte handicapé. « Ils m’ont poussé. Je restais le plus près possible de ma voiture pour pouvoir me rattraper dessus. Ensuite, ils ont embarqué Ahmed, et m’ont jeté mes papiers en me disant de dégager ». Au commissariat, les choses auraient pris encore plus d’ampleur. « Je suis arrivé là-bas et j’ai demandé de voir un responsable », dit Ahmed. « Mais celui-ci a dit à son personnel de me faire passer par l’arrière, ce qui signifie de m’emmener au garage pour me tabasser . Je leur ai alors dit que j’étais ami avec Joëlle Milquet. Du coup, ils se sont calmés et m’ont emmené pour prendre mon identité ».

Lorsque l’homme a énoncé son nom, il était fiché sur l’ordinateur pour l’agression d’une dame il y a cinq ans. « Les faits se sont passés à Molenbeek. La police de Bruxelles n’a donc pas les détails. Dans cette histoire, j’étais intervenu pour aider la dame à qui on avait volé le sac ».

Des explications auxquelles le policier aurait répondu comme suit : « Tu me prends pour un ***. Les Marocains, vous êtes tous pareils. Ce n’est pas possible que tu sois quelqu’un de bien ». La police finira par mettre l’homme dehors. « Je voulais porter plainte contre eux mais je n’ai aucune preuve, aucun nom. À la fin, je les ai même insultés parce que je voulais qu’ils me tabassent pour avoir des preuves physiques. Mais ça n’a pas été le cas. C’est ma parole contre la leur ».

Nous avons tenté de joindre la police Bruxelles-Ixelles ce mercredi pour avoir leur version mais celle-ci est restée injoignable.
 
quand un jour ca t arrivera tu tiendras un autre langage :) ;)


PS : Concernant Fayçal (qui souffre d'un handicap) une connaissance le connait : c'est un gars super gentil, super droit!
Je ne sais pas si ils sont gentils et droits,en tout cas,à premiére vue,ils n'ont absolument rien de "kayra",ni dans l'attitude ,ni dans leur façon de s'exprimer
 
l'habit ne fait pas le moine....ou l'imam....:)
Bonjour,
C'est pourquoi j'ai mis "kayra" entre parenthèses,on peut très bien être honnête et droit en ayant une casquette et des baskets, comme on peut très bien être "pourri" en portant le costume cravate,d'ailleurs,bien souvent,les vrais "méchants" sont surtout ceux de la deuxiéme catégorie (politique,mafia...).
 
Au sujet de l'affaire dont nous comprenons l'émoi qu'elle suscite parmi ses confrères et l'opinion.
Nous ne jugerons pas ici le fond de l'affaire. Il conviendra d'attendre les conclusions de l'enquête afin de bien connaitre en quelles circonstances précises s'est déroulée cette procédure.
Mais nous disons, à l'intention de chacun de vous ainsi qu'à celle de vos irrévérencieux camarades, qu'il n'est pas de banale affaire d'avanie. Cela n'existe pas.

Humilier c'est attenter à l'honneur d'un homme, c'est piétiner son nom, c'est déconsidérer sa personne, le jeter dans une sorte d'opprobre où le bien a perdu sa récompense et le mal sa hideur.

Comme disait Corneille, "Achève, et prends ma vie après un tel affront".

L'honneur et le nom demeurent les biens les plus précieux appartenant à un homme.

Dess203 vous suggère de lire Dostoïevski et son oeuvre "Humiliés et Offensés".

J'ai dit.

Dess203
 
Au sujet de l'affaire dont nous comprenons l'émoi qu'elle suscite parmi ses confrères et l'opinion.
Nous ne jugerons pas ici le fond de l'affaire. Il conviendra d'attendre les conclusions de l'enquête afin de bien connaitre en quelles circonstances précises s'est déroulée cette procédure.
Mais nous disons, à l'intention de chacun de vous ainsi qu'à celle de vos irrévérencieux camarades, qu'il n'est pas de banale affaire d'avanie. Cela n'existe pas.

Humilier c'est attenter à l'honneur d'un homme, c'est piétiner son nom, c'est déconsidérer sa personne, le jeter dans une sorte d'opprobre où le bien a perdu sa récompense et le mal sa hideur.

Comme disait Corneille, "Achève, et prends ma vie après un tel affront".

L'honneur et le nom demeurent les biens les plus précieux appartenant à un homme.

Dess203 vous suggère de lire Dostoïevski et son oeuvre "Humiliés et Offensés".

J'ai dit.

