Nakba 1948 - Nakba 2008?

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petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Bonjour à tous,

Cela fait un peu plus de 2 ans que je suis là on va dire et que les choses sont en mode répétita en termes d'interventions, d'arguments voire même jugement de valeur des uns et des autres par rapport à ce sujet du conflit isréalo-palestinien..

Pour la Nakba de 48 on va dire qu'on faisait partie de ce monde voire même nos parents respectifs, et pourtant nous avons donné tout un chacun son avis sur la question et surtout critiquer une position des arabes à ce moment là bien précis..mais on est en 2008 et nous sommes là, qu'avons nous fait pour que la donne soit différente que ce qu'elle n'est aujourd'hui? des critiques incessantes et des balles jettées dans un camp comme dans un autre et des indignations à l'encontre de nos dirigeants..sauf qu'aujourd'hui l'image nous arrive ou que nous sommes et l'appel de ce peuple est clair : OUMA eux mêmes ce sont rendus à l'évidence que les dirigeants ne peuvent rien faire pour eux et leur appel est pour les peuples quelque soit leur race ou leur religion..

Alors bougez vous du mieux que vous pouvez, demain vous allez raconter une partie de l'histoire à vos enfants à laquelle vous aviez assisté vous auriez le choix entre deux options : acteur ou spectateur!!!

Bonne journée à tous

ps : sana saida et shana tova
 
demain toi blandinaute comment retracerais tu ce qui se passe à tes enfants?

je vous pose la question parce que plus j'en lis des choses ici plus je me rend compte que certains sont inconscients de part leurs interventions..
 
"L’holocauste" de Gaza et la fin de l’humanisme
jeudi 12 février 2009 - 09h:12
Wahid Abdel-Méguid - Al-Ahram/hebdo

Le sang n’avait pas été séché dans la bande de Gaza lorsque le président Barack Obama a prononcé son discours d’investiture. Les cadavres n’avaient pas encore été enterrés lorsque le monde entier a vu cet homme noir qui est entré à la Maison Blanche levant les slogans d’égalité, de liberté et de lutte contre le racisme.

Obama a parlé de l’égalité comme aucun autre président américain ne l’a fait depuis Abraham Lincoln. En évoquant l’histoire de la naissance des Etats-Unis à travers une révolution nationale de libération, il s’est souvenu des nationalistes américains qui ont installé des camps de morts à proximité des rives des rivières de glace, alors que les colons avançaient. On aurait dit qu’il parlait de toutes les luttes nationales et qu’il était conscient, par conséquent, du drame des Palestiniens dans leurs camps, même s’ils ne sont pas à proximité des rivières gelées. En évoquant la neige recouverte de sang, il semblait être conscient des images de sang recouvrant les écoles et les maisons de Gaza.

Cependant, Obama n’a pas dit un seul mot sur l’holocauste de Gaza. Il n’a pas montré une seule position humaine. Malgré la tendance humaine qu’il voulait conférer à son discours, il a complètement ignoré les enfants innocents de Gaza qui ont été privés de leur droit à la vie et à la sécurité et non pas seulement de leur droit à l’égalité et à la liberté. Il n’a pas trouvé parmi les femmes de Gaza, qui ont tout perdu et qui se sont retrouvées dans la rue, une seule femme ressemblant à Rosa Park, cette femme noire qui a inspiré Martin Luther King, lorsqu’elle a refusé de céder sa place à un blanc dans un autobus. Il n’a pas pu réaliser le point commun entre la révolution des Américains contre les Anglais et la révolte des Palestiniens contre les monstres sionistes, à côté desquels les Anglais sont extrêmement nobles et humains. Les Anglais, qui ont essayé d’étouffer la révolution américaine, étaient des humains à l’encontre des sionistes qui ont brûlé les êtres humains et les pierres dans la bande de Gaza. Obama, dont les ancêtres ont souffert de la discrimination, et de l’oppression, ce qui l’a poussé à lever les slogans de l’égalité et de la justice, n’a pas pu réaliser tout ceci. Comment se peut-il alors que les autres le réalisent, non seulement aux Etats-Unis et en Occident, mais dans les autres régions du monde où l’humanisme connaît un recul évident ?

