WellahCvrais
A tout jamais
Des centaines de jeunes ont harcelés les forces antiémeute de la police, dans la nuit de jeudi à vendredi, à El‑Magharia (ex‑Léveilley, banlieue est dAlger), pour protester contre larrestation et la condamnation à des peines de prison ferme dune quarantaine de leurs camarades, à la sortie du match de football opposant le RC Kouba au NA Hussein‑Dey, vendredi 20 mai à Kouba.
Des poubelles et des pneus ont été incendiés par ces jeunes qui ont également saccagé un abribus et des cabines téléphoniques. La rue Parnet, principale artère traversant le quartier, a été coupée à la circulation pendant plusieurs heures obligeant les automobilistes à faire de longs détours. Aux jets de pierres et autres projectiles, les policiers ont répondu par des tirs de balles en caoutchouc et ont parfois renvoyé les pierres jetées sur eux.
Cette situation a duré jusquà une heure tardive de la nuit de jeudi à vendredi, dans ce quartier défavorisé de la capitale où croupissent des milliers de familles dans des situations déplorables, notamment dans les zones dOued Ouchaïah ou celle appelée par dérision « Mexique », faites de maisons serrées les unes contre les autres, dans un état de délabrement avancé et une promiscuité, source de tous les maux.
Vendredi, lors de la grande prière, limam de la mosquée du quartier a appelé au calme et a promis que tout serait fait pour libérer sept jeunes arrêtés jeudi soir. Il a ajouté que les jeunes condamnés à des peines de deux à trois ans de prison ferme seraient rejugés en appel et devraient être relaxés, dans un souci dapaisement des autorités.
Une quarantaine de personnes ont été condamnées, en comparution immédiate, à des peines de deux à trois ans de prison ferme par le tribunal dHussein-Dey, pour destruction de biens publics et privés, et agression contre des passants, notamment des femmes dans leurs voitures, lors des violences qui avaient suivi ce match.
Mercredi après-midi, des violences avaient été évitées grâce à la sagesse de policiers et lintervention de sages du quartier. Quelques pneus avaient cependant été brûlés sur la rue Parnet qui avait été coupée à la circulation pendant quelques heures.
Tsa
Des poubelles et des pneus ont été incendiés par ces jeunes qui ont également saccagé un abribus et des cabines téléphoniques. La rue Parnet, principale artère traversant le quartier, a été coupée à la circulation pendant plusieurs heures obligeant les automobilistes à faire de longs détours. Aux jets de pierres et autres projectiles, les policiers ont répondu par des tirs de balles en caoutchouc et ont parfois renvoyé les pierres jetées sur eux.
Cette situation a duré jusquà une heure tardive de la nuit de jeudi à vendredi, dans ce quartier défavorisé de la capitale où croupissent des milliers de familles dans des situations déplorables, notamment dans les zones dOued Ouchaïah ou celle appelée par dérision « Mexique », faites de maisons serrées les unes contre les autres, dans un état de délabrement avancé et une promiscuité, source de tous les maux.
Vendredi, lors de la grande prière, limam de la mosquée du quartier a appelé au calme et a promis que tout serait fait pour libérer sept jeunes arrêtés jeudi soir. Il a ajouté que les jeunes condamnés à des peines de deux à trois ans de prison ferme seraient rejugés en appel et devraient être relaxés, dans un souci dapaisement des autorités.
Une quarantaine de personnes ont été condamnées, en comparution immédiate, à des peines de deux à trois ans de prison ferme par le tribunal dHussein-Dey, pour destruction de biens publics et privés, et agression contre des passants, notamment des femmes dans leurs voitures, lors des violences qui avaient suivi ce match.
Mercredi après-midi, des violences avaient été évitées grâce à la sagesse de policiers et lintervention de sages du quartier. Quelques pneus avaient cependant été brûlés sur la rue Parnet qui avait été coupée à la circulation pendant quelques heures.
Tsa