Dess203
t'as donner combien de fois ta vie ??
 
c'est quoi la prochaine étape ??

interdiction à la police de toucher aux arabes ??


dans le premier article, le gars ils coure, il se fait arrêter devant l'entrée d'un immeuble dans lequel on a retrouvé le sac de la dame volé, la dame le reconnait formellement et après il se fait passer pour la victime alors que c'est lui l'agresseur....c'est honteux de s'attaquer à une vieille dame pour lui voler ses maigres revenus.... ils n'ont plus aucune pitié...
Et après certains s'étonnent que les employeurs ne veulent pas d'ouvriers ou employés marocains...
 
bien t'as raison, le policier aurait dû les abattre tous les deux comme avec le voleur de sac marocain qui s'est fait abattre par un policier il y a deux semaines...:)
Tout de suite les extrêmes...

Non seulement ils étaient en infraction en plus ils n'ont pas leurs papiers et refusent qu'ils soient fouillé,la procédure étant justement que celui qui n'a pas ses papiers d'identité soit fouillé
 
Tout de suite les extrêmes...

Non seulement ils étaient en infraction en plus ils n'ont pas leurs papiers et refusent qu'ils soient fouillé,la procédure étant justement que celui qui n'a pas ses papiers d'identité soit fouillé


dans l'article il parle de mauvais traitements. ...mais j'en sais rien puisqu'il n'y a qu'une version des faits. Tu as peut être raison. C'est probablement encore des Marocains qui profitent de leur situation de "victime" pour crier au racisme....c'est probable...
 
cette fois ci (c'est pas la première fois non plus) c'est un belge de souche qui se fait tabasser par la police


photo du jeune ici :
http://www.sudinfo.be/767616/articl...une-demi-douzaine-de-policiers-bruxellois-m-o




Arno, étudiant namurois de 21 ans: "Une demi-douzaine de policiers bruxellois m'ont tabassé sans raison"

S.D.


Arno, un Namurois âgé de 21 ans, aurait été passé à tabac par la police locale de Bruxelles capitale Ixelles alors qu’il rentrait d’une soirée. Il affirme que plusieurs agents l’ont roué de coups. Il a ensuite porté plainte au comité P, la police des polices. Mais les agents concernés démentent la version du jeune homme. Pour eux, c’est Arno qui les a agressés.


51 réactions











Envoyer à
Imprimer


Arno aurait été frappé par des agents de la police locale de Bruxelles. Désormais, le jeune homme ne se sent plus en sécurité dans la capitale






D.R.

Arno aurait été frappé par des agents de la police locale de Bruxelles. Désormais, le jeune homme ne se sent plus en sécurité dans la capitale
D. R.

Arno aurait été frappé par des agents de la police locale de Bruxelles. Désormais, le jeune homme ne se sent plus en sécurité dans la capitale


La fin des examens est le moment le plus attendu par les étudiants. Mais pour Arno Léonis, un étudiant Namurois vivant à Bruxelles, la soirée de fin d’année a tourné au cauchemar. Il affirme avoir été tabassé, injurié, et ce sans raison, par une vingtaine de policiers dans le centre de Bruxelles.

Cet étudiant explique qu’en allant vers deux hommes qui se disputaient, un agent serait passé devant lui et l’aurait violemment poussé, en lui lançant : « dégage c… ». « Directement, je lui ai dit qu’il n’avait pas à me parler de cette manière », rapporte Arno.

D’après le Namurois, le policier n’aurait pas du tout accepté cette remarque et aurait voulu lui donner un coup de pied.

« J’ai su l’éviter. Mais d’autres policiers, qui se trouvaient derrière moi, m’ont agrippé et ils m’ont flanqué par terre. Quand je me suis retrouvé au sol, ils m’ont donné de nombreux coups au visage et dans le ventre. Je ne savais rien faire. À ce moment-là, ils étaient au moins cinq ou six à me frapper », se rappelle Arno. « Et celui qui m’a injurié m’a aussi sauté dessus avec ses deux genoux alors que j’étais déjà totalement K.O ».

Le commissaire Christian De Coninck, dément formellement la version d’Arno Léonis, cet étudiant qui accuse des agents de l’avoir frappé et injurié. D’après lui, c’est ce jeune homme qui a agressé les policiers. D’après lui, cinq d’entre eux ont même décidé de porter plainte.

Plus d’informations dans La Meuse et La Capitale de ce mardi.
 
Ramadan 2009, c'était chaud....
l'année passée à Vilvoorde, il y a eu aussi des violences policières
espérons que cette année ça reste calme


 
Dernière édition:
Retour
Haut