salam
A quelques semaines dintervalle, quatre revues médicales de premier plan se sont penchées sur cette question. Toutes les quatre ont publié des articles courageux, pugnaces, sintéressant sans faux-fuyants aux origines de lobésité et à sa globalisation.
Ces articles ont beau être scientifiques, ils désignent, chacun à sa manière, une même cause non médicale: Big Food, autrement dit les grandes sociétés qui contrôlent lensemble de la filière alimentaire. Ils montrent comment cette gigantesque industrie piège volontairement les individus au moyen de dispositifs psychologiques ultrasophistiqués.
Et comment elle réussit, en même temps, à faire croire aux gouvernements et aux citoyens eux* mêmes que lobésité relève avant tout de la responsabilité individuelle.
Prenez le New England Journal of Medicine qui, fait rare, consacre une bonne partie de son numéro du 11 octobre 2012 au sujet. Il commence par un papier (de Deborah Cohen et coll.) sintéressant aux comportements des consommateurs dans les grandes surfaces.
Nulle part, explique lauteur, un humain nest aussi influençable que dans un supermarché. Lensemble de lorganisation y est conçu pour faire perdre tout autocontrôle aux clients.
http://www.libe.ma/Obesite-Big-Food-montre-du-doigt-par-la-science_a32277.html
A quelques semaines dintervalle, quatre revues médicales de premier plan se sont penchées sur cette question. Toutes les quatre ont publié des articles courageux, pugnaces, sintéressant sans faux-fuyants aux origines de lobésité et à sa globalisation.
Ces articles ont beau être scientifiques, ils désignent, chacun à sa manière, une même cause non médicale: Big Food, autrement dit les grandes sociétés qui contrôlent lensemble de la filière alimentaire. Ils montrent comment cette gigantesque industrie piège volontairement les individus au moyen de dispositifs psychologiques ultrasophistiqués.
Et comment elle réussit, en même temps, à faire croire aux gouvernements et aux citoyens eux* mêmes que lobésité relève avant tout de la responsabilité individuelle.
Prenez le New England Journal of Medicine qui, fait rare, consacre une bonne partie de son numéro du 11 octobre 2012 au sujet. Il commence par un papier (de Deborah Cohen et coll.) sintéressant aux comportements des consommateurs dans les grandes surfaces.
Nulle part, explique lauteur, un humain nest aussi influençable que dans un supermarché. Lensemble de lorganisation y est conçu pour faire perdre tout autocontrôle aux clients.
http://www.libe.ma/Obesite-Big-Food-montre-du-doigt-par-la-science_a32277.html