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Omar Raddad, condamné à 18 ans de prison pour le meurtre le 24 juin 1991 de Ghislaine Marchal à Mougins (Alpes-Maritimes) avant d'être gracié, a été reçu lundi en fin de matinée au ministère de la Justice, a-t-on appris auprès de son avocate Me Sylvie Noachovitch qui l'a accompagné.
"L'entretien avec le conseiller pénal de Mme Dati a duré une heure", a précisé l'avocate. "Omar Raddad a juré sur la tête de sa famille qu'il est innocent".
Lors de cette réunion, le jardinier marocain et son conseil ont demandé l'inscription de deux ADN masculins retrouvés mélangés au sang de la victime sur la scène de crime dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). "Le conseiller nous a dit qu'il nous donnerait une réponse dans quelques semaines et nous avons aujourd'hui beaucoup d'espoirs dans l'issue positive de cette demande", a ajouté Me Sylvie Noachovitch. "Ca serait un beau cadeau de Noël".
Reconnu coupable en 1994 du meurtre de sa riche patronne, découverte dans la chaufferie de sa villa, le jardinier marocain souhaite aujourd'hui obtenir une révision de son procès. "Dans l'affaire Seznec, le ministre de la Justice de l'époque avait saisi la commission de révision des condamnations pénales", explique Me Sylvie Noachovitch, "nous aimerions que Rachida Dati fasse de même pour Omar Raddad".
Lors de sa requête en révision déposée en 1999 et rejetée trois ans plus tard, Omar Raddad, assisté alors par Me Jacques Vergès, avait mis en avant plusieurs éléments qui, à leurs yeux, auraient dû entraîner la tenue d'un nouveau procès. Ils avaient notamment évoqué la présence d'ADN masculins différents dans deux inscriptions sanglantes ("Omar m'a tuer"). "Il est impossible de déterminer à quel moment, antérieur, concomitant ou postérieur au meurtre ces traces ont été laissées", avait estimé la Cour de révision qui avait balayé cet argument.
Décidé à "laver son honneur" comme le dit Me Sylvie Noachovitch, Omar Raddad a chargé le détective Roger-Marc Moreau de mener une nouvelle contre-enquête. Le trio compte aussi créer une association de soutien à Omar Raddad, qui a cessé de travailler dans la boucherie varoise où il avait été embauché à sa sortie de prison. AP
"L'entretien avec le conseiller pénal de Mme Dati a duré une heure", a précisé l'avocate. "Omar Raddad a juré sur la tête de sa famille qu'il est innocent".
Lors de cette réunion, le jardinier marocain et son conseil ont demandé l'inscription de deux ADN masculins retrouvés mélangés au sang de la victime sur la scène de crime dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). "Le conseiller nous a dit qu'il nous donnerait une réponse dans quelques semaines et nous avons aujourd'hui beaucoup d'espoirs dans l'issue positive de cette demande", a ajouté Me Sylvie Noachovitch. "Ca serait un beau cadeau de Noël".
Reconnu coupable en 1994 du meurtre de sa riche patronne, découverte dans la chaufferie de sa villa, le jardinier marocain souhaite aujourd'hui obtenir une révision de son procès. "Dans l'affaire Seznec, le ministre de la Justice de l'époque avait saisi la commission de révision des condamnations pénales", explique Me Sylvie Noachovitch, "nous aimerions que Rachida Dati fasse de même pour Omar Raddad".
Lors de sa requête en révision déposée en 1999 et rejetée trois ans plus tard, Omar Raddad, assisté alors par Me Jacques Vergès, avait mis en avant plusieurs éléments qui, à leurs yeux, auraient dû entraîner la tenue d'un nouveau procès. Ils avaient notamment évoqué la présence d'ADN masculins différents dans deux inscriptions sanglantes ("Omar m'a tuer"). "Il est impossible de déterminer à quel moment, antérieur, concomitant ou postérieur au meurtre ces traces ont été laissées", avait estimé la Cour de révision qui avait balayé cet argument.
Décidé à "laver son honneur" comme le dit Me Sylvie Noachovitch, Omar Raddad a chargé le détective Roger-Marc Moreau de mener une nouvelle contre-enquête. Le trio compte aussi créer une association de soutien à Omar Raddad, qui a cessé de travailler dans la boucherie varoise où il avait été embauché à sa sortie de prison. AP