LE CAIRE (Reuters) - Des heurts vendredi au Caire entre des manifestants et la police militaire ont fait 99 blessés selon le ministère de la Santé, ce qui constitue les pires violences depuis le début des élections législatives fin novembre.
Ces affrontements trouvent leur origine dans le démantèlement d'un sit-in tenu par des militants partisans de la démocratie dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les rues autour du Parlement ont été le théâtre de violents heurts, alors que la deuxième phase des législatives se poursuivait dans différentes circonscriptions du pays.
En début d'après-midi, des soldats ont chargé vers les 10.000 contestataires présents à l'aide de matraques, qui étaient électriques, selon les manifestants.
Dans la zone du Parlement, on pouvait entendre les sirènes des ambulances. Des rumeurs de violences sur des activistes se répandaient sur les médias sociaux.
"Même si le sit-in était illégal, était-il nécessaire de le disperser avec une pareille brutalité et une telle barbarie ?" s'interroge Mohamed ElBaradeï, l'ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), sur Facebook.
Ziad el Elaimy, homme politique libéral du Bloc égyptien qui brigue un siège au Parlement dans une circonscription du Caire, a dit avoir été frappé par les forces de sécurité lors de son arrivée sur les lieux des affrontements.
Ces affrontements trouvent leur origine dans le démantèlement d'un sit-in tenu par des militants partisans de la démocratie dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les rues autour du Parlement ont été le théâtre de violents heurts, alors que la deuxième phase des législatives se poursuivait dans différentes circonscriptions du pays.
En début d'après-midi, des soldats ont chargé vers les 10.000 contestataires présents à l'aide de matraques, qui étaient électriques, selon les manifestants.
Dans la zone du Parlement, on pouvait entendre les sirènes des ambulances. Des rumeurs de violences sur des activistes se répandaient sur les médias sociaux.
"Même si le sit-in était illégal, était-il nécessaire de le disperser avec une pareille brutalité et une telle barbarie ?" s'interroge Mohamed ElBaradeï, l'ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), sur Facebook.
Ziad el Elaimy, homme politique libéral du Bloc égyptien qui brigue un siège au Parlement dans une circonscription du Caire, a dit avoir été frappé par les forces de sécurité lors de son arrivée sur les lieux des affrontements.