salam
Après leur entrée dans le tableau de Mendeleïev en janvier, nihonium, moscovium, tennessine et oganesson viennent d'être officiellement baptisés.
En janvier dernier, le célèbre tableau des éléments chimiques de Mendeleïev – du nom du scientifique russe qui en a produit la toute première version en 1869 – s'enrichissait de quatre éléments venant compléter sa septième ligne. De nouveaux venus si lourds et si instables qu'il est impossible de les observer ailleurs que, furtivement, dans les accélérateurs de particules conçus par les hommes. Numérotés 113, 115, 117 et 118, en fonction du nombre de protons présents dans leur noyau, il ne restait alors plus qu'à les baptiser. C'est désormais chose faite.
Commençons par le numéro atomique 113, premier élément chimique découvert par un pays asiatique, en l'occurrence le Japon. Il a été baptisé nihonium (Nh) de Nihon, qui n'est autre que le nom japonais usuel du pays du Soleil-Levant. Ce n'est là qu'une demi-surprise puisque le nom « japonium » avait été évoqué dès janvier.
Un choix encadré Quant aux trois autres, conjointement mis en évidence par des scientifiques américains et russes, ils ont fait l'objet de tractations nettement plus intenses. Résultats : l'élément de numéro atomique 115 devient le moscovium (Mc), en référence à la capitale russe Moscou, voisine du lieu de sa première apparition ; le numéro atomique 117 sera désormais mieux connu sous le nom de tennessine (Ts), en référence à l'État américain du Tennessee où se trouve le laboratoire à l'origine de sa découverte ; enfin, le numéro 118 portera le nom d'oganesson (Og), en hommage au professeur Yuri Oganessian, russe d'origine arménienne, pionnier de la recherche des éléments chimiques super-lourds, c'est-à-dire ayant plus de 92 protons dans leur noyau.
Même si les découvreurs des éléments chimiques ont le grand privilège de pouvoir les nommer, leur choix est néanmoins très encadré. En effet, les appellations doivent systématiquement être constituées du nom d'un mythe, d'un minéral, d'un lieu, d'une propriété de l'élément ou d'un scientifique, assorti d'un suffixe.
http://www.lepoint.fr/science/on-co...-elements-chimiques-10-06-2016-2045800_25.php
Après leur entrée dans le tableau de Mendeleïev en janvier, nihonium, moscovium, tennessine et oganesson viennent d'être officiellement baptisés.
En janvier dernier, le célèbre tableau des éléments chimiques de Mendeleïev – du nom du scientifique russe qui en a produit la toute première version en 1869 – s'enrichissait de quatre éléments venant compléter sa septième ligne. De nouveaux venus si lourds et si instables qu'il est impossible de les observer ailleurs que, furtivement, dans les accélérateurs de particules conçus par les hommes. Numérotés 113, 115, 117 et 118, en fonction du nombre de protons présents dans leur noyau, il ne restait alors plus qu'à les baptiser. C'est désormais chose faite.
Commençons par le numéro atomique 113, premier élément chimique découvert par un pays asiatique, en l'occurrence le Japon. Il a été baptisé nihonium (Nh) de Nihon, qui n'est autre que le nom japonais usuel du pays du Soleil-Levant. Ce n'est là qu'une demi-surprise puisque le nom « japonium » avait été évoqué dès janvier.
Un choix encadré Quant aux trois autres, conjointement mis en évidence par des scientifiques américains et russes, ils ont fait l'objet de tractations nettement plus intenses. Résultats : l'élément de numéro atomique 115 devient le moscovium (Mc), en référence à la capitale russe Moscou, voisine du lieu de sa première apparition ; le numéro atomique 117 sera désormais mieux connu sous le nom de tennessine (Ts), en référence à l'État américain du Tennessee où se trouve le laboratoire à l'origine de sa découverte ; enfin, le numéro 118 portera le nom d'oganesson (Og), en hommage au professeur Yuri Oganessian, russe d'origine arménienne, pionnier de la recherche des éléments chimiques super-lourds, c'est-à-dire ayant plus de 92 protons dans leur noyau.
Même si les découvreurs des éléments chimiques ont le grand privilège de pouvoir les nommer, leur choix est néanmoins très encadré. En effet, les appellations doivent systématiquement être constituées du nom d'un mythe, d'un minéral, d'un lieu, d'une propriété de l'élément ou d'un scientifique, assorti d'un suffixe.
http://www.lepoint.fr/science/on-co...-elements-chimiques-10-06-2016-2045800_25.php