OM : la face cachée de Lucho Gonzalez

schevchenko78

una famiglia per la vita
Lucho Gonzalez est l’un des personnages incontournables du championnat de France. Son charisme, son talent et son expérience en font un joueur de classe internationale. Pourtant, en creusant un peu plus, on s’aperçoit que le stratège argentin est bien loin du star-système. Interrogé par France Football, il fait part de ses valeurs en toute humilité, morceaux choisis.

Didier Deschamps en avait fait sa priorité estivale lors de son arrivée en juin 2009. Après des débuts pour le moins compliqué, Lucho Gonzalez a été l’un des grands artisans du titre de champion de France de l’OM la saison passée en terminant notamment meilleur passeur de L1. Véritable star du championnat, le stratège argentin reste un homme simple qui dispose de vraies valeurs et semble même dépassé par l’engouement qu’il suscite.

Interrogé par France Football, le milieu de terrain marseillais se livre en toute humilité et revient notamment sur une caractéristique qui lui vaut souvent quelques remarques négatives, sa relative lenteur. Des remarques qu’il accepte volontiers. « Quand tu es joueur de foot, tu sais que tu peux être critiqué ou recevoir des éloges. Ça fait partie du métier et je l’accepte. Certaines personnes vont apprécier ma façon de jouer, d’autres pas. Moi, j’écoute d’abord les conseils et les consignes de mon entraîneur, pour être utile à l’équipe. C’est ma priorité. Après, pour être franc, je reconnais que je ne suis pas un joueur rapide (sourire). C’est pour ça que j’accepte la critique sans problème. »

Venant d’un milieu très modeste, Lucho ne comprend pas certaines attitudes de joueurs qui n’ont pas conscience de la chance qu’ils possèdent de pratiquer l’un des plus beaux métiers du monde. Pour lui, la pression du sport du haut niveau n’est rien comparée à celle du quotidien d’un père de famille. « Disons que pour moi, la vraie pression, c’est celle d’un papa qui se lève très tôt tous les matins pour pouvoir nourrir ses enfants. C’est ce que faisait mon papa pour moi et mes frères. Alors, je suis toujours étonné quand je vois des joueurs qui viennent à reculons à l’entraînement, ou qui rechignent à courir. Ils ne se rendent pas compte de ce qu’est la vraie vie. Se lever tous les jours à 5 heures du matin, pour aller faire un travail qu’on n’aime pas. Nous, on a la chance de se lever pour faire ce qu’on aime et de gagner beaucoup d’argent. Ces valeurs sont celles de mon papa. Il ne me les a pas particulièrement inculquées, mais je les ai intégrées en le voyant, tout simplement. »

Des propos rares pour un joueur d’un tel niveau. Brillant sur les terrains, modeste et lucide en interview, Lucho Gonzalez est bien dans ses crampons et prouve qu’un footballeur de haut niveau n’est pas forcément "bling bling" et qu’il ne pense pas qu’à l’argent et aux grosses voitures.

source:footmercato
 
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