La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, intermédiaire des grandes puissances sur ce dossier, a réagi en affirmant quelle attendait « une proposition officielle de lIran » pour se déterminer. Mme Ashton avait proposé une rencontre à Vienne du 15 au 18 novembre. La Turquie a donné son accord de principe pour accueillir les négociations interrompues depuis octobre 2009, et les dates proposées par Téhéran sont le 23 novembre ou le 6 décembre.
LIran a développé des relations fortes avec la Turquie, notamment depuis laccord cosigné par les deux pays et le Brésil en mai 2010. Que prévoyait ce texte ? « Dabord que, conformément au TNP, lIran a droit à lenrichissement ; ensuite, que le pays accepte léchange de 1 200 kilos duranium faiblement enrichi (UFE) contre 120 kilos duranium enrichi (UE) à 20%, indispensables au fonctionnement de son réacteur de recherche ; que les 1 200 kilos dUFE seraient stockés en Turquie, le temps que lIran reçoive ces 120 kilos dUE ; que lIran transmettrait à lAgence internationale de lénergie atomique (AIEA), dans la semaine suivant le 17 mai, une lettre officielle formalisant son accord. En renonçant à une partie importante de son uranium, Téhéran limite sérieusement ses capacités à produire une bombe. »
On le sait, cet accord fut rejeté par les Etats-Unis (qui, pourtant, avaient confirmé par lettre au Brésil un soutien à la démarche) et de manière encore plus radicale par la France. Quelques jours après, le 9 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies votait de nouvelles sanctions, malgré lopposition du Brésil et de la Turquie. Non contentes de ces mesures, les Etats-Unis et lUnion européenne décidaient des sanctions unilatérales contre lIran, malgré les critiques de la Russie et de la Chine.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9661
LIran a développé des relations fortes avec la Turquie, notamment depuis laccord cosigné par les deux pays et le Brésil en mai 2010. Que prévoyait ce texte ? « Dabord que, conformément au TNP, lIran a droit à lenrichissement ; ensuite, que le pays accepte léchange de 1 200 kilos duranium faiblement enrichi (UFE) contre 120 kilos duranium enrichi (UE) à 20%, indispensables au fonctionnement de son réacteur de recherche ; que les 1 200 kilos dUFE seraient stockés en Turquie, le temps que lIran reçoive ces 120 kilos dUE ; que lIran transmettrait à lAgence internationale de lénergie atomique (AIEA), dans la semaine suivant le 17 mai, une lettre officielle formalisant son accord. En renonçant à une partie importante de son uranium, Téhéran limite sérieusement ses capacités à produire une bombe. »
On le sait, cet accord fut rejeté par les Etats-Unis (qui, pourtant, avaient confirmé par lettre au Brésil un soutien à la démarche) et de manière encore plus radicale par la France. Quelques jours après, le 9 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies votait de nouvelles sanctions, malgré lopposition du Brésil et de la Turquie. Non contentes de ces mesures, les Etats-Unis et lUnion européenne décidaient des sanctions unilatérales contre lIran, malgré les critiques de la Russie et de la Chine.
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