Obama envoie-t-il Mitchell dans un traquenard au Moyen-Orient ?

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
dimanche 25 janvier 2009 - 06h:25

Dr Mazin Qumsiyeh

En nommant George Mitchell envoyé spécial pour le Moyen-Orient, le président Obama a malheureusement fait des déclarations qui ne marquaient aucune rupture avec la politique désastreuse des précédentes administrations.

En particulier, Obama a souligné le droit d’Israël à « se défendre », sans mentionner une seule fois par exemple l’occupation ou le droit international, il s’en est pris au Hamas (mouvement dûment élu qui représente une partie importante du peuple palestinien), il a soutenu l’étranglement de Gaza, exigé que le peuple occupé cesse la résistance et il a approuvé l’occupant israélien dans sa violence qui a coûté très récemment la vie à plus de 400 enfants.

Cette logique a déjà été essayée dans le cadre de la « diplomatie agressive » de Bill Clinton et elle n’a abouti qu’au renforcement du Hamas, à l’affaiblissement du Fatah, à la poursuite de la colonisation israélienne sur les terres palestiniennes et à préparer le terrain pour de nouveaux conflits. En outre, une telle démarche est encore plus insoutenable aujourd’hui après les revers de la guerre israélienne au Liban en juin 2006 et de l’actuelle guerre à Gaza.

Comme l’a fort bien exprimé le président Jimmy Carter, on se trompe à considérer ce conflit comme un affrontement entre un « Israël démocratique » et « des groupes terroristes tels que le Hamas » et on se trompe à continuer de financer les guerres israéliennes tout en se prétendant un « médiateur sincère ». C’est la même chose que lorsque l’on présentait dans les années 80 les luttes en Afrique du Sud comme un affrontement entre « l’Afrique du Sud démocratique » et « des groupes terroristes tels que l’ANC » (en fait, c’était le positionnement du président Reagan à son premier mandat alors qu’il soutenait l’apartheid). Oui, certains membres de l’ANC ont utilisé la terreur (notamment en infligeant le « supplice du collier » ou en brûlant vifs des rivaux) mais ce fut infime comparé au terrorisme d’Etat et à l’apartheid auxquels ils étaient confrontés.

Les Etats-Unis ne pourront pas être un médiateur sincère tant que leur gouvernement continuera à :

a) donner des milliards d’aides militaires à Israël qui sont utilisées pour commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité (voir les rapports sur les droits de l’homme pour la dernière agression contre Gaza, notamment l’utilisation du phosphore blanc et des armes DIME).

b) utiliser son droit de veto et son poids diplomatique pour prémunir Israël des obligations relevant du droit international et des droits de l’homme.

c) exiger du Hamas qu’il reconnaisse le droit d’Israël à exister, qu’il renonce à la violence et respecte les accords antérieurs (dont il n’est pas signataire) alors que les Etats-Unis refusent d’exiger la même chose d’Israël. Pourquoi ne pas mettre Israël au pied du mur pour qu’il reconnaisse le droit de la Palestine à exister (ou au moins le droit des Palestiniens à une véritable indépendance sur la terre qu’Israël leur vole depuis la résolution de partage de 1947) ? Pourquoi ne pas demander à Israël qu’il renonce à la violence et pourquoi ne pas exiger de lui qu’il respecte les accords qu’il a signés (par exemple, le gel de la colonisation, l’ouverture des frontières, la liberté de déplacement, etc.) ?

Tant les Palestiniens que les Israéliens ont du pain sur la planche mais on ne saurait mettre au même niveau la 4è armée la plus puissante, dotée de l’arme nucléaire, et un peuple dépossédé et occupé (les deux tiers des 10 millions de Palestiniens dans le monde sont des réfugiés ou des déplacés). Il est paradoxal que Mr Obama parle du besoin de sécurité d’Israël quand 1 300 Palestiniens ont été tués en trois semaines par les forces israéliennes (la plupart des civils, et plus de 400 enfants) et que, dans le même temps, 13 Israéliens (dont 10 soldats) ont été tués par le Hamas ! Plus paradoxal encore que le Premier ministre israélien Olmert ait interrompu le président Bush pendant que ce dernier donnait une conférence et lui ait demandé que Condoleezza Rice cesse de soutenir la résolution des Nations-Unies (témoignage d’Olmert), pendant que Bush continuait de lire son récit aux enfants des écoles sur le moment où il a appris que l’Amérique était attaquée le 11 septembre !

