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Tayri nem tuder g-ul inu
Neuf diplômés chômeurs ont entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre leur détention provisoire qui dure depuis trois mois...
Selon Abdelali Bargouti, responsable du comité de soutien des grévistes, les diplômés chômeurs ont été interpellés le 3 avril dernier lors d'une manifestation devant la gare centrale de Rabat.
D'après la même source, ils ont effectué une première grève de la faim, de 48 heures, la semaine passée, afin de protester contre leur maintien en détention en l'absence de jugement, sans obtenir satisfaction. "Ils ont alors décidé d'entamer une grève de la faim illimitée", a ajouté Abdelali Bargouti.
Rachid Tass, l'avocat des diplômés chômeurs, explique que les détenus sont poursuivis sur la base de 10 chefs d'inculpation, dont "trouble à l'ordre public", "atteinte à des forces de sécurité" et "participation à une manifestation non autorisée". Il a ajouté que leur procès est régulièrement ajourné et qu'il "n'est n'est pas raisonnable de garder ces jeunes derrière les barreaux sans jugement.
Les manifestations de diplômés au chômage sont coutumières --et ce depuis des années-- dans les rues de la capitale. Les participants réclament leur intégration dans la fonction publique au titre d'une promesse du gouvernement d'Abbas el Fassi, sur fond de chômage massif chez les jeunes (30% selon la Banque mondiale).
Source : h24info.ma
Selon Abdelali Bargouti, responsable du comité de soutien des grévistes, les diplômés chômeurs ont été interpellés le 3 avril dernier lors d'une manifestation devant la gare centrale de Rabat.
D'après la même source, ils ont effectué une première grève de la faim, de 48 heures, la semaine passée, afin de protester contre leur maintien en détention en l'absence de jugement, sans obtenir satisfaction. "Ils ont alors décidé d'entamer une grève de la faim illimitée", a ajouté Abdelali Bargouti.
Rachid Tass, l'avocat des diplômés chômeurs, explique que les détenus sont poursuivis sur la base de 10 chefs d'inculpation, dont "trouble à l'ordre public", "atteinte à des forces de sécurité" et "participation à une manifestation non autorisée". Il a ajouté que leur procès est régulièrement ajourné et qu'il "n'est n'est pas raisonnable de garder ces jeunes derrière les barreaux sans jugement.
Les manifestations de diplômés au chômage sont coutumières --et ce depuis des années-- dans les rues de la capitale. Les participants réclament leur intégration dans la fonction publique au titre d'une promesse du gouvernement d'Abbas el Fassi, sur fond de chômage massif chez les jeunes (30% selon la Banque mondiale).
Source : h24info.ma