Nucléaire israelien : l'accord secret France Israël

Gare à quiconque tenterait de lever le voile ! Car la sulfureuse histoire de la bombe atomique israélienne relève du tabou le plus absolu. L’ex-technicien nucléaire israélien Mordehai Vanunu en sait quelque chose. Pour avoir révélé, en 1986, dans la presse britannique, l’existence du programme atomique de son pays et rendu publiques les premières photos du complexe militaroindustriel de Dimona (construit par des entreprises françaises dans le nord du désert du Néguev), l’homme a payé le prix fort.

Enlevé par le Mossad puis jeté dans une prison, il y croupit pendant dix-huit longues années. Libéré en 2004, le technicien vit toujours sous haute surveillance. Quant à l’historien israélien Avner Cohen qui a publié, en 1998, une enquête fouillée sur ce rocambolesque dossier, il préfère vivre aux Etats-Unis… Malgré presque six décennies émaillées de mensonges et de démentis, Israël fait bel et bien partie du club très fermé des nations détenant l’arme atomique. Et c’est à la France de la IVe République que l’Etat hébreu le doit.

La guerre d’Algérie, qui a éclaté en novembre 1954, n’est évidemment pas étrangère à la décision des gouvernants français, exaspérés par le raïs Nasser qui entraîne les insurgés algériens et finance aussi une radio de propagande antifrançaise. Traumatisés par la cuisante défaite subie à Diên Biên Phu cette annéelà, les dirigeants français sont bien décidés à ne pas lâcher prise. Le général Corniglion-Molinier résume : «Tant qu’Israël tient en respect nos agresseurs éventuels, l’Afrique du Nord ne peut devenir une seconde Indochine».

Paris ne ménage donc pas son soutien à Tel-Aviv et vend, à partir de 1954, des chars AMX, des chasseurs Ouragan et Mystère IV ou encore des lance roquettes.
En échange de quoi, Israël mobilise ses services secrets qui fournissent de précieux renseignements à l’armée française, au premier rang desquels le décryptage des messages codés échangés entre l’état major égyptien et les chefs du FLN installés à Rome. «Le véritable ciment du rapprochement entre la France et Israël, c’est la guerre d’Algérie»
, insiste ainsi Georgette Elgey dans son Histoire de la IVe République, 1954-1959.

Guy Mollet porte en lui la mauvaise conscience de son parti, accusé d’avoir abandonné l’Espagne en 1936, d’avoir ratifié les accords de Munich en 1938 et voté les pleins pouvoirs à Pétain en juillet 1940. Autant d’obsessions qui conduisent le président du Conseil à proclamer : «C’est le devoir de la France d’assurer la sécurité du petit Etat hébreu.»
A la mi-décembre de cette année-là, le Daily Express, publié à Londres, révèle au monde ce que bien des services secrets savent déjà : Paris aide Tel-Aviv à se nucléariser. Dans la foulée, la presse américaine y va aussi de ses révélations. Le scandale est tel que Ben Gourion est sommé de se justifier devant la Knesset.
Il jure que la finalité de ce réacteur de 24 mégawatts est… pacifique. Les mots du mensonge sont repris, le 23 décembre 1960, par le journal
Le Monde qui écrit : «Le réacteur du Néguev ne pourra nullement contribuer à la fabrication de bombe mais uniquement permettre des recherches expérimentales.»


Le général de Gaulle ordonne néanmoins au CEA et aux entreprises françaises d’interrompre sans attendre les travaux de la partie «sensible» du site de Dimona. Les Israéliens recrutent alors d’autres intervenants –mais toujours des Français – qui acceptent, à prix d’or, de passer outre les consignes de l’Elysée. En 1962, la SIECC est finalement autorisée à reprendre ses activités sur les parties non militaires des installations.
Quelque 700 Français travaillent alors à pied d’oeuvre pour terminer le chantier.

Fin 1964, Dimona entre en service et peut livrer de 5 à 7 kilos de plutonium par an. Deux ans après, la première bombe A est prête. Quelques mois plus tard, Israël teste avec succès les missiles Jéricho, conçus pour transporter les têtes nucléaires. Ils proviennent de France et ont été fournis clandestinement par le groupe Dassault. En novembre 1967, dans une conférence de presse restée célèbre, de Gaulle parle des Juifs comme «un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ».
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Donc c'est pour ne pas subir encore une autre humiliation de la part d'autres colonisés que la France sioniste de Guy Mollet, qui a ratifié les accords de Munich en 1938 et voté les pleins pouvoirs à Pétain...que Mollet prend la responsabilité d'introduire la course à l'armement au M.O.

Alors que ce sont les indigènes massacrés ou dépouillés et chassés en 48 qui ont étés et sont encore en danger.

Tous ces gens qui veulent se refaire une virginité en attaquant les arabes du coin, ou en fournissant à l'état néo nazi de quoi génocider les populations de la région.

Et on constate que ce sont des franco israeliens qui agissent dans le dos des institutions françaises pour soutenir un occupant ayant commis un nettoyage ethnique. Qu'est ce qu'on aurait dit s'il s'agissait d'un politique ou directeur d'une entreprise maghrébine qui aurait agit comme cela de cette manière sournoise dans le dos de ceux qui dirigent la France ?
On peut constater que la souveraineté de la France a changé de main depuis longtemps. Et aucun parti d'opposition n'y trouve à redire depuis des décennies.

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