Si nous voulons vraiment faire avancer la paix dans cette région en défendant les intérêts nationaux étasuniens, le président Obama et sa secrétaire d’Etat, Clinton, feraient bien d’arrêter de parodier Bush, de passer à une politique américaine de neutralité au lieu de toujours se mettre du côté d’Israël, et de donner simplement comme instruction à Mitchell de tout faire pour que tous les peuples et tous les pays se conforment aux droit international et aux droits de l’homme. Cela signifierait la fin de l’occupation israélienne commencée en 1967 et le respect des droits humains basiques, tels que le droit des réfugiés palestiniens à revenir dans leurs maisons et sur leurs terres.

Nous pouvons même commencer plus simplement en approuvant immédiatement l’initiative de paix arabe (elle ne sera pas proposée indéfiniment), en acceptant un gouvernement d’union nationale (qui devra inclure le Hamas et le Fatah) et en traitant avec lui, et en engageant des négociations sérieuses basées sur le droit international.

Avec la popularité d’Obama et l’intérêt du peuple pour un véritable changement, ce peut être plus réalisable encore que lorsque le président Eisenhower, en 1956, a appelé le Premier ministre israélien et a exigé avec succès qu’Israël retire ses forces d’occupation du Sinaï et de la bande de Gaza. Obama a le pouvoir de reconquérir cet héritage d’indépendance et de direction américaines, et de changer véritablement l’avenir pour le Moyen-Orient. A défaut, il vaudrait mieux que George Mitchell ne gaspille pas l’argent des contribuables en essayant les mêmes approches désastreuses et partiales qui ont menacé les intérêts des Etats-Unis dans cette partie essentielle du monde.


* Le Dr Mazin Qumsiveh, docteur en philosophie, est professeur à l’Université de Bethléhem, président du conseil d’administration du Centre palestinien pour le rapprochement entre les peuples, et auteur de Sharing the Land of Canaan : Humain Rights and the Israeli-Palestinian Struggle. Il a écrit cet article pour PalestineChronicle.com. Vous pouvez consulter son site : http://qumsiyeh.org.
 
Ce que l¹on attend d¹Obama : une vraie implication sans la complaisance des précédentes administrations américaines à l¹égard d¹Israël, qui n¹a pas ménagé sa peine pour faire échouer toutes les tentatives de médiation américaine au début des années 2000. Espérons que les leçons auront été tirées des "mesures de renforcement de la confiance" qui n¹ont servi qu¹à immobiliser tout processus diplomatique]


Ha¹aretz, 25 janvier 2009

http://www.haaretz.com/hasen/spages/1058463.html

Obama, Mitchell, oubliez le renforcement de la confiance Zvi Bar¹el

Trad. : Gérard pour La Paix Maintenant



L¹engagement pris par le président Barack Obama de "rechercher avec agressivité la paix au Moyen-Orient" est tiré de la boîte à outils du processus de paix de George Mitchell [nommé émissaire spécial par Obama, ndt]. Ne vous y trompez pas, Mitchelll est un type bien, qui a réussi à faire avancer le processus de paix en Irlande du Nord. Le nouveau président américain ne peut pas être accusé de ne pas avoir l¹intention de faire avancer le processus de paix avec agressivité. Et même, on n¹attend de lui que cela.

Malgré tout, l¹expérience passée du sénateur Mitchell sur la scène du Proche-Orient devrait nous alerter. Mitchell, qui en 2001 avait écrit un rapport sur le début de la deuxième Intifada, qui contenait un certain nombre de propositions à la fois sages et réalisables, a dit à Aaron Miller, conseiller auprès de six secrétaires d¹Etat, que "l¹administration [américaine] s¹attendait à que ses recommandations se mettent en ¦uvre d¹elles-mêmes", car personne dans ladite administration n¹avait envie de les pousser.

