salam
Nous avons trois cerveaux en un. Le plus primaire dirige notamment nos réflexes de survie qui se traduisent dans notre vie sociale par des gestes parasites. Quel est l'intérêt d'apprendre que nous possédons trois cerveaux emboîtés les uns dans les autres ?Tout simplement parce que l'un d'entre eux dirige notre comportement primitif, et que celui-ci nous trahit en société sans que nous en soyons conscient... sauf à en comprendre le fonctionnement.
Notre triple cerveau : le reptilien, le limbique, le cortex
En 1949, Paul D. Mac Lean réaffirme que le cerveau de l'homme s'est développé tout en conservant les caractéristiques des étapes d'évolution antérieures. L'homme utilise ses trois cerveaux de manière ponctuelle, et éventuellement simultanée.
Le cerveau primitif ou reptilien
Il est présent chez les poissons, les reptiles, les tortues de mer, etc. Chez l'homme, il régit le comportement inné qui sert à maintenir la vie et à conserver l'espèce. C'est lui qui gère notamment notre réaction devant un danger extérieur. Ce cerveau ne sait pas innover.
Le cerveau ancien mammifère ou système limbique
Il joue un grand rôle dans l'adaptation au milieu social, et constitue le centre des émotions et des pulsions, qu'il ne peut pas raisonner. Il transmet ou non l'information au cortex : c'est la raison pour laquelle on peut parfois ne pas se souvenir d'une expérience traumatisante. Ce cerveau joue un rôle important dans la mémorisation à long terme. Il privilégie l'action immédiate, avant même la réflexion censée l'accompagner.
Il classe les expériences nouvelles comme étant agréables (à reproduire) ou désagréables (à éviter). Tous les stimuli sensoriels, sauf le sens olfactif (l'odorat), sont gérés par le système limbique.
Le cerveau nouveau mammifère ou cortex
Egalement dénommé "néo-cortex", ce cerveau caractérise le sommet de l'évolution du règne animal. Il est le siège de la pensée consciente, de la créativité, de l'analyse, de la déduction, de l'intuition, du langage. Mais il ignore totalement les émotions. Certains animaux en sont très partiellement pourvus, le chien et le cheval étant favorisés.
Nos réactions primitives selon Henri Laborit : le film "Mon Oncle d'Amérique"
Dans la nature, lorsqu'un animal est attaqué, il dispose de trois choix : combattre, fuir ou subir. Si cet animal est enfermé dans une cage, il ne peut fuir, et ne dispose plus que de deux possibilités. Le film "Mon Oncle d'Amérique" (1980), d'Alain Resnais, inspiré des travaux du Professeur Henri Laborit, expose en parallèle le comportement de rats soumis à des stress divers, et celui d'êtres humains représentés par des acteurs célèbres : Gérard Depardieu, Nicole Garcia, Roger Pierre, Marie Dubois.
Nous avons trois cerveaux en un. Le plus primaire dirige notamment nos réflexes de survie qui se traduisent dans notre vie sociale par des gestes parasites. Quel est l'intérêt d'apprendre que nous possédons trois cerveaux emboîtés les uns dans les autres ?Tout simplement parce que l'un d'entre eux dirige notre comportement primitif, et que celui-ci nous trahit en société sans que nous en soyons conscient... sauf à en comprendre le fonctionnement.
Notre triple cerveau : le reptilien, le limbique, le cortex
En 1949, Paul D. Mac Lean réaffirme que le cerveau de l'homme s'est développé tout en conservant les caractéristiques des étapes d'évolution antérieures. L'homme utilise ses trois cerveaux de manière ponctuelle, et éventuellement simultanée.
Le cerveau primitif ou reptilien
Il est présent chez les poissons, les reptiles, les tortues de mer, etc. Chez l'homme, il régit le comportement inné qui sert à maintenir la vie et à conserver l'espèce. C'est lui qui gère notamment notre réaction devant un danger extérieur. Ce cerveau ne sait pas innover.
Le cerveau ancien mammifère ou système limbique
Il joue un grand rôle dans l'adaptation au milieu social, et constitue le centre des émotions et des pulsions, qu'il ne peut pas raisonner. Il transmet ou non l'information au cortex : c'est la raison pour laquelle on peut parfois ne pas se souvenir d'une expérience traumatisante. Ce cerveau joue un rôle important dans la mémorisation à long terme. Il privilégie l'action immédiate, avant même la réflexion censée l'accompagner.
Il classe les expériences nouvelles comme étant agréables (à reproduire) ou désagréables (à éviter). Tous les stimuli sensoriels, sauf le sens olfactif (l'odorat), sont gérés par le système limbique.
Le cerveau nouveau mammifère ou cortex
Egalement dénommé "néo-cortex", ce cerveau caractérise le sommet de l'évolution du règne animal. Il est le siège de la pensée consciente, de la créativité, de l'analyse, de la déduction, de l'intuition, du langage. Mais il ignore totalement les émotions. Certains animaux en sont très partiellement pourvus, le chien et le cheval étant favorisés.
Nos réactions primitives selon Henri Laborit : le film "Mon Oncle d'Amérique"
Dans la nature, lorsqu'un animal est attaqué, il dispose de trois choix : combattre, fuir ou subir. Si cet animal est enfermé dans une cage, il ne peut fuir, et ne dispose plus que de deux possibilités. Le film "Mon Oncle d'Amérique" (1980), d'Alain Resnais, inspiré des travaux du Professeur Henri Laborit, expose en parallèle le comportement de rats soumis à des stress divers, et celui d'êtres humains représentés par des acteurs célèbres : Gérard Depardieu, Nicole Garcia, Roger Pierre, Marie Dubois.