Au nom du père, du fils et du djihad

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Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
http://pluzz.francetv.fr/videos/infrarouge_,147332589.html


L'émission : Ce documentaire raconte l'itinéraire d'une famille franco-syrienne, les Ayachi. Bassam, le père, s'est installé en France à la fin des années 60. Cet homme érudit a épousé une Française, bientôt convertie, avec laquelle ils élèveront leurs enfants dans la religion. Quand la révolution éclate en Syrie, le fils aîné Abdelrahman, et, plus tard, son père Bassam partent sur la terre de leurs ancêtres faire le djihad contre Bachar el-Assad et Daech. En Syrie et en Belgique où vivent les autres membres de la famille, le réalisateur Stéphane Malterre filme durant trois ans le destin controversé des Ayachi, marqué par des événements tragiques.
 
Ce n’est pas un énième documentaire d’actualité sur la guerre civile en Syrie que diffuse France 2 ce soir à 23h15. « Au nom du père, du fils et du djihad », c’est d’abord une formidable histoire, celle d’une famille franco-syrienne, les Ayachi, et en particulier l’histoire de la relation entre un père et son fils. Une histoire à tiroirs, superbement filmée par Stéphane Malterre, qui remet en question bien des clichés sur l’engagement djihadiste, trop souvent réduit aux exactions de Daech.

http://www.ouest-france.fr/monde/au...u-jihad-le-doc-qui-refuse-les-cliches-4567039

Le point de départ du documentaire est la mort d’Abdelrahman al-Ayachi, en 2013, près d’Idlib, en Syrie. Stéphane Malterre est là. Il filme celui qui est devenu un chef djihadiste respecté à la tête de plus de 500 hommes de l’Armée syrienne libre. La séquence d’une quinzaine de minutes est éprouvante, émouvante aussi. Même si on sait que le jeune Franco-Syrien, dont on a découvert un peu d’intimité, va mourir, on se prend à espérer qu’il va s’en sortir.
C’est la force du documentaire. Ne pas diaboliser, mais simplement raconter ce qui pousse ce jeune Franco-Syrien et son père à s’engager sur la voie du djihad contre un régime qui les opprime. L’histoire des Ayachi n’a rien d’exemplaire, ni d’emblématique. Elle est seulement extraordinaire.

...

En deux heures, Stéphane Malterre raconte la vie controversée des Ayachi, à travers leurs récits, ceux de leurs proches aujourd’hui installés en Belgique et de témoins, certains amicaux, d’autres très critiques. Aucune complaisance dans ce film, qui n’occulte pas les propos fondamentalistes et les ambiguités de Bassam al-Ayachi.
 
Bonjour Fitra,

Aucune réponse à ton post et tu te dis bein ça n'intéresse personne !!
Aucunement. J'ai été visionné ce matin en replay ce documentaire fort intéressant.
Le père est ambivalent. On ne peut pas dire qu'il pratique un Islam ouvert et tolérant toutefois il n'est pas un terroriste comme les gens de Daesh. Son engagement est sincère mais très paternaliste. Je n'ai pas aimé quand il dit si tu veux la laïcité, va en Occident avec leur mentalité alors même qu'il avoue avoir pris goût à la liberté qu'il a connu en arrivant en France et notamment durant les événements de 68 (un comble!), alors même que ses enfants vivent en France et qu'il ne veut pas d'eux en Syrie actuellement. Par conséquent, il a bien vécu de la France et a certainement encore des revenus substantiels qui lui parviennent de l'Occident. La polygamie, je ne peux pas non plus supporter ça, c'est humain.
Le fils, il est parti réaliser ses rêves de défendre la terre de ses ancêtres, le grand-père français lui avait raconté sa seconde guerre mondiale, il voulait être comme son grand père mais pour la Syrie.
Le père exprime tout d'abord une immense joie à ce que son fils soit mort en martyr, pour autant ses actes, ses yeux, ses mains tout montre qu'en fait il souffre énormément de la mort de celui-ci et que c'est pour cette raison qu'il s'est engagé de cette façon.
Voilà en vrac, tout ce que j'aurais aimé te dire au fil du docu si nous l'avions regardé ensemble.
 
Très bon reportage j'avais eu l'occasion de le voir sur une chaine Belge ou le père est connu comme le loup blanc (Imam à Molenbek)
Je ne m'attendais pas à ressentir de l’empathie pour ce personnage et encore moins à arriver à le comprendre.
j'encourage tout le monde à regarder en faisant mienne la déclaration de Sonia Devillier sur France inter :
"Ce documentaire va vous rétamer d’émotion et de perplexité.
Vous en sortirez en vous méfiant plus que jamais des stéréotypes et raccourcis médiatiques"
 
Bonjour Fitra,

Aucune réponse à ton post et tu te dis bein ça n'intéresse personne !!
Aucunement. J'ai été visionné ce matin en replay ce documentaire fort intéressant.
Le père est ambivalent. On ne peut pas dire qu'il pratique un Islam ouvert et tolérant toutefois il n'est pas un terroriste comme les gens de Daesh. Son engagement est sincère mais très paternaliste. Je n'ai pas aimé quand il dit si tu veux la laïcité, va en Occident avec leur mentalité alors même qu'il avoue avoir pris goût à la liberté qu'il a connu en arrivant en France et notamment durant les événements de 68 (un comble!), alors même que ses enfants vivent en France et qu'il ne veut pas d'eux en Syrie actuellement. Par conséquent, il a bien vécu de la France et a certainement encore des revenus substantiels qui lui parviennent de l'Occident. La polygamie, je ne peux pas non plus supporter ça, c'est humain.
Le fils, il est parti réaliser ses rêves de défendre la terre de ses ancêtres, le grand-père français lui avait raconté sa seconde guerre mondiale, il voulait être comme son grand père mais pour la Syrie.
Le père exprime tout d'abord une immense joie à ce que son fils soit mort en martyr, pour autant ses actes, ses yeux, ses mains tout montre qu'en fait il souffre énormément de la mort de celui-ci et que c'est pour cette raison qu'il s'est engagé de cette façon.
Voilà en vrac, tout ce que j'aurais aimé te dire au fil du docu si nous l'avions regardé ensemble.
Très bon reportage j'avais eu l'occasion de le voir sur une chaine Belge ou le père est connu comme le loup blanc (Imam à Molenbek)
Je ne m'attendais pas à ressentir de l’empathie pour ce personnage et encore moins à arriver à le comprendre.
j'encourage tout le monde à regarder en faisant mienne la déclaration de Sonia Devillier sur France inter :
"Ce documentaire va vous rétamer d’émotion et de perplexité.
Vous en sortirez en vous méfiant plus que jamais des stéréotypes et raccourcis médiatiques"


En voyant des commentaires comme ça le réalisateur de ce reportage peut être fier de son travail.
J'ai l'impression que ce doc a été peu médiatisé mais tous les commentaires que j'ai lus sont positifs.
C'est un reportage qui effectivement casse les a priori et donne d'autres clés de compréhension.
Pour humaniser quelqu'un il faut pouvoir essayer de le comprendre même si on n'est pas d'accord avec lui ou qu'il nous rebute. J'espère que je serais capable de faire pareil ... Et aussi c'est beau le journalisme quand ça produit de bons reportages comme ça.
 
Il y a deux sens, au mot djihad : djihab militaire et djihad an‑nafs. Peut‑être que c’est de ça qu’elle parlait (je n’ai pas tout lu).

Non, le djihad militaire peut êtte un bon djihad aussi, par exemple le djihad d'Abdelkader contre la France lors de la conquête de l'Algérie.
 
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