Si cette notion qui s’était cristallisée durant l’ère des Lumières avait toujours une place dans le monde d’aujourd’hui, l’holocauste sioniste à Gaza aurait secoué ce monde plus que ne l’a fait l’holocauste nazi en Allemagne.

Cependant, rien ne s’est passé. Le monde entier s’est ébranlé, d’est en ouest, du nord au sud lors de l’holocauste nazi, car il n’avait pas encore perdu son humanité. Sa colère fut accompagnée d’une révolte contre la guerre, en conséquence des séquelles des deux guerres mondiales. Cette colère et cette révolte ont alors engendré un mouvement pour la non-prolifération des armes nucléaires, après les massacres de Hiroshima et Nagasaki.

Le monde entier disait non à ces crimes à titre de défense de l’être humain dont les philosophes des Lumières ont vanté la raison, la sagesse, le travail, la liberté et la tolérance.

On doit chercher ce qui reste de cet homme et songer longuement à ce qui attend le monde s’il s’avère vrai que l’humanité est en recul, à cause de l’incapacité de la communauté internationale d’affronter l’agressivité sioniste dont la férocité et la sauvagerie ont atteint un stade sans précédent dans l’histoire humaine. Qui aurait cru lors de la Déclaration universelle des droits de l’homme, il y a 60 ans, que viendrait le jour où les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité deviendraient une chose banale ? Qui aurait imaginé qu’un pays utiliserait, devant le monde entier, des armes prohibées, comme si brûler les hommes et les pierres fait partie de la légitimité internationale ? !

L’holocauste sioniste a commencé 17 jours après la célébration, qui doit être la dernière, de la commémoration de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette déclaration fut brûlée parmi tout ce qui est tombé en cendres dans la bande de Gaza. Ceux qui travaillent dans le domaine des droits de l’homme, sous l’ombrelle de cette fameuse déclaration, doivent arrêter leurs activités routinières qui n’ont plus aucun sens.

La première mission humanitaire aujourd’hui est de retrouver le sens de l’Homme avec un grand H, afin de pouvoir par la suite défendre ses droits. Ceci ne sera possible qu’après la libération de la communauté internationale de l’hégémonie sioniste dans ses étapes les plus agressives et les plus féroces.

Certains partisans de l’humanité s’étaient étonnés qu’un peuple talentueux, comme le peuple allemand, avait pu suivre Hitler de la sorte et comment un peuple possédant un passé glorieux, comme le peuple russe, avait pu être assujetti par Staline. Cependant, ceci ne peut être comparé à la soumission de toute la communauté internationale au sionisme et à son silence envers la destruction de toutes les valeurs sur lesquelles se base le sens de l’humanité depuis l’époque des Lumières. Ceci survient en l’absence des grandes philosophies des Lumières, qui portaient ce sens malgré leurs différents références, théories ou rêves. Le libéralisme humain a disparu sous le poids d’un nouveau libéralisme façonné par les sionistes. Le marxisme constructif a disparu depuis son emprisonnement dans les couloirs du Kremlin. C’est ainsi que les philosophies humanistes ont disparu de la scène. Il n’est possible de sauver l’homme qu’en commençant à combattre le sionisme au niveau idéologique, culturel et philosophique. Il n’est possible de sauver l’homme qu’en mobilisant tous les efforts humains pour poursuivre le sionisme en justice et le punir pour ses crimes contre l’humanité, dont l’holocauste de Gaza a marqué l’apogée.

C’est là le seul moyen de sauver l’Homme et l’humanité.
 
petitbijou faut être serieux l'armée israélienne n'est pas plus barbare que le reste des armées du monde et surement moins que celle des pays arabe. Quant à la Oumma ,la mienne se limite à ma famille ,la blague du nous les musulmans sommes frères j'y crois plus .
 
petitbijou faut être serieux l'armée israélienne n'est pas plus barbare que le reste des armées du monde et surement moins que celle des pays arabe. Quant à la Oumma ,la mienne se limite à ma famille ,la blague du nous les musulmans sommes frères j'y crois plus .

