Facile à dire, et quand l'Espagne laisse entrer un recherché pour crimes de guerres dans l'espace Schengen avec une fausse identité, ça concerne aussi l'Europe ou c'est à la carte?
Les dessous du conflit Maroc-Espagne- Allemagne /
Maroc-Europe et le rapprochement MAR-US-GB-ISR dans un contexte géopolitique régional ou l’intérêt minier joue un rôle prépondérant.
Il faut tout d’abord savoir que le sud Marocain regorge non seulement de phosphates qui deviennent une matière incontournable dans le domaine agricole mondial, mais aussi et surtout de minerais exceptionnels et très rares aux larges de ses côtes maritimes.
Le Mont Tropic étant aujourd’hui l’endroit le plus riche et le plus convoité au monde par les plus grandes puissances.
A ce sujet rappelons que les britanniques étaient les premiers à explorer les fonds marins au large des côtes marocaines. Une équipe de ses chercheurs avait alors découvert le mont Tropic : un ancien volcan vieux de 119 millions d’années, comprenant un gisement de tellure (ou tellurium) d’une teneur 50 000 fois plus élevée que celle des gisements terrestres.
C’est un semi-métal indispensable à l'élaboration de cellules photovoltaïques, et également utilisé pour la fabrication de composants électroniques. D’après ces chercheurs, ce gisement serait le plus grand au monde (10% des réserves mondiales connues).
En plus, ce mont sous-marin abriterait suffisamment de cobalt pour construire plus de 270 millions de voitures électriques, ce qui représenterait actuellement 54 fois la flotte mondiale de ces types de véhicules.
C’est d’ailleurs ce qui a poussé l’Union européenne à considérer formellement ces minerais comme des « matières premières hautement stratégiques ».
Par la suite, les espagnols avaient envoyé des expéditions exploratoires, mais non plus pour chercher ou prospecter la zone du Mont Tropic, mais pour documenter une demande d’extension de sa Zone Économique Exclusive (ZEE) à l’ONU, en se fondant sur la continuité du plateau continental. L'extension maximale étant de 350 milles selon la Convention de Montego Bay.
l'Espagne voulait annexer de cette manière, le Mont Tropic, situé à 269 milles marins de la limite méridionnale des îles Canaries.
Or pour le Maroc et selon cette même convention de Montego Bay, les îles d’un Etat n’ouvrent pas droit à une ZEE, mais à une mer territoriale de 12 milles (22 km) et que les Canaries sont dans ce cas, puisqu’il ne s’agit pas d’un Etat-archipel…
Ce qui revient à dire que le Mont Tropic ne peut être annexé à la ZEE des Îles Canaries.
Devant cette offensive espagnole, le Maroc avait décidé de réagir rapidement pour fixer définitivement ses frontières maritimes en conformité avec le droit maritime international. C’est ainsi qu’en 2019, la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l'étranger du Parlement marocain a adopté deux lois sur les frontières maritimes, fixant jusqu’à 200 milles marins la zone économique exclusive du Royaume face à ses côtes y compris celles de son Sahara. Ce qui revient à dire que le Mont Tropic se trouve désormais dans la zone maritime marocaine et non plus espagnole.
C’est d’ailleurs ce qui a poussé le ministère espagnol des Affaires Etrangères a rappeler à cette époque, que la délimitation des eaux de "pays voisins" devait se faire dans le cadre du respect de la convention sur le Droit de la mer, mais aussi par accord mutuel.
Mais le Maroc a été plus rapide et s’est montré intransigeant sur ses domaines maritimes en conformité avec le droit international.
Cependant il ne faut pas se douter un seul instant que derrière cette réaction ou contre-offensive marocaine, il y a très certainement un apport effectif de l’intelligencia américaine, dont le pays convoite officieusement ou officiellement toutes les parties du globe où son intérêt peut être développé. Le Maroc à ce titre et avec cette richesse minière n’allait pas passer inaperçu… Et les américains n’allaient certainement pas laisser filer une manne en cobalt et en lithium appartenant à un pays en voie de développement sous influence américaine vers un pays Européen concurrent qui risquerait de mettre en difficulté le développement de ses secteurs industriels. Il faut se rappeler à ce sujet que, par exemple, le géant américain TESLA est actuellement leader mondial en construction de voitures 100% électriques.