« Je lavais eue au téléphone dix minutes avant, elle devait passer me voir quand ça sest produit ! Je narrive pas toujours à y croire
» Abasourdie, les yeux cernés par une trop courte nuit, Sylvie est encore incrédule. Dimanche, Nathalie P., sa voisine et amie, est morte, tuée par son compagnon. Le drame sest déroulé vers 16 h 30 dans la cuisine de lappartement où la jeune femme de 36 ans avait emménagé en 2002, au 12e étage dun immeuble dune résidence de Montgeron (Essonne).
Franck C., 41 ans, avec qui elle vivait depuis quelques années et avec lequel elle avait eu une petite fille, âgée de 4 ans aujourdhui, la égorgée. Un seul coup a suffi pour provoquer une entaille très profonde, qui na laissé aucune chance de survie à la jeune femme.
A peine son geste exécuté, Franck C. a appelé de lui-même les secours. Dans la foulée, il sest rendu au commissariat pour se dénoncer, emmenant avec lui sa fillette, mais laissant sur place le fils de Nathalie, âgé de 12 ans, quelle avait eu dun précédent mariage. Cest le garçon qui a accueilli les pompiers et a annoncé la terrible nouvelle aux voisins, dont Jennifer, une autre amie de Nathalie. « Quand jai vu Maxime*, il ma dit : On ma enlevé ce que javais de plus cher au monde. Je lui ai demandé ce qui se passait, et cest là quil ma dit : Il a tué ma mère, ma mère est morte. Cétait affreux, il ma dit ça avec un mélange de haine et de désespoir », murmure la jeune femme. Le garçon ainsi que sa jeune demi-soeur ont été hospitalisés dimanche soir en état de choc. Les enquêteurs pensent que Maxime a pu être témoin de la scène. Mais les enfants ne sont pas en état dêtre interrogés.
Hier, les policiers ont repris linterrogatoire de Franck pour tenter de comprendre son geste. Son coup de folie semble avoir été motivé par un motif bien dérisoire : la jalousie. Depuis quelque temps, il soupçonnait Nathalie davoir une aventure. La découverte dune photo delle et dun autre homme sur son appareil photo, dimanche, laurait fait sortir de ses gonds. Dans le voisinage, on confirme que le couple connaissait des difficultés, mais personne naurait imaginé cette issue fatale. Inconnu des services de police, il ne souffrait daucune abolition du discernement au moment de son geste, daprès les experts psychiatres. Décrite comme « serviable » et « généreuse », Nathalie travaillait de nuit au marché de Rungis (Val-de-Marne). Une vraie « battante », qui avait aussi un caractère bien trempé et aimait lordre et la propreté. « Elle ne se laissait pas faire, reconnaît Sylvie. Mais cétait vraiment un amour, avec ses enfants et avec les autres. Samedi, elle mavait emmenée faire les courses, car je ne peux pas marcher et hier matin (NDLR : dimanche), elle nous avait apporté des croissants. » Une jeune femme pleine de « joie de vivre », qui faisait volontiers partager ses passions : les mygales et la french manucure. Une mère qui laisse quatre enfants deux autres vivant avec son ex-mari près de Poitiers.
*Le prénom a été changé.
Franck C., 41 ans, avec qui elle vivait depuis quelques années et avec lequel elle avait eu une petite fille, âgée de 4 ans aujourdhui, la égorgée. Un seul coup a suffi pour provoquer une entaille très profonde, qui na laissé aucune chance de survie à la jeune femme.
A peine son geste exécuté, Franck C. a appelé de lui-même les secours. Dans la foulée, il sest rendu au commissariat pour se dénoncer, emmenant avec lui sa fillette, mais laissant sur place le fils de Nathalie, âgé de 12 ans, quelle avait eu dun précédent mariage. Cest le garçon qui a accueilli les pompiers et a annoncé la terrible nouvelle aux voisins, dont Jennifer, une autre amie de Nathalie. « Quand jai vu Maxime*, il ma dit : On ma enlevé ce que javais de plus cher au monde. Je lui ai demandé ce qui se passait, et cest là quil ma dit : Il a tué ma mère, ma mère est morte. Cétait affreux, il ma dit ça avec un mélange de haine et de désespoir », murmure la jeune femme. Le garçon ainsi que sa jeune demi-soeur ont été hospitalisés dimanche soir en état de choc. Les enquêteurs pensent que Maxime a pu être témoin de la scène. Mais les enfants ne sont pas en état dêtre interrogés.
Hier, les policiers ont repris linterrogatoire de Franck pour tenter de comprendre son geste. Son coup de folie semble avoir été motivé par un motif bien dérisoire : la jalousie. Depuis quelque temps, il soupçonnait Nathalie davoir une aventure. La découverte dune photo delle et dun autre homme sur son appareil photo, dimanche, laurait fait sortir de ses gonds. Dans le voisinage, on confirme que le couple connaissait des difficultés, mais personne naurait imaginé cette issue fatale. Inconnu des services de police, il ne souffrait daucune abolition du discernement au moment de son geste, daprès les experts psychiatres. Décrite comme « serviable » et « généreuse », Nathalie travaillait de nuit au marché de Rungis (Val-de-Marne). Une vraie « battante », qui avait aussi un caractère bien trempé et aimait lordre et la propreté. « Elle ne se laissait pas faire, reconnaît Sylvie. Mais cétait vraiment un amour, avec ses enfants et avec les autres. Samedi, elle mavait emmenée faire les courses, car je ne peux pas marcher et hier matin (NDLR : dimanche), elle nous avait apporté des croissants. » Une jeune femme pleine de « joie de vivre », qui faisait volontiers partager ses passions : les mygales et la french manucure. Une mère qui laisse quatre enfants deux autres vivant avec son ex-mari près de Poitiers.
*Le prénom a été changé.