Je crois que ce sentiment commence à être partager par pas mal de "musulmans" car nous n'avons de musulmans que le nom !
 
C un quoi un bon musulman ? quelqu'un qui parle dans le vent et qui n'ose pas agir ,c'est facile de crier son soutien à la Palestine mais ça ne tue aucun soldat israélien .
 
petitbijou faut être serieux l'armée israélienne n'est pas plus barbare que le reste des armées du monde et surement moins que celle des pays arabe. Quant à la Oumma ,la mienne se limite à ma famille ,la blague du nous les musulmans sommes frères j'y crois plus .
tu as le droit de ne pas y croire et défender tes opinions mais ne pas l'imposer aux autres ;)

l'armée israelienne est l'armée la plus barbare au monde au jour d'aujourd'hui je dis bien..à quoi mettre en place des lois si ce n'est pas pour les respecter? ces lois n'ont elle pas mises en place pour éviter les massacres de jadis? alors soyons sérieux et un min impartial au vu des images ce sont des atrocités contre l'humanité ;)
 
Nazisme, Sionisme et Holocauste
samedi 14 février 2009 - 09h:06

Mourad Benachenhou - Le Quotidien d’Oran


1ère partie : Israël : une démocratie à l’occidentale ? :D

Le sionisme, de l’antisémitisme inversé ?

Mais, cela ne signifie pas également qu’ils doivent être prêts à accepter d’être les victimes indirectes de cet Holocauste ou d’appuyer ceux qui se cachent derrière lui pour perpétrer un génocide systématique contre un autre peuple, comme le fait actuellement Israël, en conformité avec l’idéologie dont elle se réclame.

Les troupes coloniales qui ont pris part aux massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et autres villes et villages de la région, ne pouvaient ni se prévaloir - ni être innocentés de leurs crimes - de la tragédie d’Auradour Sur Glane (village français dont toute la population, au nombre de 642, a été massacrée le 10 juin 1944 par les troupes SS allemandes qui voulaient récupérer le chef de bataillon Helmut Kämpfe, capturé quelques jours auparavant par les « terroristes français »). Ce massacre, si affreux fut-il, ne donnait pas une sorte de droit divin aux troupes de la puissance coloniale, de mener des opérations de représailles sanguinaires contre une population civile aussi désarmée que les habitants d’Auradour sur Glane.

Mais, il faut remarquer que la violence crée une dialectique de vengeance qui conduit la victime à exercer, à la première occasion, son arbitraire sur une population plus faible qu’elle.

On constate un transfert de « compétences » entre la victime et son bourreau, qui fait que la victime utilise les mêmes justifications et les mêmes armes contre ceux qui lui donnent l’occasion de rétablir l’ordre normal des choses, dans lequel elle estime devoir toujours être la partie dominante, celle qui impose l’ordre du monde et ses règles morales. Pouvoir frapper sans risque de représailles devient un acte de rédemption et de disparition de la servitude passée.

Ainsi, la ressemblance entre les crimes nazis et le comportement d’Israël à l’égard des Palestiniens a été soulignée par un écrivain israélien, Les Levidow, dans un livre intitulé : »Le Retour », et qui note que :

« La paranoïa sioniste a des ressemblances avec l’antisémitisme européen, dans deux sens : les Palestiniens sont presque racialement définis comme anti-juifs, de même que les Juifs allemands persécutés étaient traités "d’anti-allemands". Et leurs attaques anticipées contre les Juifs ont déplacé un sentiment subconscient de culpabilité au sujet des pogroms israéliens contre les Palestiniens ».

Israël innocenté de tous ses crimes, du fait du Génocide ?