Au sein de l¹administration israélienne, en revanche, il y eut ceux qui ont torpillé ces recommandations,puis celles de George Tenet, puis la Feuille de route, apparue plus tard. Le secret de l¹échec du plan et du succès de la manipulation israélienne repose sur trois mots : "confidence building measures" (mesures de renforcement de la confiance). Ce fut le fil dans lequel le processus tout entier s¹est emmêlé les pattes.

Toute phrase parue dans les médias palestiniens, toute incitation à la violence, réelle ou imaginaire, tout tir, intentionnel ou non, devenait le test ultime de ces "mesures de renforcement de la confiance". Chaque côté se préoccupait jusqu¹à en devenir fou de recueillir la preuve que l¹autre mettait à bas la confiance. L¹objectif d¹Israël était de bloquer le passage de l¹étape des fameuses mesures à celle de la reprise des négociations.
L¹objectif des Palestiniens était de prouver aux Américains qu¹Israël ne respectait pas les conditions du plan Mitchell. Chaque côté a mené une guerre de preuves à destination de l¹administration américaine. Les négociations diplomatiques furent oubliées et le rapport Mitchell finit dans un tiroir.

Obama, la secrétaire d¹Etat Hillary Clinton et les représentants de Mitchell pourraient, dans environ trois semaines [les élections israéliennes ont lieu le 10 février, ndt], avoir affaire à une nouvelle administration israélienne qui sera "heureuse" d¹adopter une fois de plus le plan Mitchell en même temps que la bombe à retardement des « mesures de renforcement de la confiance ». Quand un stratagème marche, on le brevète. Israël de Benjamin Netanyahou et Tzipi Livni ressortira donc la défunte Feuille de route et recommencera à lister une série de conditions que les Palestiniens doivent remplir pour mériter le titre de « partenaire ». C¹est ainsi qu¹Israël agit en général quand les Américains viennent relancer le processus de paix :
"Bien sûr, nous voulons la paix et toute initiative américaine est bienvenue, mais voici une liste de 14 (ou 24) objections", dit en général Israël. Commençons par en discuter et, ensuite, nous verrons comment avancer. Après tout, il nous faudra bien supporter 4 ans d¹administration américaine.

L¹administration Obama ne peut pas faire de miracles. Elle ne peut pas faire la paix quand l¹un des partenaires préfère les colonies et l¹autre n¹exerce pas réellement le pouvoir. Mais ce qu¹elle peut faire, c¹est placer le conflit israélo-palestinien dans le contexte du Moyen-Orient, où les Etats-Unis ne seront pas seulement un médiateur-conseiller qui vient poser quelques idées sur la table et laisse un numéro de téléphone pour ceux que cela intéresserait, mais une puissance avec ses propres intérêts, pour qui le processus de paix israélo-palestinien s'inscrit dans une nouvelle stratégie en termes de sécurité nationale.

Cette ligne pourrait conduire l¹administration américaine à parler directement à la Syrie, entamer un dialogue sérieux avec l¹Iran, s¹assurer qu¹un gouvernement palestinien uni où le Hamas serait partie prenante n¹est pas incompatible avec cette ligne, et décider que l¹initiative de paix saoudienne [devenue initiative de la Ligue arabe, ndt) n¹est pas seulement l¹une des composantes de l¹initiative , mais sa composante la plus importante. Plus important encore, cette ligne pourrait mener la nouvelle administration américaine à dire clairement aux parties que les mesures de renforcement de la confiance ne seront plus une condition préalable à des accords de paix, mais plutôt leur résultat.

Les traités de paix entre Israël et l¹Egypte et la Jordanie n¹ont pas demandé des démonstrations préalables de bonne foi avant d¹être signés. Il y a là un contexte où Israël ne détermine plus seul les conditions de base à remplir, mais les respecte. Voilà l¹innovation qu¹Obama peut proposer s¹il a réellement l¹intention de réussir quelque chose au Proche-Orient et non de se contenter d¹observer des plans qui s¹appliqueraient tout seuls.
 
