Netanyahou humilié à Washington

Netanyahou espérait revenir en Israël avec des victoires sur des questions clés, notamment l’Iran, les tarifs douaniers et la présence de la Turquie en Syrie. Au contraire, il est revenu en traînant la queue de la déception et de l’échec sur toutes ces questions, après que Trump l’ait surpris en l’informant que Washington et Téhéran tiendraient des «négociations directes» sur le dossier nucléaire iranien samedi prochain, et que les droits de douane imposés par Trump sur les marchandises israéliennes continueraient. Et comme le président turc est son ami, Netanyahou devrait agir «rationnellement» avec lui.

Des signes d’inquiétude en Israël quant à l’issue de cette visite ont commencé à apparaître dans la manière dont elle a été annoncée. Alors qu’il est habituel que les visites de responsables israéliens aux États-Unis soient précédées de préparatifs, cette visite a été précipitée et effectuée sous la forme d’une convocation.

Selon une source politique israélienne, «la Maison-Blanche a demandé la rencontre lundi», tandis que les Israéliens préféraient que la rencontre ait lieu après la fête de Pessah, avec Netanyahou venant d’Israël plutôt que de Hongrie, où il était en visite ces derniers jours. Ce qui a accru les craintes israéliennes d’éventuelles surprises lors de la réunion, c’est que les proches de Netanyahou n’étaient pas pleinement informés des sujets qui seraient abordés, au point qu’ils ont déclaré, selon Kan, que «ce n’est qu’avant la réunion qu’ils s’attendaient à en savoir plus sur ce qui serait discuté».

Ajoutant aux craintes persistantes en Israël, la Maison-Blanche a brusquement annulé la conférence de presse conjointe entre Trump et Netanyahou, qui était prévue pour la réunion. L’entourage de Netanyahou n’a été informé qu’après l’annonce officielle américaine et a tenu à la place un bref point de presse.

Trump anéantit les espoirs de Netanyahou : pas de guerre avec l’Iran, seulement des négociations


 
La visite de Netanyahou à la Maison-Blanche illustre parfaitement l'absurdité des alliances politiques actuelles, où des leaders comme Trump, Netanyahu et Erdogan semblent plus préoccupés par leurs propres intérêts que par la paix et la justice. Trump, avec son arrogance habituelle, a montré qu'il ne se soucie guère des droits des Palestiniens ou des conséquences de ses décisions sur la région. Son soutien à Erdogan, un dirigeant qui n'hésite pas à écraser toute opposition et à mener des politiques répressives, est tout simplement inacceptable.

Netanyahu, quant à lui, continue de rêver d'une domination israélienne sur des territoires qu'il ne devrait pas contrôler, tout en ignorant les souffrances des Palestiniens. Sa quête de pouvoir, alimentée par des promesses de destruction de l'Iran et d'expulsions massives, ne fait qu'aggraver les tensions et retarde toute possibilité de paix durable.

La communauté internationale doit se lever contre ces politiques destructrices et exiger un changement. La paix ne peut être atteinte tant que des dirigeants comme Trump, Netanyahu et Erdogan continuent de jouer avec le destin de millions de personnes.


 
Netanyahou espérait revenir en Israël avec des victoires sur des questions clés, notamment l’Iran, les tarifs douaniers et la présence de la Turquie en Syrie. Au contraire, il est revenu en traînant la queue de la déception et de l’échec sur toutes ces questions, après que Trump l’ait surpris en l’informant que Washington et Téhéran tiendraient des «négociations directes» sur le dossier nucléaire iranien samedi prochain, et que les droits de douane imposés par Trump sur les marchandises israéliennes continueraient. Et comme le président turc est son ami, Netanyahou devrait agir «rationnellement» avec lui.

Des signes d’inquiétude en Israël quant à l’issue de cette visite ont commencé à apparaître dans la manière dont elle a été annoncée. Alors qu’il est habituel que les visites de responsables israéliens aux États-Unis soient précédées de préparatifs, cette visite a été précipitée et effectuée sous la forme d’une convocation.

Selon une source politique israélienne, «la Maison-Blanche a demandé la rencontre lundi», tandis que les Israéliens préféraient que la rencontre ait lieu après la fête de Pessah, avec Netanyahou venant d’Israël plutôt que de Hongrie, où il était en visite ces derniers jours. Ce qui a accru les craintes israéliennes d’éventuelles surprises lors de la réunion, c’est que les proches de Netanyahou n’étaient pas pleinement informés des sujets qui seraient abordés, au point qu’ils ont déclaré, selon Kan, que «ce n’est qu’avant la réunion qu’ils s’attendaient à en savoir plus sur ce qui serait discuté».

Ajoutant aux craintes persistantes en Israël, la Maison-Blanche a brusquement annulé la conférence de presse conjointe entre Trump et Netanyahou, qui était prévue pour la réunion. L’entourage de Netanyahou n’a été informé qu’après l’annonce officielle américaine et a tenu à la place un bref point de presse.

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En attendant, ce chien bombarde toujours Gaza...
 
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