Comme l’explique Norman G. Finkelstein dans son livre : L’Industrie de l’Holocauste, Réflexions sur l’Exploitation de la Souffrance des Juifs : (2000, éditions Verso, New York) :

« Le dogme de l’Holocauste fondé sur la haine éternelle des non-Juifs a servi à la fois pour justifier la nécessité d’un Etat juif, et pour rendre compte de l’hostilité à Israël.. Si tout le monde veut la mort des Juifs, ce qui est vraiment extraordinaire, c’est qu’ils sont encore vivants - contrairement à une bonne partie de l’humanité, ils ne meurent pas exactement de faim... Ce dogme a également conféré à Israël le droit de faire n’importe quoi : comme les non-Juifs ont toujours l’intention de tuer les Juifs, les Juifs ont tous les droits de se protéger, de la façon qu’ils jugent appropriée. Quels que soient les stratagèmes auxquels les Juifs pourraient faire appel, même l’agression et la torture, ils constituent de l’auto-défense légitime... Boas Evron remarque : "Tous les peuples ont collaboré avec les Nazis dans la destruction des Juifs, donc, tout est possible pour les Juifs dans leurs relations avec les autres peuples". » (p. 50-51).

Au nom de l’Holocauste, Israël utilise, dans sa répression de la résistance du peuple palestinien, les techniques de punition collective, des plus « bénignes », comme de briser les os des personnes arrêtées, aux plus barbares, comme la torture systématique et le ciblage prémédité des populations civiles dans les opérations militaires, comme les assassinats ciblés qui aboutissent au massacre de familles entières.

Voici ce que dit Jacqueline Rose, dans son ouvrage intitulé : La Question de Sion (2005, Presses universitaires de Princeton) :

« Aujourd’hui, à titre de politique constante, l’armée israélienne brise les os des Palestiniens. Au début de la première Intifadha, Rabin avait donné cet ordre à l’armée : "Brisez-leurs les os". Et les soldats exécutent avec discipline, l’ordre qui leur a été donné : briser, avec la crosse de leurs armes, les bras et les jambes des Palestiniens » (p. 116).

Dans ce même livre, elle donne la liste de toutes les humiliations quotidiennes dont souffrent les Palestiniens et de tous les crimes commis en continu contre eux, et qui en font des parias dans leur propre pays ; elle rapporte également que les soldats et les officiers israéliens exécutent sommairement des enfants palestiniens, et se justifient en proclamant que le souvenir de l’Holocauste les conduit à perpétrer, de manière routinière, ce qui est considéré comme de patents crimes de guerres perpétrés contre des civils ne représentant aucun danger !

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6116.
 
Nakba An 61 : hypocrisie des potentats arabes et indifférence coupable de l’Occident
jeudi 21 mai 2009 - 05h:06

Pr C. Eddine Chitour/P. Stambul

Rituellement nous nous souvenons qu’au mois de mai nous avons deux grands anniversaires qui donnent lieu à recueillement et prière. C’est d’abord le 8 Mai 1945, avec les massacres de Sétif, Kherrata et Guelma qui firent plusieurs milliers de morts (le général Tubert, en petit comité, parle de 15 000 morts, les nationalistes algériens de 45 000 morts), le deuxième événement est la Nakba qui a une saveur particulière avec les massacres demeurés impunis de Ghaza pendant trois semaines en janvier. Pour l’histoire, la Nakba est l’exacte réplique des atrocités occidentales envers les Juifs dont le point d’orgue fut justement l’holocauste.

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger

Avec une rare lucidité et une description sans complaisance, Pierre Stambul de l’Union juive française pour la paix décrit la situation des Palestiniens. Ecoutons-le :

« Les Israéliens parlent de l’indépendance d’Israël, proclamée le 14 mai 1948 et aussitôt entérinée par l’ONU.

« Pour les Palestiniens, c’est la Nakba, la catastrophe, la destruction de leur société et de leurs villages, suivie de l’exil de la grande majorité de la population. Aujourd’hui, il y a environ 5 millions de Juifs et 5 millions de Palestiniens qui vivent entre Méditerranée et Jourdain. Les premiers ont un Etat dit "juif" et occupent 90% de l’espace. Les seconds connaissent marginalisation, discriminations, assassinats "ciblés", misère et privation des droits élémentaires. 60 ans après la Nakba, des millions de Palestiniens sont toujours réfugiés, dispersés dans des camps du Proche-Orient, voire exilés plus loin. 60 ans après, les Palestiniens continuent de payer pour un crime européen : le génocide nazi. 60 ans après, c’est l’impunité d’Israël malgré les violations constantes du droit qui permet la poursuite de la destruction de la Palestine. Une injustice majeure a été commise : un nettoyage ethnique et l’expulsion de tout un peuple de sa terre (1).

