Nos bons plans voyages pour dictateurs

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Quidquid latine dictum sit, altum sonatur
VIB
Dans son palais à Tripoli, Mouammar Kadhafi tremble : un pouvoir ébranlé, un pays en grande partie aux mains des insurgés et une communauté internationale qui se retourne contre lui. Il y a fort à parier que «frère guide» pense à aller voir ailleurs, là où l’herbe est plus verte, et les foules moins en colère. Il serait le troisième dirigeant à céder aux sirènes de l’exil depuis le début de l’année.

Ben Ali, le président tunisien déchu, est traité en réfugié de luxe en Arabie saoudite. Cependant, d’après RTL, il n’est pas certain que Ben Ali fasse de vieux os dans le pays. Sa femme se plaindrait de l’inexistence des droits de la femme dans le royaume. Prochaine destination évoquée? Le Québec, où Ben Ali possède sa «cabane au Canada» (à 2,5 millions, tout de même, la cabane).

L’ancien président égyptien Hosni Moubarak n’a pour sa part pas le droit de quitter le pays. Il s’est «exilé», certes, mais dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh.

Revue des meilleures destinations



Idi Amin Dada gavé par l’Arabie Saoudite

Le royaume de la péninsule Arabique soigne les dictateurs. Avant Ben Ali, le pays avait déjà accueilli en 1979 Idi Amin Dada, l’ancien despote ougandais. Le «boucher de l’Afrique» touchait une rente de près de 2000 francs et était tellement bien nourri qu’il a pesé jusqu’à 135 kilos. Il y est mort tranquille... et obèse.

Honecker s’en va mourir au Chili
Secrétaire général du comité central du Parti socialiste unifié d’Allemagne, Erich Honecker rejoint la Russie en 1990 avant de filer vers le Chili. Le défenseur du Mur de Berlin y meurt deux ans plus tard. Selon, sa veuve, qui coule toujours des jours heureux à Santiago, la Corée du Nord et la Syrie leur avaient également proposé l’asile.

Le calme du Maroc attire Mobutu
Après 32 ans de règne mégalomaniaque sur le Zaïre (République démocratique du Congo), le général Mobutu est chassé par son successeur Laurent-Désiré Kabila. Alors que le «Léopard de Kinshasa» pourrait s’installer en Suisse, puisqu’il possède une maison à Savigny (VD), il préfère couler une paisible retraite au Maroc, où il ne doit pas rendre compte de ses actes. 



Pol Pot opte pour la jungle thaï
Le dirigeant des Khmers rouges, qui avaient fait régner la terreur au Cambodge dans les années 1970, quitte le pouvoir quand son régime s’écroule. Il se réfugie dans la forêt thaïlandaise. Il est arrêté quelques années plus tard et assigné à résidence. Il décède en 1998 dans des conditions suspectes.
 
Les destinations à éviter :D

Le Nigéria livre Taylor au Tribunal pénal
Malgré les millions dépensés pour redorer son image, l’ex-dicateur libérien Charles Ghankay Taylor doit fuir son pays et se rend au Nigéria en 2003. Il y vit pendant trois ans avant de se faire arrêter. Il comparaît devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone pour crimes contre l’humanité. L’arrestation de Taylor est due à l’élection d’un nouveau président, qui désirait stabiliser le pays. Les régions à alternance politique ont donc à éviter pour tout dictateur en exil. 



Angleterre, le faux bon plan de Pinochet
Malgré ses charmes indéniables, Londres est une destination d’exil peu recommandable. Seul un ancien président du Congo-Brazzaville y a séjourné sans se faire arrêter. Le général Augusto Pinochet, lui, a failli y perdre sa liberté. En 1998, alors que les Chiliens refusent son maintien au pouvoir, Pinochet se réfugie en Angleterre où il est arrêté pour être jugé sous différents chefs d’accusation. Jugé trop malade pour survivre à son procès, Pinochet est renvoyé au Chili, à l’article de la mort. Arrivé à l’aéroport de San*tiago, le général se lève de son fauteuil pour saluer la foule.



bientot il y aura le guide du routard :D
 
VOYAGES VOYAGES
Le Guide du Tricard du dictateur en exil


D'après RTL, on n'est plus sûr que l'ex-président tunisien Ben Ali fasse de vieux os en Arabie Saoudite. Madame n'est pas enthousiaste rapport aux droits de la femme là-bas, et le président, certes traité en réfugié de luxe, pourrait voir ailleurs. Revue des destinations possibles.





