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Omerta à l’hôpital, un tableau glaçant des violences subies par les étudiants en santé
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[QUOTE="mam80, post: 15018467, member: 228134"] Le «livre noir» du docteur Valérie Auslender, publié ce jeudi, recense les témoigages de 130 étudiants hospitaliers victimes de maltraitances verbales, psychologiques, physiques, sexuelles... «Ca a commencé avec des «Bonjour» trop appuyés, des bises forcées avec des mains qui passent... Puis des allusions salaces quand il n’y avait personne: «Viens dans la réserve, je te baise». Et de manière plus ouverte, des mains au *** devant les chefs. Ou encore lors d’une opération où il m’a interrogée pendant deux heures sur ma vie sexuelle et mes préférences. (...) Ca a continué tout le stage, pendant six semaines, dans l’indifférence générale. (...) Il n’a jamais eu de sanctions à ce que je sache.» Les histoires semblables à celle de cette jeune externe en médecine harcelée en toute impunité par un interne couvrent 177 pages d’Omerta à l’hôpital, ouvrage paru ce jeudi aux éditions Michalon. Un livre né d’un appel à témoignages lancé par le Dr Valérie Auslender, qui a rapidement réuni 130 déclarations d’étudiants en santé dénonçant les violences subies au quotidien dans les hôpitaux. «Je n’ai pas été surprise d’obtenir autant de réponses, mais j’ai été bouleversée par l’ampleur de certaines maltraitances...» Des idées suicidaires chez 14% des jeunes médecins Ces témoignages viennent confirmer une enquête menée par le conseil national de l’Ordre des médecins au printemps 2016. 40% des étudiants en médecine et des jeunes médecins interrogés estimaient ainsi avoir été touchés par un «épuisement émotionnel». Pire, 14% avouaient même avoir eu des idées suicidaires... «Cette enquête n’interrogeait pas les étudiants sur les violences subies, mais ces dernières étaient perceptibles dans les verbatim des jeunes», explique Valérie Auslender, médecin généraliste attachée à Sciences Po. Existe-t-il des solutions à cet «enfer»? Valérie Auslender a invité neuf experts à proposer des pistes de réflexion. Parmi elles, la signalisation systématique de ces violences auprès de la justice, la condamnation des agresseurs avérés ou encore la formation des professionnels de santé au tutorat. «J’ai bon espoir que les choses s’améliorent. Briser le tabou était la première étape en ce sens. Pour paraphraser Victor Hugo: plus besoin de philosopher, passons à l’action!» espère l’auteur. à lire aussi L’état de santé inquiétant des étudiants en médecine La vie en bulle d’un étudiant en médecine: les internes surmenés Comment devenir infirmière ou infirmier? Conseils Quelles études pour devenir kiné ? Conseils Huits conseils pour réussir sa Paces [URL]http://etudiant.lefigaro.fr/article/omerta-a-l-hopital-un-tableau-glacant-des-violences-subies-par-les-etudiants-en-sante_e6edfae2-fdbc-11e6-a4b9-7c0c24f826d2/[/URL] mam «Bientôt, je serai un monstre» Avant de refermer Omerta à l’hôpital, un coup d’oeil aux dernières pages de l’ouvrage finit de terrasser le lecteur, qui découvre un index constitué d’une longue litanie de termes évoquant la souffrance, sous toutes ses formes, que vivent certains étudiants en santé. Exemple avec la lettre T: «tabou, tâches ingrates, tenir le choc, tension, tentative de suicide, tortionnaires de stagiaires, torture psychologique, traumatisme, tremblements, tribunal, tripes, troubles de la concentration, troubles urologiques». Heureusement, souligne Valérie Auslender, tous les étudiants en santé ne subissent pas ce genre de violences. Mais pour ceux qui y sont confrontés, la pente peut être longue, voire impossible, à remonter. Ainsi de ce jeune en stage de gynécologie contraint de réaliser un toucher vaginal non-consenti: «Bientôt, je serai un monstre. Bientôt, j’aurai violé une femme hospitalisée pour une IVG. (...) C’est dur de résister. De rester un peu humain. (...) On se dégoûte. On se dégoûtera toute sa vie. Pas encore externe, déjà cassé, déjà criminel. Prêt à être médecin.» [/QUOTE]
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