Ce George Mitchell on a surestimé son travail en Irland du nord
Et ma deuxieme remarque :qu'il soit geroge-david-mamadou ou el haj mohamed
La politique Americaine est tjs pro israelienne pour deux raison:
1-Obama est democrate,et le parti democrate americain est pro sharon
2-Le congres est pro israelien
Donc meme si on nomme Jesus,le probleme ne sera jamais reglé
 
Le nouvel envoyé spécial de Barack Obama bientôt au Proche-Orient

Par Thomas Zylberstein pour Guysen International News

Dimanche 25 janvier 2009 à 17:44



Barack Obama a nommé jeudi 22 janvier son envoyé spécial pour le Moyen-Orient. Il s’agit de George Mitchell, un ancien sénateur de 75 ans, habitué des dossiers sensibles. Barack Obama, moins d’une semaine après son investiture, est déjà au travail. Comme il l’avait promis, le Proche-Orient est l’une de ses priorités. M. Mitchell se rendra mercredi 28 janvier dans la région afin de mettre en place une trêve durable à Gaza et de relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens. Une nomination et une visite qui laisse dans l’expectative les acteurs régionaux, qui n’ont pas manqué de donner leur avis sur la question.



http://www.guysen.com/articles.php?...cial-de-Barack-Obama-bientôt-au-Proche-Orient


En Israël, Danny Dayan, le président de Yesha, le Conseil des localités juives de Judée-Samarie, a estimé samedi 24 janvier que cette nomination est « très préoccupante ». « Bientôt il faudra demander la permission à Obama pour avoir des enfants » a-t-il déclaré en référence aux propos de George Mitchell sur la croissance des implantations juives de Judée-Samarie.
:D
 
Condrnant l'envoi de cet émissaire, la stratégie première d'Obama, ce n'est pas de régler le plus rapidemment possible ce conflit. Déjà, Obama veut casser l'image l'image de BUSH à travers tout le Grand Moyen-Orient, il ordonne le contraire, de ce qu'a fait son prédecesseur : fermeture de Guatenamo, envoi d'un émissaire alors que BUSH n'en a jamais désigné un pendant ses 8 années de présidence, politique favorable à l'avortement....enfin il corrige le tir des politiques menées par BUSH, à tort ou à raison, je ne sais pas, mais voilà je pense qu'OBAMA veut effacer les politiques en vigueur menées par BUSH.
 
Obama ne gagnera jamais le respect du monde musulman s'il ne se montre pas ferme envers Israel!!!

les jolis discours et tout ne changeront rien s'il ny a pas d'actions concretes!

c'est la dernière chance pour l'Amérique de prouver qu'ils ne sont pas nos ennemis!
 
Condrnant l'envoi de cet émissaire, la stratégie première d'Obama, ce n'est pas de régler le plus rapidemment possible ce conflit. Déjà, Obama veut casser l'image l'image de BUSH à travers tout le Grand Moyen-Orient, il ordonne le contraire, de ce qu'a fait son prédecesseur : fermeture de Guatenamo, envoi d'un émissaire alors que BUSH n'en a jamais désigné un pendant ses 8 années de présidence, politique favorable à l'avortement....enfin il corrige le tir des politiques menées par BUSH, à tort ou à raison, je ne sais pas, mais voilà je pense qu'OBAMA veut effacer les politiques en vigueur menées par BUSH.
et tu as tt à fait raison dans ce que tu dis..de la poudre aux yeux encore une fois surtout que déjà dans son intervention il n'a jamais mentionné une seule fois PALESTINE OCCUPEE ni lui ni ceux d'Europe d'ailleurs, le mentionner serait donné une légitimité à l'existence du Hamas et les autres groupes de resistance (selon les lois internationales tout pays occupé à droit à une resistance), ajoute à cela le dernier accord signé entre Livni et Rice à quelques jours de son investiture!!quels sont les détails de cet accord?!!va savoir!!

ils ont couvert leurs arrières de toutes les façons bien avant son arrivée
 
Condrnant l'envoi de cet émissaire, la stratégie première d'Obama, ce n'est pas de régler le plus rapidemment possible ce conflit. Déjà, Obama veut casser l'image l'image de BUSH à travers tout le Grand Moyen-Orient, il ordonne le contraire, de ce qu'a fait son prédecesseur : fermeture de Guatenamo, envoi d'un émissaire alors que BUSH n'en a jamais désigné un pendant ses 8 années de présidence, politique favorable à l'avortement....enfin il corrige le tir des politiques menées par BUSH, à tort ou à raison, je ne sais pas, mais voilà je pense qu'OBAMA veut effacer les politiques en vigueur menées par BUSH.

