L’AMDH présente son rapport 2008. A l’instar de ses rapports précédents, l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) n’est pas satisfaite de l’évolution de la situation au Maroc durant l’année 2008.
Sur le volet des enlèvements, on reproche au gouvernement de ne pas appliquer les recommandations de l’Instance équité et réconciliation (IER). «Pour le moment, on se contente de demander aux responsables de mettre en oeuvre ces recommandations que notre association avait critiquées auparavant pour leur insuffisance», rappelle Abdelhamid Amine, vice- président de l’AMDH. Il s’agit, notamment, de la non diffusion de l’information et de la suite réservée à certains cas de disparitions et d’enlèvements. «C’est l’exemple de la liste des 742 enlevés dont l’IER dispose de vérités les concernant», avance Ryadi. Toujours dans le même registre, l’organisation marocaine a signalé qu’elle a suivi 26 nouveaux cas d’enlèvement en 2008 dont la durée s’étend de quelques jours à quelques mois avant la présentation de 25 cas parmi eux à la justice.
S’agissant de la détention politique, en 2008, le nombre de cas dont les dossiers sont suivis par l’AMDH s’élève à 182. Ce nombre s’est réduit à 84 détenus du fait de la relaxation des autres après avoir purgé leur peine ou leur libération suite à une campagne de pression des organisations nationales ou internationales.
En outre, une partie du rapport 2008 a dressé un état des lieux sur la torture et les violences physiques. Sur ce volet, les amis de Ryadi ont évoqué notamment les évènements de Sidi Ifni et le cas des étudiants de Marrakech. «La torture continue dans les geôles des autorités, la violence de la police dans les rues et des forces publiques contre les sit-in de protestation», lit-on dans le rapport de l’AMDH. Ce dernier a abordé également d’autres aspects qui caractérisent la situation des droits de l’Homme au Maroc. Il s’agit essentiellement des conditions dans les prisons, des libertés publiques ainsi que des droits de la femme et ceux des enfants.
Profitant de cette rencontre avec la presse, les responsables de l’AMDH ont passé en revue les événements qui ont marqué les mois écoulés de 2009. Il a été surtout question des élections communales organisées le 12 juin. «Une fois encore, on a raté l’occasion d’organiser des élections crédibles pour nous permettre d’avancer sur le chemin de l’édification de l’Etat de droit», a affirmé la présidente de l’AMDH.
Nour Eddine EL AISSI
Sur le volet des enlèvements, on reproche au gouvernement de ne pas appliquer les recommandations de l’Instance équité et réconciliation (IER). «Pour le moment, on se contente de demander aux responsables de mettre en oeuvre ces recommandations que notre association avait critiquées auparavant pour leur insuffisance», rappelle Abdelhamid Amine, vice- président de l’AMDH. Il s’agit, notamment, de la non diffusion de l’information et de la suite réservée à certains cas de disparitions et d’enlèvements. «C’est l’exemple de la liste des 742 enlevés dont l’IER dispose de vérités les concernant», avance Ryadi. Toujours dans le même registre, l’organisation marocaine a signalé qu’elle a suivi 26 nouveaux cas d’enlèvement en 2008 dont la durée s’étend de quelques jours à quelques mois avant la présentation de 25 cas parmi eux à la justice.
S’agissant de la détention politique, en 2008, le nombre de cas dont les dossiers sont suivis par l’AMDH s’élève à 182. Ce nombre s’est réduit à 84 détenus du fait de la relaxation des autres après avoir purgé leur peine ou leur libération suite à une campagne de pression des organisations nationales ou internationales.
En outre, une partie du rapport 2008 a dressé un état des lieux sur la torture et les violences physiques. Sur ce volet, les amis de Ryadi ont évoqué notamment les évènements de Sidi Ifni et le cas des étudiants de Marrakech. «La torture continue dans les geôles des autorités, la violence de la police dans les rues et des forces publiques contre les sit-in de protestation», lit-on dans le rapport de l’AMDH. Ce dernier a abordé également d’autres aspects qui caractérisent la situation des droits de l’Homme au Maroc. Il s’agit essentiellement des conditions dans les prisons, des libertés publiques ainsi que des droits de la femme et ceux des enfants.
Profitant de cette rencontre avec la presse, les responsables de l’AMDH ont passé en revue les événements qui ont marqué les mois écoulés de 2009. Il a été surtout question des élections communales organisées le 12 juin. «Une fois encore, on a raté l’occasion d’organiser des élections crédibles pour nous permettre d’avancer sur le chemin de l’édification de l’Etat de droit», a affirmé la présidente de l’AMDH.
Nour Eddine EL AISSI