Ode à ma justice... tant aimée

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Il fallait bien que ça finisse comme ça. La juge me dit ..

> "Accusé, levez-vous !".

> «*Sale p*te*!*» que je pense alors mais je réponds juste que je suis innocent. Mais c'est la cour qui va statuer. Alors les témoins arrivent. Les gendarmes sont gentils, ils me soutiennent. Ils disent

>"Oui, nous, on te croit que t’es innocent, les vrais coupables ne vont pas en prison, tu penses bien.". Ils me réconfortent, je crois. C'est bien.

Mon avocat a l'air triste. Peu habitué aux peines perdues. Je recherche une lueur d'espoir dans ses yeux, vu que ça fait longtemps que l’espoir ne se balade plus dans les miens. Mais les siens sont recouverts d'une paire de lunettes parisiennes à la mode*; les miens regardent encore dans le vide, en direction de mes pieds.

C'est mon procès, je suis coupable...

Ca y est, c est tipar .. ca commence... :eek:
 
Voilà l'une de mes ex-femmes. Elle parle, elle fait des gestes, elle tangue. La rancune tenace, la pouf...iasse*! Pourtant, c'est elle qui m'a quitté. (oula..la.. radime.. :rolleyes: )
Qu'est-ce que ça peut foutre lui dit mon avocat. Il lui dit exactement cela :

>"Qu'est-ce que ça peut foutre ?".

Elle répond

> "Qu'est-ce que ça peut LUI foutre vous voulez dire ?"
Et là, mon avocat ne dit plus rien, il s'appuie à la barre et se rassoit et essuie une larme.

>«*Ca y est, c’est tout ce que t’as*? Relève toi bâ*ard, t’es pas commis d’office*!*»
Walou... niet... dinamo!

Elle continue donc, une vipère.

>"Et la responsabilité ? Vous y avez pensé ? "

Je conviens que j'étais irresponsable. Mais quand même. On n'a pas eu d'enfants. (tiens une idée...) Je souffle l'idée à mon avocat. Il sourit le bourgue et paraît retrouver espoir. Cool... Il intervient.

>"Ils n'ont pas eu d'enfants votre majesté". :eek:
 
>"Ils n'ont pas eu d'enfants votre majesté". :eek:

Le président ne comprend déjà pas ce que vient faire ce qualificatif d’ancien régime dans un tribunal républicain. Mettant cela sous le signe de la confusion, il obtempère, se tourne vers mon ex. C'est elle qui répond :

>"Mais justement*!".

Et le public gronde, on l’acquiesce et la croit sur parole. L’autre avocat du moyen âge (le mien..)se rassoit de nouveau, dépité par les objections de la partie civile.

> «*C’est quoi cet avocat*? Bordel, t’es une p*te ou quoi*?* Meme les shikhates dansent un peu avant de voir les premiers billets s accrocher à elles...»

Je me tourne vers l’assemblée, et croise le regard de mes inquisiteurs. A3oudoubillah... Qu est ce que je ne vois pas...
Faut voir mon premier banquier. Enfin, le responsable de mon compte. Alors lui, il est content. Il est à côté de mes parents et de ma prof de maths de terminale. Ils me regardent par en-dessous, ils me tiennent. La guillotine. La prison à vie.
Quand je pense que mon premier banquier, il m'avait souri quand j'ai signé pour mon premier prêt étudiant....Il a moins rit quand il recevait les impayés. Ah, celui-là, je ne m'y attendais pas.
Qu'est-ce que je pouvais y faire à sa vie sexuelle ? Sa femme m'implorait, porte-jarretelles signées Darjeelin..et tout et tout... jolis dessous, et moi, gentleman, je lui disais pourtant..

"Mais enfin, pense à Claude !".

Elle disait :

"Il a une petite biiiiiiiiip".

«*Ah bon.. bein d’accord alors, mais à condition de le convaincre de ne pas me mettre en demeure…*»

Que pouvais-je y faire ? Je ne suis pas chirurgien plastique.
 
...Que pouvais-je y faire ? Je ne suis pas chirurgien plastique.

Tiens, la mère de Thomas Frolisher encore lui... Elle aussi est là. Je l'ai traitée de snob en CM2. Elle s'est remariée depuis... :D

Tout comme mon ex-beauf, aussi present. Faut le voir celui-là, un vrai triomphe ! Les joues rouges écarlates du rasoir électrique, ou d’un alcool électrique. Il arrive, tranquille, tel un conquistador. La salle l'applaudit, c'est un triomphe. Les gendarmes me tapent sur l'épaule.

"Ce n'est qu'un mauvais moment à passer" me disent-ils.

Je l'ai traité de *** une fois ce beauf, en plein repas de famille. J'avais huit ans... Il ne me regarde pas. Il raconte la scène. Il répète, en tapant du poing...

"A huit ans votre honneur, à huit ans !!!". La foule exulte. «*Au bûcher, au rebut*!*!

Mammmmma.. si çà sent pas les toilettes là*!*! Ca craint d ela bistouquette...

Une foule d'acteurs célèbres défile. Nouveau ça.. J'ai de plus en plus mal au crâne. Je vois Pierre Palmade... (oui, il a un gros badge avec son nom écrit dessus). Je ne le connais pas. Il m'accuse pourtant, lui aussi. Il dit..

