Nourrissons morts à chambéry : ce que l’on sait de l’enquête

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Encore une affaire ou l'on ne nous dira pas la vérité!!!

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Trois nourrissons sont morts, début décembre à l'hôpital de Chambéry, après avoir été contaminés par des poches alimentaires. Francetv info fait le point sur ce que l'on sait de cette affaire.

Que s'est-il passé ?

Les trois nourrissons, dont deux prématurés, étaient hospitalisés dans le service de réanimation néonatale de l'hôpital. Ils sont morts les 6, 7 et 12 décembre à la suite d'une dégradation brutale de leur état général.
La petite Chloé, née le 28 octobre 2013 après six mois de grossesse, a été la première victime de cette bactérie meurtrière. Née à 750 grammes, Chloé pesait 1,85 kg un peu plus d'un mois plus tard. Mais le 6 décembre vers 20h30, son état se dégrade brutalement. Elle meurt trois heures plus tard.
Même scénario pour Théo, fils de Jonathan et Sophie, tous deux âgés de 27 ans. "Tout allait bien, il respirait seul pendant les soins", raconte Jonathan. Né le 1er décembre, il mourra le 7, après "avoir lutté pendant deux jours", raconte Sophie.

Milie, le troisième nourrisson, décédé le 12 décembre, avait elle été hospitalisée à Chambéry en raison d'insuffisances respiratoires. "Elle n'était pas prématurée mais elle devait être intubée car elle avait du mal à respirer toute seule", raconte son père, Antoine, 41 ans. Peu avant sa mort brutale, son état s'était amélioré : "elle respirait de mieux en mieux", souligne-t-il. "Ils ont installé cette poche en début de soirée, elle est morte à minuit", ajoute-t-il....................


http://www.francetvinfo.fr/sante/no...-l-enquete_497098.html#xtor=RSS-3-[lestitres]
 
Dans l’affaire de Chambéry, Marisol Touraine met en quarantaine le laboratoire ayant fabriqué les poches alimentaires.

Cette fois, Marisol Touraine ne pouvait plus tergiverser: «Je décide de suspendre la production du laboratoire Marette immédiatement», a-t-elle annoncé lors d’une conférence de presse organisée mardi en fin d’après-midi à Paris.

En outre, la ministre demande au laboratoire comme aux établissements de santé qui en auraient en stock de mettre en quarantaine les produits Marette en attendant que soient «cernés le moment et le lieu où s’est produite la contamination». Un changement radical de ton justifié par la découverte de l’Institut Pasteur d’une bactérie inconnue dans les échantillons issus des poches d’alimentation Marette fournies au centre hospitalier (CH) de Chambéry.

En clair, l’épisode dramatique qui a causé la mort de trois nouveau-nés dans le service de réanimation néonatale de l’hôpital de Chambéry les 6, 7 et 12 décembre dernier ressemble de plus en plus à un nouvel épisode de défaillance de la sécurité sanitaire. Rien ne permet d’exclure à ce stade la responsabilité du fabricant ou de l’un de ses fournisseurs puisque la bactérie inconnue est de la famille des entérobactéries, des germes du tube digestif qui peuvent occasionnellement se retrouver dans l’environnement (sol, eau, air) et provoquer une infection. De nouveaux prélèvements sont en cours sur le site de production de Marette.

À l’évidence, l’Agence du médicament (ANSM) et la ministre ont été légères en se contentant de demander le 17 décembre le retrait de l’ensemble des lots fabriqués par Marette le 28 novembre, dont faisaient partie les poches de Chambéry. Pourquoi ne pas avoir pris des mesures plus radicales dès que la suspicion s’est portée sur une contamination des poches? Pourquoi avoir persisté à pointer toute la chaîne, jusqu’à l’administration au sein du service de réanimation, alors que des poches non utilisées par le service étaient contaminées?

Benoît Vallet, le directeur général de la santé, l’a admis lors de la conférence de presse: «Les poches fabriquées pour le CH de Chambéry n’étaient pas exactement les mêmes que celles fabriquées par d’autres établissements. Il y avait donc un risque supplémentaire si des éléments contaminés y étaient présents.» «C’est pour éviter toute inquiétude que nous retirons tous les produits Marette», a conclu de son côté Marisol Touraine. Un peu tard. L’entreprise, quant à elle, a annoncé qu’elle envisageait des recours contre la décision.

Source: Le Figaro
 
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