Le Maroc pose d’importants jalons pour renforcer la position du Sud global dans la géopolitique mondiale. C’est en substance ce qu’a déclaré l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, en réponse à une question posée par Le360, après sa participation à un panel intitulé : «La plénitude du Sud et l’avenir du multilatéralisme», organisé ce vendredi 13 décembre, dans le cadre de de la 13ème édition de la conférence internationale Atlantic Dialogues à Rabat.
Pour le diplomate marocain, «le Maroc renforce déjà la position du Sud global grâce à une coopération sud-sud très ancienne, très riche et très intense, qui se traduit par des investissements dans les infrastructures au sein des pays du continent, et par le développement de programmes de formation pour leurs imams afin de lutter contre l’extrémisme religieux et le terrorisme».
Et l’Initiative royale pour l’Atlantique, qui vient s’ajouter à ces nombreux projets développés par le Maroc, aura, assure Omar Hilale, un impact continental, puisqu’elle occupera une place prépondérante dans la future Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). «C’est une initiative stratégique qui va impacter l’avenir du continent. Au-delà des quatre ou cinq pays du Sahel, elle pourra aussi bénéficier au Tchad et à la République centrafricaine», explique-t-il.
Rendre le Sud global plus fort
Pour l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, au vu des tensions actuelles en mer Rouge, causée par les attaques des rebelles houthis, «l’Atlantique est devenu la voie la plus pacifique et la plus sûre pour le transport maritime international». « Des ports en eau profonde, comme le futur port de Dakhla Atlantique, constituent dans ce sens une opportunité non seulement pour le Maroc pour le développement de son Sahara, mais également pour l’intégration économique de l’ensemble des pays de la façade atlantique», ajoute-t-il.
Omar Hilale estime également que pour rendre le Sud global plus fort dans l’échiquier international, il est impératif de créer une atmosphère de confiance, d’unité et de coopération entre les différents pays qui le composent.
Ces États doivent également, selon lui, respecter la charte des Nations unies, le bon voisinage, les principes de règlement de différends et cesser de fomenter des troubles et d’encourager le séparatisme. «Le Sud est pluriel, mais nous sommes capables de créer un Sud solidaire, puissant et impactant, et réaliser des résultats inimaginables», conclut-il.
Par Elimane Sembène et Said Bouchrit
Pour le diplomate marocain, «le Maroc renforce déjà la position du Sud global grâce à une coopération sud-sud très ancienne, très riche et très intense, qui se traduit par des investissements dans les infrastructures au sein des pays du continent, et par le développement de programmes de formation pour leurs imams afin de lutter contre l’extrémisme religieux et le terrorisme».
Et l’Initiative royale pour l’Atlantique, qui vient s’ajouter à ces nombreux projets développés par le Maroc, aura, assure Omar Hilale, un impact continental, puisqu’elle occupera une place prépondérante dans la future Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). «C’est une initiative stratégique qui va impacter l’avenir du continent. Au-delà des quatre ou cinq pays du Sahel, elle pourra aussi bénéficier au Tchad et à la République centrafricaine», explique-t-il.
Rendre le Sud global plus fort
Pour l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, au vu des tensions actuelles en mer Rouge, causée par les attaques des rebelles houthis, «l’Atlantique est devenu la voie la plus pacifique et la plus sûre pour le transport maritime international». « Des ports en eau profonde, comme le futur port de Dakhla Atlantique, constituent dans ce sens une opportunité non seulement pour le Maroc pour le développement de son Sahara, mais également pour l’intégration économique de l’ensemble des pays de la façade atlantique», ajoute-t-il.
Omar Hilale estime également que pour rendre le Sud global plus fort dans l’échiquier international, il est impératif de créer une atmosphère de confiance, d’unité et de coopération entre les différents pays qui le composent.
Ces États doivent également, selon lui, respecter la charte des Nations unies, le bon voisinage, les principes de règlement de différends et cesser de fomenter des troubles et d’encourager le séparatisme. «Le Sud est pluriel, mais nous sommes capables de créer un Sud solidaire, puissant et impactant, et réaliser des résultats inimaginables», conclut-il.
Par Elimane Sembène et Said Bouchrit
