La popularité du président Obama en Israël est la plus basse de tous les temps pour un président américain. Seuls 4% des Israéliens pensent qu¹il est pro-israélien, d¹après un sondage publié la semaine dernière dans le Jerusalem Post.
Si le président Obama n¹a pas d¹élections à affronter en Israël, et n¹a pas a priori à s¹inquiéter de ce chiffre, pour que ses plans de paix pour le Moyen-Orient réussissent, l¹opinion israélienne devra être « acheteuse ».
La société israélienne souhaite réellement la paix, même si dans le même temps, elle exprime des attitudes contre toute concession aux Arabes, en particulier aux Palestiniens. Les Israéliens, comme les Palestiniens, ont perdu toute confiance dans les processus de paix et tout espoir qu¹il existe de l¹autre côté un partenaire avec qui faire la paix.
http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1251145166105&pagename=JPost/JPAr
Jerusalem Post
Si le président Obama n¹a pas d¹élections à affronter en Israël, et n¹a pas a priori à s¹inquiéter de ce chiffre, pour que ses plans de paix pour le Moyen-Orient réussissent, l¹opinion israélienne devra être « acheteuse ».
La société israélienne souhaite réellement la paix, même si dans le même temps, elle exprime des attitudes contre toute concession aux Arabes, en particulier aux Palestiniens. Les Israéliens, comme les Palestiniens, ont perdu toute confiance dans les processus de paix et tout espoir qu¹il existe de l¹autre côté un partenaire avec qui faire la paix.
http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1251145166105&pagename=JPost/JPAr
1. Pour les Israéliens, la clé est que le droit au retour se fasse vers l¹Etat palestinien et non vers Israël. Un certain nombre de réfugiés pourraient être réinstallés dans des zones qui seront concernées par un échange de territoires, sur des terres qui étaient auparavant sous souveraineté israélienne. Il y a une contradiction de fond entre le principe de « deux Etats pour deux peuples » et le droit au retour en Israël. Le fait d¹accepter ce principe ôte beaucoup de l¹urgence d¹une déclaration palestinienne selon laquelle Israël est l¹Etat du peuple juif (déclaration qui apparaît de toute façon dans la Déclaration palestinienne d¹indépendance de novembre 1988).
2. Une reconnaissance par Israël de sa part de responsabilité dans la création du problème des réfugiés et leurs souffrances est la clé d¹une acceptation par les Palestiniens du droit au retour dans l¹Etat Palestinien.
Il serait utile qu¹un groupe d¹experts (palestiniens, israéliens et
étrangers) travaillent à la formulation d¹une déclaration qu¹Israël adopte en ce sens.
3. Les Palestiniens, les Arabes et les musulmans doivent savoir qu¹ils disposeront de la souveraineté sur le Haram al Sharif (Mont du Temple), y compris du contrôle de l¹accès à leurs lieux saints. Ils accepteront les limitations à la construction et aux excavations si Israël accepte les mêmes limitations.
4. Israël doit disposer de la souveraineté sur le Quartier juif et le Mur des lamentations à Jérusalem. Les arrangements concernant la sécurité doivent être définis et garantis à Jérusalem avec le développement d¹un modèle bilatéral de sécurité soutenu par les parties étrangères.
5. Il doit y avoir un calendrier avec des bornes clairement définies pour son application. Pour Israël, il doit y avoir une approche « fondée sur la performance » accompagnant le calendrier, où les Américains déterminent la transparence et la surveillance du calendrier d¹application.
6. Il est essentiel de créer un mécanisme commun tripartite (Israël, Palestine, Etats-Unis) pour combattre les incitations à la haine dans les manuels scolaires. Cela devrait commencer par une invitation à Washington des deux ministres de l¹éducation.
7. Les inquiétudes en termes de sécurité doivent être prises en compte des deux côtés, la sécurité des deux côtés étant co-dépendante et entremêlée. La souffrance de l¹un des côtés génère les agresseurs de demain des deux côtés.
Il n¹existe pas de sécurité mutuellement exclusive, ceci est une légende qui appartient au passé. Des Palestiniens qui ont faim, cela signifie des attentats plus brutaux. Des Israéliens terrorisés, cela signifie un doigt plus rapide sur la gâchette et une plus grande probabilité de traitement déshumanisant.
8. La performance sécuritaire chez les Palestiniens étant centrale pour la poursuite du processus, il faut donner aux forces de sécurité palestiniennes les chances les meilleures, davantage de zones en Cisjordanie doivent être placées entre les mains de la sécurité palestinienne. Il est temps que les Américains créent un commandement tripartite commun et une salle d¹opérations où la coopération israélo-palestinienne pourra s¹étendre et être en même temps surveillée.
9. Pour le moment, Gaza ne fait pas partie de l¹accord. Ce plan devra inclure de nouvelles élections pour le gouvernement de l¹Etat de Palestine une fois qu¹il aura été reconnu par Israël et/ou par les membres du quartet.
La participation aux élections devra se fonder sur tous les partis qui reconnaissent l¹Etat de Palestine dans ses frontières reconnues.
10. Le soutien au niveau international est essentiel. L¹inclusion de l¹Egypte et de la Jordanie d¹abord, puis d¹autres Etats arabes, donnera au plan davantage de crédibilité des deux côtés.
Jerusalem Post