La naiveté a ses limites!!!
Obama n' a pas fermé GUANTANAMO,il l'a juste deplacé
On a un En Irak
Un autre en Jordanie
Et le troisieme en Egypte
C'est à dire les Americains et en partuculier la CIA continuent à arreter les musulmans et les torturer comme à l'epoque de Bush
Et une autre naiveté de ta part,dire qu'Obama veut effacer les traces de Bush,là aussi c'est une erreur
Hamilton a demandé que l'amerique change de strategie,c'est à dire d'etre plus doux que les neocons
Conclusion:l'amerique continue a tué,mais d'une maniere plus civilisé
 
Ce George Mitchell on a surestimé son travail en Irland du nord
Et ma deuxieme remarque :qu'il soit geroge-david-mamadou ou el haj mohamed
La politique Americaine est tjs pro israelienne pour deux raison:
1-Obama est democrate,et le parti democrate americain est pro sharon
2-Le congres est pro israelien
Donc meme si on nomme Jesus,le probleme ne sera jamais reglé
C'est pas faux, mais une des raisons qui pousse l'occident à être avec israel est le fait qu'elle est la seule "démocratie" au milieu de ces brutes de dictateurs arabes.
Et l'autre éventuelle "démocratie" de la région serait la palestine, mais là les dictateurs arabes n'en veulent pas...
 
La naiveté a ses limites!!!
Obama n' a pas fermé GUANTANAMO,il l'a juste deplacé
On a un En Irak
Un autre en Jordanie
Et le troisieme en Egypte
C'est à dire les Americains et en partuculier la CIA continuent à arreter les musulmans et les torturer comme à l'epoque de Bush
Et une autre naiveté de ta part,dire qu'Obama veut effacer les traces de Bush,là aussi c'est une erreur
Hamilton a demandé que l'amerique change de strategie,c'est à dire d'etre plus doux que les neocons
Conclusion:l'amerique continue a tué,mais d'une maniere plus civilisé
t dégueulasse de nous casser le moral de bon matin com ça laisse nous croire au moins qu il est un pe de bonne foi et que Guatanamo est bel et bien fermé et pas déplacé :langue:

ta dernière phrase me plait bcp: Israel est une marionette de plus pour les américains dans cette partie du monde sauf qu'au fond qui gère l'Amérique?là est toute la question
 
La naiveté a ses limites!!!
Obama n' a pas fermé GUANTANAMO,il l'a juste deplacé
On a un En Irak
Un autre en Jordanie
Et le troisieme en Egypte
C'est à dire les Americains et en partuculier la CIA continuent à arreter les musulmans et les torturer comme à l'epoque de Bush
Et une autre naiveté de ta part,dire qu'Obama veut effacer les traces de Bush,là aussi c'est une erreur
Hamilton a demandé que l'amerique change de strategie,c'est à dire d'etre plus doux que les neocons
Conclusion:l'amerique continue a tué,mais d'une maniere plus civilisé
Vous voyez que les usa sont alliés et amis (dans la torture) avec les arabes...

A quand une grande manif pour dénoncer ça!!!
 
Vous voyez que les usa sont alliés et amis (dans la torture) avec les arabes...

A quand une grande manif pour dénoncer ça!!!
ce qui s'est passé à Gaza a soulevé les foules dans les rues, les dirigeants sont restés passifs jusqu'à ce que la réunion à Doha ou tous les voiles se sont envolés et la discorde a été vue au grand jour et a soulevé encore plus de foules et cette fois ci les oulémas les plus connus et reconnus dans les cours des grands (je parle spécialement de l'Arabie Saoudite), ces cours qui se sont vues dans l'obligation de changer d'attitude et 'hausser' le ton timidement certes mais elles l'ont fait lors de la réunion au Koweit (à en croire leur discours pour Obama)..maintenant c'est le wait and c qui nous reste..la suite on verra bien!!
 
