On était là, avec Mohamed Saïdi et Farid Aït Kicha sur le vaste terrain vierge de 1000 mètres carrés que l'association maghrebine d'Avallon vient d'acheter à la ville. Juste en face, derrière les remparts médiévaux, s'élèvent les deux clochers qui signent Avallon, celui de la tour de l'Horloge et celui de la collégiale Saint-Lazare.
La phrase a jailli, comme une évidence. "Notre mosquée, je la voudrais en pierre du Morvan!"
Farid Aït Kicha est né à Avallon, comme ses cinq frères et soeurs, il y a trente et un ans. Il termine sa formation en alternance d'ingénieur chimiste. Son père Ali, arrivé du Maroc au début des années soixante-dix, a travaillé jusqu'à sa retraite chez Pneu Laurent, la grosse entreprise de rechappage devenue une filiale du groupe Michelin.
Mohamed Saïdi, 61 ans, a suivi exactement le même parcours au'Ali Aït Kicha. Cela fait 36 ans qu'il travaille dans les odeurs de gomme et la chaleur des fours. Ses quatre enfants sont nés et ont grandi à Avallon. Tous deux sont des membres actifs de l'association maghrebine qui porte le projet de construction d'une mosquée dans la sous-préfecture de l'Yonne.
Au début des années 80, le patron de l'entreprise Laurent, qui était aussi maire d'Avallon, avait donné à l'association un petit local d'environ 50 mètres carrés - deux caves mises bout à bout - situé au rez-de-chaussée de l'une des barres d'immeuble. Les jours de prière, il sont une centaine à s'y retrouver régulièrement et la salle n'y suffit plus. Les autres villes de l'Yonne, Auxerre, Saint-Florentin, Migennes, Joigny, Tonnerre, ont désormais leur mosquée. Et la communauté d'Avallon a rêvé d'avoir la sienne.
La suite ici : http://avallon.blog.lemonde.fr/2012/03/31/notre-mosquee-je-la-voudrais-en-pierre-du-morvan/#xtor=RSS-3208
La phrase a jailli, comme une évidence. "Notre mosquée, je la voudrais en pierre du Morvan!"
Farid Aït Kicha est né à Avallon, comme ses cinq frères et soeurs, il y a trente et un ans. Il termine sa formation en alternance d'ingénieur chimiste. Son père Ali, arrivé du Maroc au début des années soixante-dix, a travaillé jusqu'à sa retraite chez Pneu Laurent, la grosse entreprise de rechappage devenue une filiale du groupe Michelin.
Mohamed Saïdi, 61 ans, a suivi exactement le même parcours au'Ali Aït Kicha. Cela fait 36 ans qu'il travaille dans les odeurs de gomme et la chaleur des fours. Ses quatre enfants sont nés et ont grandi à Avallon. Tous deux sont des membres actifs de l'association maghrebine qui porte le projet de construction d'une mosquée dans la sous-préfecture de l'Yonne.
Au début des années 80, le patron de l'entreprise Laurent, qui était aussi maire d'Avallon, avait donné à l'association un petit local d'environ 50 mètres carrés - deux caves mises bout à bout - situé au rez-de-chaussée de l'une des barres d'immeuble. Les jours de prière, il sont une centaine à s'y retrouver régulièrement et la salle n'y suffit plus. Les autres villes de l'Yonne, Auxerre, Saint-Florentin, Migennes, Joigny, Tonnerre, ont désormais leur mosquée. Et la communauté d'Avallon a rêvé d'avoir la sienne.
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