Banlieue, Islam, Poutine, réseaux sociaux..
Nicolas Sarkozy muscle sa droite. L'ancien président s'exprimait en début de semaine lors du dîner annuel du club Choiseul 100, un think tank libéral qui honore les 100 premiers jeunes responsables économiques français de moins de 40 ans.
Banlieues, Islam, Russie... Selon les propos rapportés par Le Point, l'ancien chef de l'Etat s'est lâché devant son auditoire, reprenant les accents droitiers de sa campagne de 2012.
Sur les banlieues
En 2005, le ministre de l'Intérieur Sarkozy promettait de "nettoyer au Kärcher" la cité des 4000, après la mort d'un enfant dans une fusillade. Dix ans plus tard, le ton n'a pas changé. Interrogé sur la question des banlieues par l'entrepreneur Aziz Zenni, Nicolas Sarkozy n'y est pas allé de main morte. "Les banlieues doivent arrêter de culpabiliser la France", a-t-il affirmé, avant de les comparer aux ruraux qui "n'ont pas brûlé les abribus et pourtant crèvent".
Sur la crise au Moyen-Orient
Interrogé sur la situation au Moyen-Orient, Nicolas Sarkozy a critiqué l'inaction de Barack Obama. Selon lui Bachar el-Assad "doit partir". L'ancien président a également appelé l'islam à se réformer. "L'islam est la seule religion qui a connu son Moyen Âge après sa Renaissance", a-t-il lancé.
Sur Poutine
Selon Nicolas Sarkozy, on fait un "mauvais procès" au président russe
depuis l'annexion de la Crimée en 2014. L'ancien chef de l'Etat, qui prône un rapprochement de l'Europe avec Poutine, a rappelé que la Crimée "a été donnée à l'Ukraine un soir de beuverie", par Nikita Khrouchtchev, en 1954.
Sur les accords d'Evian
Le président des Républicains a évoqué la possibilité de réviser les accords d'Evian, qui ont mis un terme à la guerre d'Algérie, "parce que 1962, c'était il y a longtemps". Pendant sa campagne présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy avait failli dénoncer ces accords sur les conseils de Patrick Buisson. Selon un livre des journalistes du Monde Ariane Chemin et Vanessa Schneider, son ex-conseiller lui avait suggéré de revenir sur la disposition qui prévoit que "les ressortissants algériens résidant en France, et notamment les travailleurs, auront les mêmes droits que les nationaux français, à l'exception des droits politiques".
Sur l'Ecologie
Le Grenelle de l'Environnement semble loin. Durant son intervention, Nicolas Sarkozy a éreinté le principe de précaution, accusé de freiner le progrès et l'innovation. Avant de se moquer des écologistes: "Au nom de l'écologie, on met des ours slovènes dans les Pyrénées et des loups russes dans les Cévennes. Pauvres bêtes !"
Sur les réseaux sociaux
La démocratie participative, vantée par Ségolène Royal en 2007, n'est pas au goût de l'ancien Président. Nicolas Sarkozy a donné un coup de griffe aux réseaux sociaux, comme Twitter ou Facebook, qui créent un système qui "donne la parole à tout le monde alors que la parole doit se mériter".
(...)http://news.lexpress.fr/banlieue-islam-poutine-nicolas-sarkozy-remet-de-l-eau-dans-son-karcher-13552
mam
Nicolas Sarkozy muscle sa droite. L'ancien président s'exprimait en début de semaine lors du dîner annuel du club Choiseul 100, un think tank libéral qui honore les 100 premiers jeunes responsables économiques français de moins de 40 ans.
Banlieues, Islam, Russie... Selon les propos rapportés par Le Point, l'ancien chef de l'Etat s'est lâché devant son auditoire, reprenant les accents droitiers de sa campagne de 2012.
Sur les banlieues
En 2005, le ministre de l'Intérieur Sarkozy promettait de "nettoyer au Kärcher" la cité des 4000, après la mort d'un enfant dans une fusillade. Dix ans plus tard, le ton n'a pas changé. Interrogé sur la question des banlieues par l'entrepreneur Aziz Zenni, Nicolas Sarkozy n'y est pas allé de main morte. "Les banlieues doivent arrêter de culpabiliser la France", a-t-il affirmé, avant de les comparer aux ruraux qui "n'ont pas brûlé les abribus et pourtant crèvent".
Sur la crise au Moyen-Orient
Interrogé sur la situation au Moyen-Orient, Nicolas Sarkozy a critiqué l'inaction de Barack Obama. Selon lui Bachar el-Assad "doit partir". L'ancien président a également appelé l'islam à se réformer. "L'islam est la seule religion qui a connu son Moyen Âge après sa Renaissance", a-t-il lancé.
Sur Poutine
Selon Nicolas Sarkozy, on fait un "mauvais procès" au président russe
depuis l'annexion de la Crimée en 2014. L'ancien chef de l'Etat, qui prône un rapprochement de l'Europe avec Poutine, a rappelé que la Crimée "a été donnée à l'Ukraine un soir de beuverie", par Nikita Khrouchtchev, en 1954.
Sur les accords d'Evian
Le président des Républicains a évoqué la possibilité de réviser les accords d'Evian, qui ont mis un terme à la guerre d'Algérie, "parce que 1962, c'était il y a longtemps". Pendant sa campagne présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy avait failli dénoncer ces accords sur les conseils de Patrick Buisson. Selon un livre des journalistes du Monde Ariane Chemin et Vanessa Schneider, son ex-conseiller lui avait suggéré de revenir sur la disposition qui prévoit que "les ressortissants algériens résidant en France, et notamment les travailleurs, auront les mêmes droits que les nationaux français, à l'exception des droits politiques".
Sur l'Ecologie
Le Grenelle de l'Environnement semble loin. Durant son intervention, Nicolas Sarkozy a éreinté le principe de précaution, accusé de freiner le progrès et l'innovation. Avant de se moquer des écologistes: "Au nom de l'écologie, on met des ours slovènes dans les Pyrénées et des loups russes dans les Cévennes. Pauvres bêtes !"
Sur les réseaux sociaux
La démocratie participative, vantée par Ségolène Royal en 2007, n'est pas au goût de l'ancien Président. Nicolas Sarkozy a donné un coup de griffe aux réseaux sociaux, comme Twitter ou Facebook, qui créent un système qui "donne la parole à tout le monde alors que la parole doit se mériter".
(...)http://news.lexpress.fr/banlieue-islam-poutine-nicolas-sarkozy-remet-de-l-eau-dans-son-karcher-13552
mam