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6634


« Cette mouvance intégriste représente aujourd’hui 25% de la société israélienne. 40 ans plus tard, il y a 500 000 Israéliens installés en territoire occupé. Il y a les colons religieux qui ont accaparé les terres, l’eau, les routes. Mais il y a aussi les colons économiques attirés par les loyers à bas prix. Les limites de Jérusalem se sont considérablement étendues. Les nouvelles colonies du secteur (sur les ruines d’anciens villages palestiniens dont celui de Deir Yassine) deviennent des quartiers et sont progressivement intégrées à Jérusalem. La frontière a disparu. La Ligne verte (la frontière de 1949) a été effacée. Elle ne figure sur aucune carte ou aucun livre scolaire israéliens. C’est une véritable société d’Apartheid qui s’est instaurée en Cisjordanie, en toute impunité »(1).


Elle veut un Etat juif non laïc, cela veut dire qu’une deuxième Nakba se prépare pour les 20% d’Arabes israéliens qui iront dans le futur bantoustan Palestine. On l’aura compris, on ne parle plus des réfugiés de 1948. Curieusement, tout le monde, même le pape parle de deux Etats, véritable piège mortel pour la Palestine ; mais même cela ce n’est pas acquis. Fidèle à sa politique séculaire, Israël ouvre plusieurs fichiers en même temps, elle veut d’abord régler le problème iranien avec l’appui des Arabes et notamment du pharaon égyptien qui est loin du charisme de Nasser. Nul doute que la réunion avec Obama ne débouchera pas sur quelque chose de contraignant pour Israël. Ainsi va ce Monde....
 
Le 61e anniversaire de la Nakba

mercredi 3 juin 2009 - 06h:35

Khaled Amayreh - Al Ahram Weekly

Comme ils le font chaque année, les Palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem, de part et d’autre de la ligne verte qui les sépare d’Israël, ont commémoré les 61 années qui se sont écoulées depuis que des juifs sionistes, en provenance principalement de l’Europe de l’Est, ont créé l’État juif sur 78 % de la patrie palestinienne.

Lors de la commémoration de cette année, ils ont réaffirmé leur volonté de défendre le droit au retour des quelque cinq millions de Palestiniens réfugiés dont les parents ont été expulsés de leurs terres ancestrales et souvent massacrés lors de leur fuite.

Al-Ahram Weekly a parlé avec quelques vieux Palestiniens qui ont survécu à la Nakba, la « catastrophe », appelée à présent de plus en plus souvent « l’holocauste palestinien ».

Mohamed Abou Sharar, qui avait combattu avec l’armée égyptienne près du village de Falluja sous le commandement de Gamal Abdel Nasser, se souvient très bien du massacre de ses voisins d’Al-Dawayema, à quelques kilomètres au sud-ouest de Falluja.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6705

Aujourd’hui, comme l’espoir d’une paix juste en Palestine s’évanouit, les Palestiniens sont plus décidés que jamais à s’accrocher à leur droit au retour qui se trouve au coeur même de leur cause. En outre, beaucoup de Palestiniens considèrent le droit au retour comme une valeur morale d’une importance immense et sacrée.
 
Pour Israël, la « nakba » n’existe pas
dimanche 11 avril 2010 - 07h:49

Christophe Ayad

La nakba, au sens littéral, c’est la catastrophe. Pour tous les Palestiniens, ce mot résume l’expulsion de leurs villages et de leurs villes lors de la guerre qui a immédiatement suivi la déclaration d’indépendance unilatérale d’Israël, en mai 1948. Ironiquement, « catastrophe » est aussi le mot utilisé par les Juifs pour désigner la Shoah, le génocide de six millions d’entre eux durant la Seconde Guerre mondiale.