La naiveté a ses limites!!!
Obama n' a pas fermé GUANTANAMO,il l'a juste deplacé
On a un En Irak
Un autre en Jordanie
Et le troisieme en Egypte
C'est à dire les Americains et en partuculier la CIA continuent à arreter les musulmans et les torturer comme à l'epoque de Bush
Et une autre naiveté de ta part,dire qu'Obama veut effacer les traces de Bush,là aussi c'est une erreur
Hamilton a demandé que l'amerique change de strategie,c'est à dire d'etre plus doux que les neocons
Conclusion:l'amerique continue a tué,mais d'une maniere plus civilisé
Il vrai que dans un sujet aussi sensible, il faut s'y reprendre à deux fois avant de poster un message.
En effet, c'est de la naiveté mais surtout une utopie de croire qu'OBAMA veut effecer les traces de BUSH, le désastre est bien là, mais on est d'accord sur un point : adopter une attitude américaine moins provocatrice dans le monde donc en faisant le contraire de ses predecessuers, en politique, les mots sont plus forts que les moyens, car le mandat d'un politicien se fait sur des promesses, et non sur les résultats qui surgissent bien trop tard et qu'on ne peut plus revenir en arrière.
Deuxièmement, concernant le conflit israélo-palestinien, BUSH ne s'y est pas du tout impliqué, il s'y est même totalement désintéréssé.
Pour la fermeture de Guantanamo, bien sûr qu'il va pas être fermé d'un seul coup, il y a malheureusement des procédures longues (à partir de fausses accusations), peut-être qu'à la fin de son mandat il y en restera quelques uns (en espérant qu'il n'y en restera plus ou remplacés par d'autres secrètement), bien sûr certains seront acquittés et d'autres jugés dans leurs pays, mais au moins, ce centre pénitencier illégal devra être fermé car il respecte aucune convention de détention de soi-disant terroristes, en fait Guantanamo, c'est un peu comme la guerre en Irak, ils ont trouvé des prétextes pour agir et faire subir, mais déjà mettre fin à ces tortures sera déjà d'une grande aide au respect de ces gens-là. Mais bon l'histoire se répètera certainement, l'homme se fait et se défait, c'est la dure réalité de la vie humaine.
 
Obama et la question israélo-palestinienne
mercredi 28 janvier 2009 - 06h:56

Noam Chomsky

Tout le monde s’accorde à reconnaître en Barack Obama un homme à l’intelligence aiguisée, et un juriste chevronné particulièrement précis dans le choix de ses mots. On doit donc prendre Obama au sérieux - tant dans ce qu’il dit que dans ce qu’il tait.

D’une signification particulière, sa première déclaration substantielle en matière d’affaires étrangères, le 22 janvier, au Département d’Etat : il intronisait alors George Mitchell, duquel il faisait son envoyé spécial au Moyen-Orient.

On attend de Mitchell qu’il focalise son attention sur le problème israélo-palestinien, au lendemain de la récente invasion américano-israélienne de Gaza. Durant cet assaut meurtrier, Obama est resté silencieux, n’émettant que quelques platitudes, au motif, disait-il, qu’il n’y aurait eu qu’un seul président des Etats-Unis - alors que cela ne l’avait jamais incité à se taire sur bien d’autres questions. Sa campagne, en revanche, avait lourdement insisté sur cette déclaration du même Obama : « Si des roquettes tombaient là où mes deux filles dorment, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour arrêter ça ! ». Il faisait allusion aux enfants israéliens (est-il besoin de le préciser ?), et non aux centaines d’enfants palestiniens en train d’être massacrés par des armes de fabrication américaine, dont, évidemment, il ne pouvait pas parler, puisque - combien de fois faudra-t-il vous le répéter ? - il n’y avait qu’un seul président qui fût en mesure de le faire (mais qui n’en avait nulle envie) ?!

Toutefois, le 22 janvier, le seul et unique président des Etats-Unis est devenu un certain Barack Obama. Par conséquent, celui-ci pouvait désormais parler librement de ce genre de question - en évitant soigneusement, bien sûr, l’agression contre Gaza, qui venait de prendre fin, par le plus grand des hasards ( !). Juste à la veille de son intronisation !

