BRUXELLES Que va-t-il se passer maintenant ?
Il y a des questions existentielles qui se posent pour le pays. Il faut croire en un lendemain, croire en des éléments qui permettent de renouer un dialogue.
Et cela, le plus vite possible ?
Elio avait déjà été chez le Roi le week-end passé. Avec le résultat que lon connaît. Recommencer sans que rien ne change risque de ne rimer à rien. Et on na pas le droit de jouer avec la Belgique.
Un retour des libéraux ?
Jy vois trois difficultés. Un : on va donner de grandes compétences et des moyens aux régions. Il est logique de travailler avec ceux qui vont recevoir ces compétences, ceux qui sont à la majorité dans les régions. Deux : il y a un problème de confiance. Quand Jean-Luc Dehaene a voulu lancer une discussion sur BHV, le président du MR et celui du FDF hurlaient, crachaient dans la soupe. Ce nest pas une méthode de travail. On a besoin de sérénité. Trois : il y a aussi la réforme socio-économique. Il faut trouver 25 milliards deuros pour 2015. Or, il y a de fortes différences entre les libéraux et les socialistes. Je préfère discuter avec ceux qui ont une fibre plus sociale.
Quoi quil en soit, il y a de quoi être pessimiste ? Elio Di Rupo disait quil devait concilier linconciliable. Ce qui est par définition impossible
Pourtant, on nétait pas loin
Vous êtes daccord avec Philippe Moureaux qui dit quil faut envisager le plan B : la fin de la Belgique.
Espérons dabord que ça narrive pas parce quen cas de scission, ce sont les populations les plus fragiles qui en paieront le prix le plus lourd. Dun autre côté, on ne peut plus ignorer que parmi une grande partie de la population flamande, cest un vu. Donc, oui, il faut se préparer à la fin de la Belgique. Sans quoi on risque dêtre les dindons de la farce. Quand je vois les courriers que je reçois Énormément de personnes imaginent que cela est possible. Les politiques doivent donc sy préparer. Ne pas lespérer. Mais sy préparer.
dhnet.be
Il y a des questions existentielles qui se posent pour le pays. Il faut croire en un lendemain, croire en des éléments qui permettent de renouer un dialogue.
Et cela, le plus vite possible ?
Elio avait déjà été chez le Roi le week-end passé. Avec le résultat que lon connaît. Recommencer sans que rien ne change risque de ne rimer à rien. Et on na pas le droit de jouer avec la Belgique.
Un retour des libéraux ?
Jy vois trois difficultés. Un : on va donner de grandes compétences et des moyens aux régions. Il est logique de travailler avec ceux qui vont recevoir ces compétences, ceux qui sont à la majorité dans les régions. Deux : il y a un problème de confiance. Quand Jean-Luc Dehaene a voulu lancer une discussion sur BHV, le président du MR et celui du FDF hurlaient, crachaient dans la soupe. Ce nest pas une méthode de travail. On a besoin de sérénité. Trois : il y a aussi la réforme socio-économique. Il faut trouver 25 milliards deuros pour 2015. Or, il y a de fortes différences entre les libéraux et les socialistes. Je préfère discuter avec ceux qui ont une fibre plus sociale.
Quoi quil en soit, il y a de quoi être pessimiste ? Elio Di Rupo disait quil devait concilier linconciliable. Ce qui est par définition impossible
Pourtant, on nétait pas loin
Vous êtes daccord avec Philippe Moureaux qui dit quil faut envisager le plan B : la fin de la Belgique.
Espérons dabord que ça narrive pas parce quen cas de scission, ce sont les populations les plus fragiles qui en paieront le prix le plus lourd. Dun autre côté, on ne peut plus ignorer que parmi une grande partie de la population flamande, cest un vu. Donc, oui, il faut se préparer à la fin de la Belgique. Sans quoi on risque dêtre les dindons de la farce. Quand je vois les courriers que je reçois Énormément de personnes imaginent que cela est possible. Les politiques doivent donc sy préparer. Ne pas lespérer. Mais sy préparer.
dhnet.be