France

Paris. La réputation de la ville-lumière n'est plus à faire en matière d'accueil de dictateurs en exil. Tyrans de tous pays ont apprécié les charmes de la capitale, ses hôtels particuliers intra-muros ou en proche banlieue :


La carte des "biens mal acquis" des dictateurs africains


L'architecture néoclassique haussmanienne, le charme des palais, la proximité avec les ors de la République, essayer Paris, c'est l'adopter.

Autre point positif: alors que peu de gens cherchent des noises aux dictateurs, les leaders démocratiques en exil n'y sont pas forcément en sécurité (cf Ben Barka en 1965). Un exil à Paris ne vous empêchera pas de faire un retour triomphal au pays comme l'ayatollah Khomeiny en 1979 en Iran, voire peut-être Jean-Claude Duvalier en Haïti. Plus près de nous, l'ancien président malgache Ratsorika y avait trouvé refuge en 2004 sans que personne n'y trouve à redire.

Exception qui confirme la règle: si le pays que vous avez asservi pendant des décennies compte une forte communauté d'expatriés en France, oubliez tout exil dans l'Hexagone, surtout en année pré-électorale.

A voir aussi
Eurodisney, même si le secret de la visite de la famille de Ben Ali le jour de la révolution a duré à peu près 12 secondes. On peut voir ici des membres d'un forum spécialisé débattre sur la discrétion des hôtels du coin


Le Maroc

Monarchie calme, un des pays du Maghreb considéré comme les plus solides, le Maroc est une destination de choix pour les dictateurs en exil. Le plus célèbre d'entre eux, le général Mobutu y acheva une brillante carrière, après 32 ans de règne mégalomaniaque sur le Zaïre (devenu aujourd'hui République Démocratique du Congo).
A noter Ce lieu est également stratégique pour rencontrer la classe politique française, qui s'y presse à Noël.




Arabie saoudite

La deuxième ville du pays, Jeddah, est à privilégier. Située sur les bords de la mer Rouge, elle dispose d'un sympathique palais habituellement réservé à des chefs d'Etat en visite en Arabie, mais qui peut faire office de Bed&Breakfast pour une famille tunisienne.
Longue tradition d'accueil chaleureux : l'Arabie saoudite a accueilli l'ancien dictateur ougandais Idi Amin Dada en 1979 et l'ex-Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, qui s'y était réfugié en 2000 après le coup d'Etat du général Pervez Musharraf. Confortablement entretenu, Amin Dada recevait des autorités du royaume une rente de 800 livres par mois et était si bien nourri qu'il a pesé jusqu'à 135 kilos.
Point faible : bien que Jeddah passe pour la ville la plus agréable à vivre du royaume, dans la mesure où hommes et femmes de familles différentes peuvent s'y afficher ensemble sur les plages ou sur la corniche, toutes les femmes de chef d'état en exil ne s'y plaisent pas. Leila Trabelsi, femme de Ben Ali, a ainsi dans un premier temps préféré rester à Dubaï, peu pressée de se frotter à la vie quotidienne voilée en Arabie saoudite.
 
Egypte

Ce pays remplissait normalement toutes les conditions pour que Ben Ali s'y enfuit : c'est-à-côté, on ne peut pas dire que le régime soit démocratique, mais en cette période d'élections et alors que le président est fragilisé par une contestation forte dans son pays, accueillir celui qui a réprimé dans le sang les émeutes du pays voisin est un calcul politiquement risqué. Par le passé, quand le régime Moubarak était au zénith, l'Egypte avait accueilli un ancien dictateur soudanais chassé par un putsch pendant 14 ans.


la suite ici :D
http://www.lepost.fr/article/2011/01/18/2374920_le-guide-du-routard-du-dictateur-en-exil.html
 

Pièces jointes

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