salam
L’autorisation d’abattage de 36 loups pour la saison 2016-2017, qui s’achève le 30 juin prochain, menace la viabilité à long terme de l’espèce en France. Les auteurs de l’expertise scientifique publiée le 24 mars plaident pour une "gestion adaptative" qui tienne compte des paramètres écologiques de l’espèce.
TIRS. Tuer des loups pour réduire leurs attaques sur les troupeaux de moutons principalement sur les estives de l'arc alpin, est-ce une méthode efficace ? Sans pour autant repousser ces mesures d'abattages, les experts de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) soulignent que personne n'est capable aujourd'hui d'affirmer que ces tirs atteignent bien leur objectif. Les auteurs de cette "démarche d'évaluation prospective à l'horizon 2025/2030 et viabilité à long terme" du loup en France appellent de leur vœux une gestion plus intelligente de l'espèce. Aujourd'hui, affirment-ils, l'autorisation de tuer 36 individus produit un taux de mortalité de l'ensemble de la population qui met en danger la pérennité du loup en France.
Revenu sur le territoire français via le parc national du Mercantour (Alpes-Maritimes) en 1992 après en avoir disparu dans les années 1930, Canis lupus ne cesse depuis de gagner en effectif et en territoires. On évalue la population actuelle entre 250 et 300 individus regroupés dans 35 meutes dans les Alpes françaises, dont quatre transfrontalières avec l’Italie. Depuis 1992, le nombre de zones de présence permanente (ZPP) ont doublé tous les cinq ans pour atteindre une cinquantaine d’endroits où au moins un loup s’est sédentarisé.
En conséquence, les dommages ont augmenté. 9000 ovins ont été tués par le canidé en 2015. Or, soulignent les auteurs, cette croissance est stoppée depuis 2014 avec l’augmentation des abattages. Alors que le taux annuel moyen de mortalité était de 22%, il est désormais de 34% avec les tirs. Soit la limite au-delà de laquelle une population commence à décroître.
suite:
https://www.sciencesetavenir.fr/ani...-que-trop-de-loups-sont-tues-en-france_111641
L’autorisation d’abattage de 36 loups pour la saison 2016-2017, qui s’achève le 30 juin prochain, menace la viabilité à long terme de l’espèce en France. Les auteurs de l’expertise scientifique publiée le 24 mars plaident pour une "gestion adaptative" qui tienne compte des paramètres écologiques de l’espèce.
TIRS. Tuer des loups pour réduire leurs attaques sur les troupeaux de moutons principalement sur les estives de l'arc alpin, est-ce une méthode efficace ? Sans pour autant repousser ces mesures d'abattages, les experts de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) soulignent que personne n'est capable aujourd'hui d'affirmer que ces tirs atteignent bien leur objectif. Les auteurs de cette "démarche d'évaluation prospective à l'horizon 2025/2030 et viabilité à long terme" du loup en France appellent de leur vœux une gestion plus intelligente de l'espèce. Aujourd'hui, affirment-ils, l'autorisation de tuer 36 individus produit un taux de mortalité de l'ensemble de la population qui met en danger la pérennité du loup en France.
Revenu sur le territoire français via le parc national du Mercantour (Alpes-Maritimes) en 1992 après en avoir disparu dans les années 1930, Canis lupus ne cesse depuis de gagner en effectif et en territoires. On évalue la population actuelle entre 250 et 300 individus regroupés dans 35 meutes dans les Alpes françaises, dont quatre transfrontalières avec l’Italie. Depuis 1992, le nombre de zones de présence permanente (ZPP) ont doublé tous les cinq ans pour atteindre une cinquantaine d’endroits où au moins un loup s’est sédentarisé.
En conséquence, les dommages ont augmenté. 9000 ovins ont été tués par le canidé en 2015. Or, soulignent les auteurs, cette croissance est stoppée depuis 2014 avec l’augmentation des abattages. Alors que le taux annuel moyen de mortalité était de 22%, il est désormais de 34% avec les tirs. Soit la limite au-delà de laquelle une population commence à décroître.
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