Le leader cubain Fidel Castro a fêté jeudi ses 83 ans en poursuivant dans la presse ses "réflexions" sur l'actualité alors que des photos récentes le montrent en bonne forme, trois ans après son retrait du pouvoir pour des raisons de santé.
"La meilleure chose toujours sera d'avoir une cause juste à défendre et l'espoir de continuer à aller de l'avant", écrit l'ancien président cubain qui n'a plus fait d'apparition publique depuis une grave maladie l'ayant conduit fin juillet 2006 à céder le pouvoir à son frère Raul, 78 ans.
Le père de la Révolution de 1959, dont l'état de santé est classé secret d'Etat, apparaît par ailleurs en bonne forme sur des photos datant d'environ deux semaines, les plus récentes à être publiées par l'organisation américaine Pasteurs pour la paix, reçue par Castro lors d'une visite sur l'île.
Sur les photos, Castro porte une casquette et un survêtement blanc de sport et se tient debout aux côtés de membres de cette organisation venue offrir une aide humanitaire aux Cubains.
Bête noire de Washington depuis un demi-siècle pour son virage communiste et accusé par des ONG de bafouer droits et libertés, Fidel Castro reste malgré sa retraite très influent tant à Cuba qu'auprès des militants "anti-impérialistes" américains à l'étranger.
Il multiplie depuis deux ans les réflexions sur l'actualité et reçoit régulièrement dans sa retraite les chefs d'Etat "amis" de passage, comme le Vénézuélien Hugo Chavez, autre bête noire de Washington.
Mais si Fidel Castro est toujours très loquace dans ses écrits sur la politique étrangère, n'hésitant pas à reformuler une offre de dialogue de son frère "mal interprétée" par Washington, il se montre depuis quelque temps discret sur la situation dans son pays.
L'île communiste, sous embargo américain depuis 47 ans, est confrontée à sa plus grave crise économique depuis la chute de l'URSS en 1991. Et le général Raul Castro, longtemps dans l'ombre de son aîné, tente de reprendre les choses en main en renforçant son contrôle sur le Parti communiste divisé sur la marche à suivre pour sortir de la crise.
"Quel degré d'influence conserve Fidel Castro au sein du pouvoir? Raul le consulte-t-il toujours pour tout? C'est la question que tout le monde se pose", résume un diplomate étranger.
Dans son commentaire publié jeudi, Fidel Castro tente d'analyser la crise économique qui affecte les Etats-Unis, sans faire mention de son anniversaire par ailleurs mis en évidence par le quotidien Granma. L'organe officiel du PC, parti unique, publie à la Une les meilleurs voeux de deux des cinq Cubains incarcérés depuis 1998 aux Etats-Unis pour espionnage contre les milieux anticastristes.
Les médias cubains ont en général marqué l'événement en rapportant l'ouverture la veille d'une exposition dans la capitale de 83 images du "Comandante", dont une photo prise il y a un mois et demi par son fils Alex.
Présent à l'inauguration, le président du Parlement, Ricardo Alarcon, a déclaré que Fidel Castro avait compris très tôt l'"importance de ce média" alors que son cigare, sa barbe et son uniforme vert-olive, immortalisés dans de nombreux clichés, sont connus dans le monde entier.
Devant le Musée de la Révolution à La Havane, des dizaines de petits "pionniers" en uniforme s'étaient aussi rassemblés pour rendre hommage à Fidel Castro.
"Il est un exemple pour nous. Quand Fidel va mourir, je serai très triste mais ses idées, elles, resteront toujours", assure Guillermo Armado, 13 ans.
Hector, un étudiant de 26 ans, s'est dit lui "indifférent". "Fidel a beaucoup fait pour notre pays, mais nous ne pouvons plus continuer à vivre comme il y a cinquante ans, et ça nos dirigeants ne l'ont pas encore compris".
letemps.ma
"La meilleure chose toujours sera d'avoir une cause juste à défendre et l'espoir de continuer à aller de l'avant", écrit l'ancien président cubain qui n'a plus fait d'apparition publique depuis une grave maladie l'ayant conduit fin juillet 2006 à céder le pouvoir à son frère Raul, 78 ans.
Le père de la Révolution de 1959, dont l'état de santé est classé secret d'Etat, apparaît par ailleurs en bonne forme sur des photos datant d'environ deux semaines, les plus récentes à être publiées par l'organisation américaine Pasteurs pour la paix, reçue par Castro lors d'une visite sur l'île.
Sur les photos, Castro porte une casquette et un survêtement blanc de sport et se tient debout aux côtés de membres de cette organisation venue offrir une aide humanitaire aux Cubains.
Bête noire de Washington depuis un demi-siècle pour son virage communiste et accusé par des ONG de bafouer droits et libertés, Fidel Castro reste malgré sa retraite très influent tant à Cuba qu'auprès des militants "anti-impérialistes" américains à l'étranger.
Il multiplie depuis deux ans les réflexions sur l'actualité et reçoit régulièrement dans sa retraite les chefs d'Etat "amis" de passage, comme le Vénézuélien Hugo Chavez, autre bête noire de Washington.
Mais si Fidel Castro est toujours très loquace dans ses écrits sur la politique étrangère, n'hésitant pas à reformuler une offre de dialogue de son frère "mal interprétée" par Washington, il se montre depuis quelque temps discret sur la situation dans son pays.
L'île communiste, sous embargo américain depuis 47 ans, est confrontée à sa plus grave crise économique depuis la chute de l'URSS en 1991. Et le général Raul Castro, longtemps dans l'ombre de son aîné, tente de reprendre les choses en main en renforçant son contrôle sur le Parti communiste divisé sur la marche à suivre pour sortir de la crise.
"Quel degré d'influence conserve Fidel Castro au sein du pouvoir? Raul le consulte-t-il toujours pour tout? C'est la question que tout le monde se pose", résume un diplomate étranger.
Dans son commentaire publié jeudi, Fidel Castro tente d'analyser la crise économique qui affecte les Etats-Unis, sans faire mention de son anniversaire par ailleurs mis en évidence par le quotidien Granma. L'organe officiel du PC, parti unique, publie à la Une les meilleurs voeux de deux des cinq Cubains incarcérés depuis 1998 aux Etats-Unis pour espionnage contre les milieux anticastristes.
Les médias cubains ont en général marqué l'événement en rapportant l'ouverture la veille d'une exposition dans la capitale de 83 images du "Comandante", dont une photo prise il y a un mois et demi par son fils Alex.
Présent à l'inauguration, le président du Parlement, Ricardo Alarcon, a déclaré que Fidel Castro avait compris très tôt l'"importance de ce média" alors que son cigare, sa barbe et son uniforme vert-olive, immortalisés dans de nombreux clichés, sont connus dans le monde entier.
Devant le Musée de la Révolution à La Havane, des dizaines de petits "pionniers" en uniforme s'étaient aussi rassemblés pour rendre hommage à Fidel Castro.
"Il est un exemple pour nous. Quand Fidel va mourir, je serai très triste mais ses idées, elles, resteront toujours", assure Guillermo Armado, 13 ans.
Hector, un étudiant de 26 ans, s'est dit lui "indifférent". "Fidel a beaucoup fait pour notre pays, mais nous ne pouvons plus continuer à vivre comme il y a cinquante ans, et ça nos dirigeants ne l'ont pas encore compris".
letemps.ma