01/11/2011
Le site, à Hasaka, laisse penser qu'une collaboration a eu lieu entre Damas et Abdul Qadeer Khan, le père de la bombe atomique au Pakistan.
Des enquêteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) auraient identifié un nouveau complexe nucléaire syrien. Un site dont les caractéristiques laissent penser que le régime aurait collaboré avec Abdul Qadeer Khan, le père de la bombe atomique au Pakistan, afin d'acquérir la technologie pouvant servir à la fabrication d'armes nucléaires, rapporte mardi le quotidien israélien Haaretz via une information de l'agence Associated Press (AP).
Les bâtiments de ce complexe, situé au nord-ouest de la Syrie, correspondraient aux dessins d'une usine d'enrichissement d'uranium fournis à la Libye quand Mouammar Kadhafi tentait de produire des armes nucléaires sous les directives de Khan, précise AP, qui cite des responsables onusiens.
"Actuellement, le complexe situé dans la ville syrienne de Hasaka, apparaît comme une usine de filature de coton", note AP, qui précise que les enquêteurs de l'AIEA n'y ont pas décelé de signes montrant que le site ait effectivement été utilisé à des fins d'enrichissement nucléaire. La ressemblance du site avec celui de Deir ez-Zor, détruit par l'aviation israélienne en 2007, laisse toutefois supposer que Damas pourrait avoir tenté de suivre deux chemins vers l'arme nucléaire : l'uranium et le plutonium, ajoute le quotidien.
D'après les services de renseignement américain, le site d'al-Kibar, à Deir ez-Zor, abritait un réacteur de conception nord-coréenne, non achevé, destiné à fabriquer du plutonium pour des armes atomiques.
A. Q. Khan, le chercheur nucléaire considéré comme le fondateur du programme pakistanais d'enrichissement d'uranium, a été arrêté en janvier 2004. Il avait reconnu, dans un premier temps, avoir clandestinement orchestré, durant plus d'une décennie, un réseau de prolifération qui avait livré de la technologie nucléaire à la Corée du Nord, à l'Iran et à la Libye. Plus tard, il affirmera que ces aveux lui avaient été extorqués par les autorités pakistanaises. Quoi qu'il en soit, A. Q. Khan n'avait pas mentionné la Syrie.
Toutefois, en décembre 2007, le président Assad avait reconnu, lors d'un entretien accordé au journal autrichien Die Presse, que son pays avait reçu en 2001 une offre de coopération nucléaire du réseau Khan. Une offre que Bachar el- Assad a affirmé avoir déclinée : "Nous ne savions pas si (cette offre) était authentique ou falsifiée par Israël pour nous tendre un piège. En tout cas, nous nétions intéressés ni par des armes nucléaires ni par un réacteur nucléaire. Nous navons jamais rencontré Khan", avait déclaré le président syrien.
Selon AP, les responsables de l'AIEA auraient toutefois obtenu une correspondance entre Khan et un responsable syrien, Mouhyeddine Issa. Une correspondance dans laquelle étaient mentionnées une coopération scientifique et une visite des laboratoires du scientifique pakistanais.
http://www.lorientlejour.com/catego..._syrien_:_un_nouveau_site_suspect_repere.html
Le site, à Hasaka, laisse penser qu'une collaboration a eu lieu entre Damas et Abdul Qadeer Khan, le père de la bombe atomique au Pakistan.
Des enquêteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) auraient identifié un nouveau complexe nucléaire syrien. Un site dont les caractéristiques laissent penser que le régime aurait collaboré avec Abdul Qadeer Khan, le père de la bombe atomique au Pakistan, afin d'acquérir la technologie pouvant servir à la fabrication d'armes nucléaires, rapporte mardi le quotidien israélien Haaretz via une information de l'agence Associated Press (AP).
Les bâtiments de ce complexe, situé au nord-ouest de la Syrie, correspondraient aux dessins d'une usine d'enrichissement d'uranium fournis à la Libye quand Mouammar Kadhafi tentait de produire des armes nucléaires sous les directives de Khan, précise AP, qui cite des responsables onusiens.
"Actuellement, le complexe situé dans la ville syrienne de Hasaka, apparaît comme une usine de filature de coton", note AP, qui précise que les enquêteurs de l'AIEA n'y ont pas décelé de signes montrant que le site ait effectivement été utilisé à des fins d'enrichissement nucléaire. La ressemblance du site avec celui de Deir ez-Zor, détruit par l'aviation israélienne en 2007, laisse toutefois supposer que Damas pourrait avoir tenté de suivre deux chemins vers l'arme nucléaire : l'uranium et le plutonium, ajoute le quotidien.
D'après les services de renseignement américain, le site d'al-Kibar, à Deir ez-Zor, abritait un réacteur de conception nord-coréenne, non achevé, destiné à fabriquer du plutonium pour des armes atomiques.
A. Q. Khan, le chercheur nucléaire considéré comme le fondateur du programme pakistanais d'enrichissement d'uranium, a été arrêté en janvier 2004. Il avait reconnu, dans un premier temps, avoir clandestinement orchestré, durant plus d'une décennie, un réseau de prolifération qui avait livré de la technologie nucléaire à la Corée du Nord, à l'Iran et à la Libye. Plus tard, il affirmera que ces aveux lui avaient été extorqués par les autorités pakistanaises. Quoi qu'il en soit, A. Q. Khan n'avait pas mentionné la Syrie.
Toutefois, en décembre 2007, le président Assad avait reconnu, lors d'un entretien accordé au journal autrichien Die Presse, que son pays avait reçu en 2001 une offre de coopération nucléaire du réseau Khan. Une offre que Bachar el- Assad a affirmé avoir déclinée : "Nous ne savions pas si (cette offre) était authentique ou falsifiée par Israël pour nous tendre un piège. En tout cas, nous nétions intéressés ni par des armes nucléaires ni par un réacteur nucléaire. Nous navons jamais rencontré Khan", avait déclaré le président syrien.
Selon AP, les responsables de l'AIEA auraient toutefois obtenu une correspondance entre Khan et un responsable syrien, Mouhyeddine Issa. Une correspondance dans laquelle étaient mentionnées une coopération scientifique et une visite des laboratoires du scientifique pakistanais.
http://www.lorientlejour.com/catego..._syrien_:_un_nouveau_site_suspect_repere.html