Ultranationaliste. Cette décision sur les manuels scolaires, soutenue par le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, fait partie d’une loi en cours d’examen à la Knesset, le Parlement israélien. L’initiative en revient à Avigdor Lieberman, leader du parti ultranationaliste Israël Beitenou (Israël notre maison) et ministre des Affaires étrangères. Sa formation, qui recrute essentiellement dans les milieux laïcs russophones, est un pilier de la coalition de droite dure au pouvoir. A l’origine, le projet de loi visait à interdire toute commémoration de la nakba, le jour de la fête nationale d’Israël ; il prévoyait même une peine allant jusqu’à trois ans de prison. Lieberman, qui est obsédé par le péril démographique posé par les Arabes israéliens et milite pour leur « transfert », en clair, leur expulsion. Il a aussi l’intention de leur demander de prêter un serment de loyauté à l’Etat hébreu.

Ces mesures ne peuvent qu’être vécues comme une provocation et une incitation à la discrimination par les 1,7 million de Palestiniens citoyens d’Israël qui forment 20 % de la population du pays. Ils jouissent théoriquement des mêmes droits - dont celui de vote et d’être élus - que les citoyens juifs d’Israël, mais font l’objet de tout un ensemble de mesures discriminatoires non écrites. Dispensés du service militaire, ils ne peuvent souvent pas accéder aux emplois publics, ni obtenir des permis de construire aussi facilement que les Juifs.

Suspects. Souvent soupçonnés d’être une cinquième colonne par les Juifs, ils sont suspects aux yeux des Palestiniens des territoires et des réfugiés en raison de leur niveau de vie supérieur et de leur nationalité israélienne. Comment, en effet, expliquer qu’ils soient restés, malgré la guerre et l’occupation ?

http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8496


:rolleyes:
 
Commémoration de la Nakba : L’unité palestinienne
dimanche 16 mai 2010

Les divers mouvements palestiniens ont affiché, hier, leur volonté d’unité, à l’occasion de la commémoration de la « Nakba » (catastrophe), l’exode des Palestiniens ayant accompagné la création d’Israël, le 15 mai 1948, et la guerre israélo-arabe qui a suivi.

Cette année, les cérémonies interviennent alors qu’Israéliens et Palestiniens viennent de se lancer, sans grandes illusions, dans des négociations de paix indirectes sous l’égide des Etats-Unis. A Ghaza, près de 4 000 manifestants ont défilé depuis le Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) jusqu’à la représentation des Nations unies, à l’appel de l’ensemble des mouvements palestiniens, notamment le Fatah du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le mouvement islamiste Hamas. Les deux mouvements sont à couteaux tirés depuis que les islamistes se sont emparés de Ghaza en juin 2007, mais ont voulu afficher leur entente sur le droit au retour des réfugiés palestiniens. « Le droit au retour est sacré », a affirmé Ismaïl Radouane, un dirigeant du Hamas, lors d’une conférence de presse devant les locaux des Nations unies.

Plus de 760 000 Palestiniens ont été poussés à l’exode par l’avancée des forces juives ou chassés de chez eux il y a 62 ans. Aujourd’hui, l’ONU estime à quelque 4,7 millions le nombre de ces réfugiés avec leurs descendants. La résolution 194 de l’ONU, adoptée le 11 décembre 1948 et renouvelée chaque année, stipule que « les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible » et que « des dédommagements devraient être versés pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas revenir ». Tous les gouvernements israéliens se sont opposés au droit au retour, sauf pour la réunification des familles dispersées, faisant valoir qu’un afflux massif de réfugiés palestiniens ferait perdre à Israël son caractère d’Etat juif. Les manifestants ont remis à l’ONU une lettre signée de tous les mouvements demandant au secrétaire général de l’organisation, Ban Ki-moon « de s’activer le plus possible pour lever l’injustice contre le peuple palestinien », selon Zakaria al-Agha, un haut responsable du Fatah.


http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8714
 
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