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VIB
Obama révèle les pratiques de la torture sous lère Bush
Après le scandale dAbou Ghraïb en 2003, lAdministration de lancien président américain George W. Bush est éclaboussée encore une fois par une autre affaire aussi grave : la pratique systématique de toutes les formes de la torture par la CIA sur des prisonniers à Guantanamo et ailleurs.
Lagence de renseignement américaine (CIA) a, en violation des conventions internationales, usé et abusé des pratiques graves et humiliantes contre des détenus. La première puissance internationale qui se dit garante des droits de lhomme dans le monde a, en réalité, autorisé leur violation au mépris des lois.
En effet, le nouveau président des Etats-Unis dAmérique, Barack Obama, lève le voile sur les dépassements condamnables commis par la CIA sous la présidence de son prédécesseur, George W. Bush. Le contenu des quatre mémos secrets de la CIA rendus publics, jeudi dernier, par lAdministration Obama inspire la répugnance. Datant de 2002 et 2005, ces mémos énumèrent une dizaine de méthodes utilisées par des agents de ladite agence pour obliger les terroristes présumés à parler et à donner des informations. Un véritable « mode demploi » de la torture. « Privation de sommeil », « simulation de noyade », « frappes insultantes au visage et au ventre », « utilisation dinsectes », « utilisation de la nudité » et « manipulation diététique » les agents de la CIA ont reçu lordre de faire usage de la torture à outrance. Les documents publiés par Washington confirment ainsi le contenu des rapports du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui a dénoncé, en 2007, les traitements « cruels, inhumains et dégradants » que Bush et ses acolytes infligeaient aux détenus islamistes.
« Les tortionnaires ne seront pas jugés »
Il ne fait plus de doute, les notes publiées, jeudi dernier, confirment que lordre de recourir à la torture émanant des dirigeants de la sulfureuse agence de renseignement américaine a eu lieu sous la présidence de George Walker Bush. Rédigé par des avocats mandatés par lAdministration Bush ce « manuel » de la torture fait fi de la légalité. Pour briser les mécanismes de défense des présumés terroristes, « la CIA préconisait de les priver de sommeil, puis de les déshabiller, de les enchaîner et enfin de les humilier en leur enfilant des couches-culottes ». Une autre méthode proposée par lagence consistait, selon toujours les mêmes documents, à ne rien leur donner à manger de solide. « La direction était pleinement consciente que cela altérait leur hygiène alimentaire, mais tel était le but », explique-t-on encore. Les récalcitrants, qui refusent de dévoiler « leurs plans », subissent encore dautres formes de sévices. Les agents avaient le choix entre « la frappe insultante au visage », la « frappe au ventre », ou plus déstabilisant : garder un suspect menotté, le priver de sommeil et le placer tout près dun faux mur, qui saffaissait chaque fois que lhomme exténué tentait de sappuyer dessus. « Ces techniques ne sont pas toutes utilisées en même temps », précise un mémo. Sétant engagé, durant la campagne à la présidentielle américaine, à faire la lumière sur ces pratiques, Barack Obama semble vouloir tourner rapidement la page. Tout en interdisant formellement le recours à de telles techniques, le président démocrate affirme que les agents qui les ont utilisées ne seront pas poursuivis en justice. « Ils nont fait que leur devoir, en se basant avec bonne foi sur les conseils légaux du département de la justice », dit-il.
Après le scandale dAbou Ghraïb en 2003, lAdministration de lancien président américain George W. Bush est éclaboussée encore une fois par une autre affaire aussi grave : la pratique systématique de toutes les formes de la torture par la CIA sur des prisonniers à Guantanamo et ailleurs.
Lagence de renseignement américaine (CIA) a, en violation des conventions internationales, usé et abusé des pratiques graves et humiliantes contre des détenus. La première puissance internationale qui se dit garante des droits de lhomme dans le monde a, en réalité, autorisé leur violation au mépris des lois.
En effet, le nouveau président des Etats-Unis dAmérique, Barack Obama, lève le voile sur les dépassements condamnables commis par la CIA sous la présidence de son prédécesseur, George W. Bush. Le contenu des quatre mémos secrets de la CIA rendus publics, jeudi dernier, par lAdministration Obama inspire la répugnance. Datant de 2002 et 2005, ces mémos énumèrent une dizaine de méthodes utilisées par des agents de ladite agence pour obliger les terroristes présumés à parler et à donner des informations. Un véritable « mode demploi » de la torture. « Privation de sommeil », « simulation de noyade », « frappes insultantes au visage et au ventre », « utilisation dinsectes », « utilisation de la nudité » et « manipulation diététique » les agents de la CIA ont reçu lordre de faire usage de la torture à outrance. Les documents publiés par Washington confirment ainsi le contenu des rapports du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui a dénoncé, en 2007, les traitements « cruels, inhumains et dégradants » que Bush et ses acolytes infligeaient aux détenus islamistes.
« Les tortionnaires ne seront pas jugés »
Il ne fait plus de doute, les notes publiées, jeudi dernier, confirment que lordre de recourir à la torture émanant des dirigeants de la sulfureuse agence de renseignement américaine a eu lieu sous la présidence de George Walker Bush. Rédigé par des avocats mandatés par lAdministration Bush ce « manuel » de la torture fait fi de la légalité. Pour briser les mécanismes de défense des présumés terroristes, « la CIA préconisait de les priver de sommeil, puis de les déshabiller, de les enchaîner et enfin de les humilier en leur enfilant des couches-culottes ». Une autre méthode proposée par lagence consistait, selon toujours les mêmes documents, à ne rien leur donner à manger de solide. « La direction était pleinement consciente que cela altérait leur hygiène alimentaire, mais tel était le but », explique-t-on encore. Les récalcitrants, qui refusent de dévoiler « leurs plans », subissent encore dautres formes de sévices. Les agents avaient le choix entre « la frappe insultante au visage », la « frappe au ventre », ou plus déstabilisant : garder un suspect menotté, le priver de sommeil et le placer tout près dun faux mur, qui saffaissait chaque fois que lhomme exténué tentait de sappuyer dessus. « Ces techniques ne sont pas toutes utilisées en même temps », précise un mémo. Sétant engagé, durant la campagne à la présidentielle américaine, à faire la lumière sur ces pratiques, Barack Obama semble vouloir tourner rapidement la page. Tout en interdisant formellement le recours à de telles techniques, le président démocrate affirme que les agents qui les ont utilisées ne seront pas poursuivis en justice. « Ils nont fait que leur devoir, en se basant avec bonne foi sur les conseils légaux du département de la justice », dit-il.