"Il se croit drôle". C'est leur porte-parole ce mec ou quoi. :rolleyes:

Tiens, mon ancien patron avec. Il dit "Il croyait tout savoir, fallait tout le temps qu'il ait le dernier mot l'enfoiré !"

Aparté...(sur bladi certains acquissent surement là.. )fin de l aparté..
 
Et la foule reprend, en chœur
"L'enfoiré, l'enfoiré !"...
Des tomates fusent. Gorgées de l'eau des gouttières de chez Leclerc, elles s'écrasent sur la vitre de Plexiglas qui me protège.
Oui.. c est triste.. On m’a enfermé comme le pape dans un cube en plastique imperméable. Non non, pas blindé enc e qui me concerne, juste imperméable. Des œufs pourris volent aussi, «*ah les enflures*!*»

Tiens, des parents d'élèves...
Un à un, ils égrainent les échecs des leurs enfants, mes anciens camarades de classe...
Et je fichais des mains aux cuculs de leurs fifilles, et j'empêchais leurs fils de travailler. et... et... et...

Je pète les plombs*:

«*Excusez moi Madame Morin, je crois me souvenir d’avoir volontairement engrossé votre fille, et d’avoir exigé d’elle qu’elle avorte après 7 mois de grossesse, vous oubliez de le dire à la cour ça aussi.*»

"PERTURBATEUR" s ecrit l'un d'entre eux. Monsieur Fortin. Un ingénieur à la retraite. Un homme de Dieu. Oulala... radime*! C'est marqué dans son bureau, y'a un crucifix. Je m'en souviens très bien. Je jouais au ping-pong avec son fils. Et la foule qui reprend "PERTURBATEUR".

Et ainsi de suite.
 
..Et ainsi de suite ..

Puis ma propre sœur. Elle déverse la lutte des classes familiale s au milieu du public qui se délecte comme fourmis dans du miel.

«*Pas toi, cousine, non…*» «*Je suis pas ta cousine, mais ta soeur, et on a rien à voir ensemble, compris.*»

«*Bowwwdewwwl*!*» Je l ai pas vu grandir celle là...elle a ses règles maintenant, elle a donc appris a exprimer le raz le bol de ses hormones..*

«*Ainsi donc, votre frère était un prétentieux, un gamin "essayant de sortir de sa condition sociale" ?*»

"Oui monsieur le président du tribunal" répond-elle.

«*Madame le Président, je vous prie*»

«*Pardon Madame, c’est la moustache.. Toujours est-il qu’il s'est toujours cru d'une autre élite. Il a tout fait pour passer de l’autre côté de la rue, comme si nous ne lui convenions pas. C’est un traître, un harkisse salakis au lait de breubisses*! :eek: Il n'a que ce qu'il mérite !".

«*Un harkis, vous dites*? Il a participé à cette guerre* en plus!*» s’exclame la juge
 
Bon là, j’ai tout bonnement envie de vomir...
Je comprends plus rien. On est en France, et même si j’avais été harkis, je devrais être reconnu et félicité... enfin jcrois.., non?

«*Mais vous n’êtes pas de France*!*» s ecrit une voix du fin fond d ela salle

«*Qui a dit ça*?*» retorque l inquisitrice, enfion la juge

«*C’est moi.*» dit alors une belle blonde que je ne reconnais pas. Elle est assises avec un groupe de femmes, genres alcooliques anonymes. C’est leur tour...

Outch... damn it... je les avais zappé celles là...

D'anciennes maîtresses passent à la barre. Elles ont formé une association qui se réunit tous les mardi soir à la basilique St Léon, dans le XVIéme (c’est pourquoi on la baptisera plus tard la Basilique Sixteen, en tre nous.. mais chuuuuuut peu le saveent). Elles y boivent des tisanes, pas une seule*; au moins 12 tasses chacune*! Elles sont remontées ces Cheyennes*!

Et ça, tout en écrivant les arguments de l'accusation. Elles détaillent au public l'ensemble de mes perversions.
 
L'une d'entre elles, Sophie, 35 ans, de Nuremberg, aussi intéressante qu'un paquet de gâteaux apéritifs en promotion tête de gondole, amorce la première. Elle accuse, et ouvertement :

"Il ne disait jamais faire l'amour. Il disait baiser.".

La foule est stupéfaite...

..A elle de péter les plombs.

Les hommes et les femmes se regardent alors, le dégoût s'empare des visages, on crie, on dit "Beurk" à tire larigot. Je suis Judas je crois.
Et je galère tellement à ce moment qu’il deviendrait mon ami si je pouvais, tant je ressens ce qu’il a dû éprouver.
« Miss U, judas ! Really miss u » :(

Puis, un gendarme à coté de moi, me dit naivement:

"J'ai envie de faire pipi". :rolleyes:

Je lui répond naivement aussi:

"Au fond, à gauche du couloir, la porte verte".

Il me dit merci.

J'aime cette humanité chez les gendarmes. Ce genre de truc inexplicable, qu’on retrouve même pas chez celles et ceux-là même qui sont censés vous aimer.



TozzTozz : Just Do It !
 
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