Le discours d’Obama a mis l’accent sur son engagement en vue d’un règlement pacifique. Il en a laissé les délinéaments dans le vague, excepté une proposition spécifique : « L’initiative de paix arabe », a dit Obama, « comporte des éléments constructifs qui pourraient contribuer à faire progresser ces efforts. Le temps est venu, pour les pays arabes, d’agir selon la promesse de cette initiative en soutenant le gouvernement palestinien sous la direction du président Abbas et du Premier ministre Fayyad, en allant de l’avant dans la normalisation de leurs relations avec Israël et en luttant contre l’extrémisme qui nous menace tous. »

Obama, on le voit, ne falsifie pas tout de go la proposition de la Ligue arabe, mais son entourloupe, soigneusement, ciselée est hautement instructive.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=5987


Sur un point, toutefois, Obama s’est montré intraitable : la contrebande d’armes à destination de Gaza doit être stoppée... Il avalise l’avis commun de Condoleezza Rice et de la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni, selon lequel la frontière entre la bande de Gaza l’Egypte doit être hermétiquement scellée - remarquable exercice d’arrogance impériale, comme l’a fait observer le Financial Times : « Se congratulant mutuellement, à Washington, ces deux responsables semblaient oublier le fait qu’elles étaient en train de conclure un marché au sujet d’un commerce illégal à la frontière de quelqu’un d’autre : en l’occurrence, des Egyptiens. Le lendemain, un responsable égyptien qualifia leur mémorandum de « fictionnel ». Mais cette objection égyptienne fut rejetée d’un revers de main...
 
Obama aura besoin de toute sa créativité pour faire face à Israël
mercredi 18 février 2009 - 09h:43

Anne Penketh
The Independent
Peu importe la récession économique mondiale, la Terre Sainte sera le véritable témoin permettant de voir si Barack Obama arrive vraiment à marcher sur l’eau.

Les augures n’ont pas l’air bons pour le processus de paix au Moyen-Orient. Benjamin Nétanyahou, qui dirigera très probablement un gouvernement israélien de coalition, est le frère siamois des néoconservateurs américain. Un conseiller d’Obama a reconnu que les résultats des élections présentent un défi pour le président.

La question est de savoir quelle pression M. Obama est prêt à exercer sur le prochain gouvernement israélien pour réaliser son objectif d’un État juif vivant côte à côte avec un État palestinien.

Son envoyé spécial en Afghanistan et au Pakistan, Richard Holbrooke, a dit qu’il « n’avait jamais vu de désastre comme celui dont nous avons hérité". S’agissant du Moyen-Orient, ceci est une litote. L’administration Bush partageait la position du gouvernement israélien, à savoir que les modérés (arabes) devaient être soutenus et qu’il convenait de mettre les extrémistes au rancart, politique qui a encouragé une guerre civile entre le Fatah et le Hamas laquelle a culminé avec l’éviction de la faction Fatah de Gaza.

La dernière attaque israélienne contre Gaza n’a pas réussi à arrêter les roquettes visant des civils israéliens, les factions palestiniennes se prennent à la gorge, la construction de colonies israéliennes illégales se poursuit et les obstacles semés en Cisjordanie empêchent toujours l’édification d’une économie palestinienne.

L’envoyé de M. Obama au Moyen-Orient, Georges Mitchell, ne semble absolument pas découragé et il prépare un deuxième voyage dans la région. M. Obama a surpris la région en nommant M. Mitchell dès le début de sa présidence et en donnant la priorité au conflit dans son action diplomatique.

Mais quel type de négociations de paix envisage-t-il ? Les entretiens se poursuivront-ils entre les Palestiniens et les Israéliens ou l’offensive de paix s’étendra-t-elle à la Syrie et au Liban et peut-être à l’Iran ? Lors de son premier voyage dans la région, M. Mitchell s’en est tenu à une démarche diplomatique.

Mais M. Obama a montré qu’il est capable de créativité. Un important diplomate arabe dit que le Moyen-Orient a grand espoir que M. Obama réussira. Mais le même diplomate a également prédit que M. Mitchell renoncera après six mois de mission. :D
 
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