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Finances, Intérieur, Education, Habous, AE, Défense, Agriculture, Secrétariat général, hors de son influence….
Le nouveau gouvernement présidé par M. Abdelilah Benkirane vient d’être nommé par le Roi Mohammed VI, 24 heures à peine avant l’ouverture de la session parlementaire d’automne !Plusieurs semaines de négociations, de discussions, de marchandages et d’arbitrages ont ainsi induit un «Benkirane 2» qui, avec l’entrée du RNI au sein de la coalition majoritaire, n’annonce pas pour autant de mutations majeures en termes de représentation politique, mais marque plutôt une réelle perte d’influence des partis et donc de la nouvelle coalition au sein de l’Exécutif. En effet, le PJD, qui perd les les Affaires étrangères avec le départ de M. El Othmani, place une seconde femme dans son équipe gouvernementale, s’octroyant ainsi, avec Soumia Ben Khaldoune, ministre de l’Environnement et de l’eau, à très moindre prix, la palme de la parité (toute relative).Idrissi Azami reste au Budget, alors que Salaheddine Mezouar a longtemps ferraillé pour s’adjuger un super ministère de l’Economie et des Finance. Amara, que l’on disait partant, obtient l’Energie et les Mines, Boulif, pour l’instant à Washington pour les réunions du FMI et de la BM, se contente d’un ministère délégué en charge des transports alors que Mohamed El Ouafa, exclu de l’Istiqlal, est rétrogradé en ministre délégué aux Affaires générales.Baha, ministre d’Etat, sauve son maroquin à défaut d’obtenir un portefeuille, même si on prédisait que son maintien posait problème !Lahcen Daoudi conserve l’enseignement supérieur, Ramid la Justice, Mme Hakkaoui garde sa place (très peu visible au demeurant ), Khalfi reste à la Com et continuera d’actionner le mégaphone du gouvernement, alors que Aziz Rabah s’accroche au ministère tant convoité des Travaux publics et des transports.En somme, Benkirane 2, sur le papier, c’est tout bénéfice pour le PJD, surtout si l’on considère que Si Abdelilah se sera débarrassé au passage de Saad Eddine El Othmani. Un ancien rival et concurrent, qui n’a pas vraiment brillé aux AE, face à des diplomates chevronnés comme Taieb El Fassi Fihri, Conseiller du Souverain et Youssef Amrani, infatigable et dynamique ministre délégué qui, sans doute, héritera d’une très belle ambassade…Pour le RNI, la moisson n’est pas négligeable, même si Mezouar a certainement obtenu moins qu’il ne demandait. A l’Économie et aux Finances, il place Mohamed Boussaid, lauréat des Ponts et Chaussées Paris, ancien ministre du Tourisme, ancien wali d’Agadir puis de Casablanca, ancien haut cadre des Finances. C’est, incontestablement, une des bonnes nouvelles de ce gouvernement car Boussaid dispose des compétences et des connaissances pour assumer le poste très sensible qui lui est confié. Le RNI obtient l’Industrie, le Commerce et les NTIC, qu’il ravit, en la personne de Moulay Hafid Elalamy, businessman connu et reconnu, au PJD. Anas Birou, proche de Mezouar, revient aux affaires et s’occupera des MRE.
Finances, Intérieur, Education, Habous, AE, Défense, Agriculture, Secrétariat général, hors de son influence….
Le nouveau gouvernement présidé par M. Abdelilah Benkirane vient d’être nommé par le Roi Mohammed VI, 24 heures à peine avant l’ouverture de la session parlementaire d’automne !Plusieurs semaines de négociations, de discussions, de marchandages et d’arbitrages ont ainsi induit un «Benkirane 2» qui, avec l’entrée du RNI au sein de la coalition majoritaire, n’annonce pas pour autant de mutations majeures en termes de représentation politique, mais marque plutôt une réelle perte d’influence des partis et donc de la nouvelle coalition au sein de l’Exécutif. En effet, le PJD, qui perd les les Affaires étrangères avec le départ de M. El Othmani, place une seconde femme dans son équipe gouvernementale, s’octroyant ainsi, avec Soumia Ben Khaldoune, ministre de l’Environnement et de l’eau, à très moindre prix, la palme de la parité (toute relative).Idrissi Azami reste au Budget, alors que Salaheddine Mezouar a longtemps ferraillé pour s’adjuger un super ministère de l’Economie et des Finance. Amara, que l’on disait partant, obtient l’Energie et les Mines, Boulif, pour l’instant à Washington pour les réunions du FMI et de la BM, se contente d’un ministère délégué en charge des transports alors que Mohamed El Ouafa, exclu de l’Istiqlal, est rétrogradé en ministre délégué aux Affaires générales.Baha, ministre d’Etat, sauve son maroquin à défaut d’obtenir un portefeuille, même si on prédisait que son maintien posait problème !Lahcen Daoudi conserve l’enseignement supérieur, Ramid la Justice, Mme Hakkaoui garde sa place (très peu visible au demeurant ), Khalfi reste à la Com et continuera d’actionner le mégaphone du gouvernement, alors que Aziz Rabah s’accroche au ministère tant convoité des Travaux publics et des transports.En somme, Benkirane 2, sur le papier, c’est tout bénéfice pour le PJD, surtout si l’on considère que Si Abdelilah se sera débarrassé au passage de Saad Eddine El Othmani. Un ancien rival et concurrent, qui n’a pas vraiment brillé aux AE, face à des diplomates chevronnés comme Taieb El Fassi Fihri, Conseiller du Souverain et Youssef Amrani, infatigable et dynamique ministre délégué qui, sans doute, héritera d’une très belle ambassade…Pour le RNI, la moisson n’est pas négligeable, même si Mezouar a certainement obtenu moins qu’il ne demandait. A l’Économie et aux Finances, il place Mohamed Boussaid, lauréat des Ponts et Chaussées Paris, ancien ministre du Tourisme, ancien wali d’Agadir puis de Casablanca, ancien haut cadre des Finances. C’est, incontestablement, une des bonnes nouvelles de ce gouvernement car Boussaid dispose des compétences et des connaissances pour assumer le poste très sensible qui lui est confié. Le RNI obtient l’Industrie, le Commerce et les NTIC, qu’il ravit, en la personne de Moulay Hafid Elalamy, businessman connu et reconnu, au PJD. Anas Birou, proche de Mezouar, revient aux affaires et s’occupera des MRE.